Les salariés des chaînes de télévision ATV ont lancé une opération de crowdfunding pour réunir 375.000 euros et ainsi empêcher leur entreprise de fermer. "10 jours-10 euros" : c'est l'opération de la dernière chance qu'ont lancée les salariés des chaînes de télévision locales privées ATV, diffusées en Martinique, Guadeloupe et Guyane. Ils veulent empêcher la liquidation de leur entreprise.
A l’origine orienté vers le financement de projets créatifs (musique, édition, film, etc.) ou entrepreneuriaux défendant certaines valeurs et cherchant une alternative au prêt bancaire, ce mode de financement est en plein essor en France (78 millions d’euros récoltés en 2013, 152 millions en 20141) et se développe sur tout type de financement et d’investissement. Les acteurs de ce secteur ont des approches extrêmement diverses pouvant aller du respect de l’esprit communautaire de ses débuts à la poursuite de logique de rendement traditionnelle.
Il existe trois différentes formes de plateforme de financement participatif :
les plateformes de dons, qui permettent de récolter des contributions monétaires pouvant donner lieu à des contreparties non-financières diverses (CD dédicacé par l’artiste, places de spectacle, etc.)
les plateformes de prêts, qui permettent le financement de projets via des prêts gratuits ou rémunérés
les plateformes d’investissement qui permettent le financement d’un projet entrepreneurial via la souscription de titres de capital ou de créance, et dont la contrepartie est la participation aux éventuels bénéfices du projet.
Afin de favoriser le développement du financement participatif dans un environnement sécurisant pour les contributeurs (donateurs, prêteurs ou investisseurs), les pouvoirs publics ont adopté une nouvelle réglementation, et créé deux statuts juridiques auxquels sont liées des obligations assouplies par rapport au régime général :
pour les plateformes d’investissement, le statut de conseiller en investissements participatifs (« CIP ») ;
pour les plateformes de prêt, le statut d’intermédiaire en financement participatif (« IFP »). Sur la base du volontariat, les plateformes de dons peuvent adopter ce statut d’IFP.
Pour allez plus loin Lisez cet article
Il existe trois différentes formes de plateforme de financement participatif :
les plateformes de dons, qui permettent de récolter des contributions monétaires pouvant donner lieu à des contreparties non-financières diverses (CD dédicacé par l’artiste, places de spectacle, etc.)
les plateformes de prêts, qui permettent le financement de projets via des prêts gratuits ou rémunérés
les plateformes d’investissement qui permettent le financement d’un projet entrepreneurial via la souscription de titres de capital ou de créance, et dont la contrepartie est la participation aux éventuels bénéfices du projet.
Afin de favoriser le développement du financement participatif dans un environnement sécurisant pour les contributeurs (donateurs, prêteurs ou investisseurs), les pouvoirs publics ont adopté une nouvelle réglementation, et créé deux statuts juridiques auxquels sont liées des obligations assouplies par rapport au régime général :
pour les plateformes d’investissement, le statut de conseiller en investissements participatifs (« CIP ») ;
pour les plateformes de prêt, le statut d’intermédiaire en financement participatif (« IFP »). Sur la base du volontariat, les plateformes de dons peuvent adopter ce statut d’IFP.
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