Objet : Martinique, la fermeture définitive d’hôtels continue dans notre département…
Mesdames, Messieurs,
Le Lamentin, le 13 juin 2014
Je viens d’être informé qu’une structure hôtelière martiniquaise – une de plus ! – va fermer de façon imminente.
Il s’agit de la cession d’un de nos grands hôtels à un acquéreur, suivie de sa fermeture à très court terme, en vue d’un projet de démolition puis de reconstruction.
Cette annonce serait un très mauvais signal pour le secteur du tourisme et l’ensemble des professionnels, qui souhaitent aujourd’hui, vous exprimer à travers ce courrier, leur inquiétude grandissante, face à la dégradation constante de l’hôtellerie.
Nous avons dans le passé, et à plusieurs reprises, alerté les autorités. A ce jour, malgré l’écoute dont nous semblons faire l’objet, nous ne parvenons toujours pas à obtenir les réponses qu’exigent l’urgence et la gravité de la situation.
Cette année, la fermeture d’un nouvel hôtel du Nord de la Martinique, outre le signal catastrophique adressé à l’ensemble du marché, nous inquiète d’autant plus, que nous savons que, à chaque fermeture (Leyritz, Méridien, Anchorage, Diamond Rock), et malgré les promesses faites il s’est avéré impossible de rouvrir ces établissements.
Nous savons que sauf à mettre en œuvre en urgence un véritable projet visant à modifier le modèle économique, cette hécatombe ne s’arrêtera pas là, d’autres hôtels sont menacés de fermeture, la grande majorité des établissements étant aujourd’hui déficitaires.
Par ailleurs, le Nord de la Martinique est une zone, dont le développement, en raison du retard pris, a été identifié comme prioritaire. Ceci évidemment ne fait que renforcer la nécessité de trouver une alternative à cette fermeture qui se traduirait par la disparition de nombreux emplois.
Nous en appelons donc à la tenue dans les meilleurs délais d’une réunion de crise afin d’éviter la fermeture de cette structure et d’obtenir toutes les garanties quant à sa destination future et à la préservation de l’emploi.
Comptant sur votre écoute et votre soutien, je vous adresse, Mesdames, Messieurs, l’assurance de mes salutations distinguées.
Yan MONPLAISIR Vice-Président du GIHDOM
Copies à :
George PAU-LANGEVIN (Ministre des Outres-Mers)
Fleur PELLERIN (Secrétaire d’état chargée du Commerce extérieur, de la promotion du Tourisme et des Français de l’étranger),
Serge LETCHIMY (Président du Conseil Régional de la Martinique)
Laurent PREVOST (Préfet de la Région Martinique)
Alfred MARIE-JEANNE (Député)
Bruno Nestor AZEROT (Député)
Jean-Philippe NILOR (Député)
Serge LARCHER (Sénateur)
Mesdames, Messieurs,
Le Lamentin, le 13 juin 2014
Je viens d’être informé qu’une structure hôtelière martiniquaise – une de plus ! – va fermer de façon imminente.
Il s’agit de la cession d’un de nos grands hôtels à un acquéreur, suivie de sa fermeture à très court terme, en vue d’un projet de démolition puis de reconstruction.
Cette annonce serait un très mauvais signal pour le secteur du tourisme et l’ensemble des professionnels, qui souhaitent aujourd’hui, vous exprimer à travers ce courrier, leur inquiétude grandissante, face à la dégradation constante de l’hôtellerie.
Nous avons dans le passé, et à plusieurs reprises, alerté les autorités. A ce jour, malgré l’écoute dont nous semblons faire l’objet, nous ne parvenons toujours pas à obtenir les réponses qu’exigent l’urgence et la gravité de la situation.
Cette année, la fermeture d’un nouvel hôtel du Nord de la Martinique, outre le signal catastrophique adressé à l’ensemble du marché, nous inquiète d’autant plus, que nous savons que, à chaque fermeture (Leyritz, Méridien, Anchorage, Diamond Rock), et malgré les promesses faites il s’est avéré impossible de rouvrir ces établissements.
Nous savons que sauf à mettre en œuvre en urgence un véritable projet visant à modifier le modèle économique, cette hécatombe ne s’arrêtera pas là, d’autres hôtels sont menacés de fermeture, la grande majorité des établissements étant aujourd’hui déficitaires.
Par ailleurs, le Nord de la Martinique est une zone, dont le développement, en raison du retard pris, a été identifié comme prioritaire. Ceci évidemment ne fait que renforcer la nécessité de trouver une alternative à cette fermeture qui se traduirait par la disparition de nombreux emplois.
Nous en appelons donc à la tenue dans les meilleurs délais d’une réunion de crise afin d’éviter la fermeture de cette structure et d’obtenir toutes les garanties quant à sa destination future et à la préservation de l’emploi.
Comptant sur votre écoute et votre soutien, je vous adresse, Mesdames, Messieurs, l’assurance de mes salutations distinguées.
Yan MONPLAISIR Vice-Président du GIHDOM
Copies à :
George PAU-LANGEVIN (Ministre des Outres-Mers)
Fleur PELLERIN (Secrétaire d’état chargée du Commerce extérieur, de la promotion du Tourisme et des Français de l’étranger),
Serge LETCHIMY (Président du Conseil Régional de la Martinique)
Laurent PREVOST (Préfet de la Région Martinique)
Alfred MARIE-JEANNE (Député)
Bruno Nestor AZEROT (Député)
Jean-Philippe NILOR (Député)
Serge LARCHER (Sénateur)