Source Mairie Info / https://www.maire-info.com/
Les Atlas de la biodiversité communale (ABC) ont été mis en place en 2010 par le ministère de l’Environnement, et font, depuis 2017, l’objet d’un appel à projets annuel piloté par l’Office français de la biodiversité, en partenariat avec l’AMF, Régions de France, les Dreal et de nombreuses associations de défense de la nature (France nature environnement, Ligue de protection des oiseaux, etc.). Portés par des communes ou des EPCI, 153 projets d’ABC ont déjà vu le jour, impliquant 1 407 communes.
À quoi ça sert ?
Ces atlas, rappelle l’OFB, ne sont pas que de simples « inventaires naturalistes » des différentes espèces existant sur un territoire : ils permettent d’élaborer « une cartographie des enjeux de biodiversité à l’échelle d’un territoire » et constituent « un outil d’information et d’aide à la décision ».
La démarche répond donc à un triple objectif : « Mieux connaître la biodiversité d’un territoire et identifier les enjeux spécifiques qui y sont liés ; sensibiliser et mobiliser les élus, les acteurs socio-économiques et les citoyens à la préservation de cette biodiversité ; intégrer les enjeux de biodiversité en amont des différentes démarches d'aménagement et de gestion du territoire. »
La réalisation d’un ABC doit donner lieu à trois productions : un « inventaire naturaliste de terrain », une cartographie des enjeux de la biodiversité, et enfin des « publications, rapports ou annexes » sur la mise en œuvre de l’ABC « et les perspectives qui en découlent ».
Le gouvernement met à disposition des élus un méthodologique (téléchargeable ci-dessous) expliquant l’objectif de la démarche, les stratégies à mettre en œuvre, l’animation du projet, etc. L’un des intérêts de cette démarche est qu’elle peut être très participative, et associer à la réalisation des inventaires les habitants et les enfants des écoles.
Un site internet recense tous les atlas réalisés en métropole et outre-mer et permet d’y accéder.
Combien ça coûte ?
L’OFB estime le coût moyen de réalisation d’un ABC entre « 15 000 et 30 000 euros », parfois plus en fonction de la superficie du territoire, de sa complexité, etc.
Ces coûts peuvent donc être pris en charge : dans le cadre du Plan de relance, l’État consacre cette année 8 millions d’euros aux porteurs de projets en faveur de la biodiversité : 4 millions pour la restauration des écosystèmes (appel à projets « MobBiodiv'Restauration » ), et 4 autres pour les ABC.
Les projets peuvent aussi bien être portés par des communes que par des EPCI, et devront s’étendre sur 24 à 36 mois à partir de la contractualisation avec l’OFB.
Les communes et intercommunalités intéressées ont jusqu’au 15 mars pour candidater à cet appel à projets, et peuvent le faire via une plate-forme internet dédiée.
F.L.
Télécharger le guide méthodologique.
À quoi ça sert ?
Ces atlas, rappelle l’OFB, ne sont pas que de simples « inventaires naturalistes » des différentes espèces existant sur un territoire : ils permettent d’élaborer « une cartographie des enjeux de biodiversité à l’échelle d’un territoire » et constituent « un outil d’information et d’aide à la décision ».
La démarche répond donc à un triple objectif : « Mieux connaître la biodiversité d’un territoire et identifier les enjeux spécifiques qui y sont liés ; sensibiliser et mobiliser les élus, les acteurs socio-économiques et les citoyens à la préservation de cette biodiversité ; intégrer les enjeux de biodiversité en amont des différentes démarches d'aménagement et de gestion du territoire. »
La réalisation d’un ABC doit donner lieu à trois productions : un « inventaire naturaliste de terrain », une cartographie des enjeux de la biodiversité, et enfin des « publications, rapports ou annexes » sur la mise en œuvre de l’ABC « et les perspectives qui en découlent ».
Le gouvernement met à disposition des élus un méthodologique (téléchargeable ci-dessous) expliquant l’objectif de la démarche, les stratégies à mettre en œuvre, l’animation du projet, etc. L’un des intérêts de cette démarche est qu’elle peut être très participative, et associer à la réalisation des inventaires les habitants et les enfants des écoles.
Un site internet recense tous les atlas réalisés en métropole et outre-mer et permet d’y accéder.
Combien ça coûte ?
L’OFB estime le coût moyen de réalisation d’un ABC entre « 15 000 et 30 000 euros », parfois plus en fonction de la superficie du territoire, de sa complexité, etc.
Ces coûts peuvent donc être pris en charge : dans le cadre du Plan de relance, l’État consacre cette année 8 millions d’euros aux porteurs de projets en faveur de la biodiversité : 4 millions pour la restauration des écosystèmes (appel à projets « MobBiodiv'Restauration » ), et 4 autres pour les ABC.
Les projets peuvent aussi bien être portés par des communes que par des EPCI, et devront s’étendre sur 24 à 36 mois à partir de la contractualisation avec l’OFB.
Les communes et intercommunalités intéressées ont jusqu’au 15 mars pour candidater à cet appel à projets, et peuvent le faire via une plate-forme internet dédiée.
F.L.
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