Voici l'avis de l'IEDOM … en dépit d’évolutions sectorielles hétérogènes, les filières agricoles et agroalimentaires sont fragilisées
La filière agricole a été touchée par la succession, à moins d’un an d’intervalle, de la tempête Matthew en 2016, et de l’ouragan Maria en 2 017. Ces phénomènes climatiques ont affecté le rendement et le renouvellement des plantations. En 2017, les exportations de bananes chutent donc à 119 045 tonnes (-32,8 %). De même, le secteur de la canne à sucre subit les effets d e ces évènements. L e volume d e cannes broyées diminue d e 7 ,6 % pour atteindre 2 08 770 tonnes. De ce f ait, dans le secteur agroalimentaire, la production de sucre diminue (-15,1 %). Parallèlement, la production de rhum s’inscrit en baisse (-3,5 %) à 96 369 hectolitres d’alcool pur (HAP). En revanche, grâce aux stocks en place, les exportations (+3,5 %, en volume) et la consommation locale de rhum (+10,9 % à 20 007 HAP) progressent sur un an.
Difficultés persistantes pour le BTP et l’industrie.La conjoncture du secteur secondaire semble durablement dégradée.
Les indicateurs relatifs aux secteurs du BTP et de l’industrie témoignent d’un repli d’activité en 2017. Les ventes de ciment se contractent de 3,4 %. Les attestations de conformité électrique pour les logements neufs baissent de 15,1 % (Consuel). Le secteur fait toujours face à l’absence de chantiers structurants et à la faiblesse de la commande, tant publique que privée.
L’activité commerciale reste atone
Les professionnels du secteur du commerce font encore part d’une activité peu dynamique en 2017. L’instabilité de la demande ne favorise pas l’essor de l’activité commerciale. Le chiffre d’affaires global des hypermarchés accuse une légère baisse (-1,2 %). Les chefs d’entreprises déplorent la dégradation de leurs charges d’exploitation et l’allongement des délais de paiement. Cela étant, avec le fort développement du tourisme, les entrepreneurs pourraient regagner en optimisme.
Activité record pour le tourisme. Pour découvrir toute l'étude cliquez ici.
En 2017, la Martinique a reçu 1 041 139 visiteurs (+18,5 %), soit la meilleure performance depuis 1998. Suivant un rythme de croissance soutenu, le nombre de croisiéristes atteint 453 364 (+40,0 %).
Le placement de la Martinique en tête de ligne de plusieurs croisières et l’ouverture, ou la reconduction, de nouvelles liaisons aériennes régionales et internationales, se traduisent par une progression de fréquentation à l’aéroport Aimé Césaire (+3,0 % à 1 852 854 passagers - hors transit). Par ailleurs, l’activité au sein de l’hôtellerie est en constante progression. Le nombre de nuitées est en hausse (+8,6 % à 1 297 milliers de nuits).
À la suite des ouragans dans la sous-région, la Martinique a également bénéficié d’un effet report de certaines destinations. Le maintien du dynamisme de l’activité touristique dans les mois à venir pourrait avoir de nombreux effets d’entrainement positifs sur les autres secteurs, actuellement à la recherche d’un nouveau souffle
Pour découvrir toute l'étude cliquez ici.
Difficultés persistantes pour le BTP et l’industrie.La conjoncture du secteur secondaire semble durablement dégradée.
Les indicateurs relatifs aux secteurs du BTP et de l’industrie témoignent d’un repli d’activité en 2017. Les ventes de ciment se contractent de 3,4 %. Les attestations de conformité électrique pour les logements neufs baissent de 15,1 % (Consuel). Le secteur fait toujours face à l’absence de chantiers structurants et à la faiblesse de la commande, tant publique que privée.
L’activité commerciale reste atone
Les professionnels du secteur du commerce font encore part d’une activité peu dynamique en 2017. L’instabilité de la demande ne favorise pas l’essor de l’activité commerciale. Le chiffre d’affaires global des hypermarchés accuse une légère baisse (-1,2 %). Les chefs d’entreprises déplorent la dégradation de leurs charges d’exploitation et l’allongement des délais de paiement. Cela étant, avec le fort développement du tourisme, les entrepreneurs pourraient regagner en optimisme.
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En 2017, la Martinique a reçu 1 041 139 visiteurs (+18,5 %), soit la meilleure performance depuis 1998. Suivant un rythme de croissance soutenu, le nombre de croisiéristes atteint 453 364 (+40,0 %).
Le placement de la Martinique en tête de ligne de plusieurs croisières et l’ouverture, ou la reconduction, de nouvelles liaisons aériennes régionales et internationales, se traduisent par une progression de fréquentation à l’aéroport Aimé Césaire (+3,0 % à 1 852 854 passagers - hors transit). Par ailleurs, l’activité au sein de l’hôtellerie est en constante progression. Le nombre de nuitées est en hausse (+8,6 % à 1 297 milliers de nuits).
À la suite des ouragans dans la sous-région, la Martinique a également bénéficié d’un effet report de certaines destinations. Le maintien du dynamisme de l’activité touristique dans les mois à venir pourrait avoir de nombreux effets d’entrainement positifs sur les autres secteurs, actuellement à la recherche d’un nouveau souffle
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