MARTINIQUE :Tourisme : kankan de femmes, ou problème de fond ?

Nous reviendrons dans l'article qui pourra énumérer les multiples raisons qui peuvent expliquer que ce soit en ces lieux que l’abcès se perce.
Mais pour cet éditorial, contentons nous de faire une analyse globale sur le fond et sur la forme.

Sur la forme soit, on considère que le mariage contre nature de la carpe et du lapin ne pouvait que donner ce genre de monstruosité,mais c’est un jugement politique participatif au kankan .
Soit on observe qu’ici se vérifie la thèse selon laquelle nous avons du mal à travailler entre Martiniquais et à nous projeter ensemble, et c’est une évidence qui se répète.

Dans les deux cas, convoquer la presse est la preuve qu’il n’est plus possible de discuter ensemble autour d’une table sereinement. Plus grave est l’utilisation d’un média qui arbitrairement choisit de ne pas faire parler les camps opposés. Il en est de même pour le film réalisé par la présidente et qui estampillé du logo du CMT est une tribune politique.

On pourrait se demander si c’est vous et moi, par nos impôts qui allons payer les supports de communication de ces kankan politiques.

Croire à ces gesticulations de seconds couteaux de la fin des temps serait bien naïf. Yan Monplaisir et son groupe ont voté le budget 2018 et malgré leurs soubresauts à répétition la droite se revendique toujours comme membre de la majorité. Nous n’en sommes pas à la recomposition d’une majorité politique où la droite plus l’aile Niloriste du MIM et l’opposition viendraient défier le président de l’exécutif .

Personne dans la majorité n’a en tête cette idée saugrenue. Par déduction, tout ce vent, (au sens du ballonnement) n’est que la manifestation d’ego se dégonflant comme des baudruches. Rien d’autre .

Mais cette politicaillerie désuète ne doit pas nous interdire de nous interroger sur l’essentiel ; Cette action de Karine Mousseau est-elle ou pas contre-productive pour le secteur ? Une campagne digitale est-elle inopportune au moment du tout Internet ? Privilégier une plus forte implication du personnel au détriment des administrateurs, n’est ce pas dans l’air du temps ?

Comme quoi on peut confondre, même au plus haut niveau de notre démocratie locale "Bwa pou nou alé et fouté bwa an roul Yo" !


Dans ce reportage audio réalisé durant le colloque du PDE nous avons interrogé Yan Monplaisir sur la question du kankan au CMT . Il répond en fin d'ITW


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