C'est ce qu'affirme la page du gouvernement sur le site https://www.vie-publique.fr/
La transformation des modes de vie, la diminution des temps de cuisine et de repas, l’intérêt porté aux relations entre l’alimentation et la santé, la prise en considération du bien-être animal, la prise de conscience de l’impact de l’élevage sur l’environnement et le climat... Tous ces facteurs concourent à la réduction de la consommation de viande qui devrait se poursuivre encore dans les années futures.
Afin d'en mesurer l’impact sur la filière viande et plus généralement sur l’ensemble de la production agricole, le Centre d’études et de prospective du ministère de l’agriculture et de l’alimentation a réalisé des simulations à partir des préconisations du programme national nutrition santé (PNNS4, 2019-2023)(nouvelle fenêtre).
Vous pouvez télécharger le document d'explication.
Afin d'en mesurer l’impact sur la filière viande et plus généralement sur l’ensemble de la production agricole, le Centre d’études et de prospective du ministère de l’agriculture et de l’alimentation a réalisé des simulations à partir des préconisations du programme national nutrition santé (PNNS4, 2019-2023)(nouvelle fenêtre).
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La viande de boucherie est particulièrement touchée passant d’une consommation de 58 grammes par personne et par jour en 2007 à 46 g par jour en 2016, la charcuterie de 35g/j à 29g/j. La fréquence de la consommation carnée a également baissé puisque les Français mangeaient à peu près trois fois par semaine de la viande en 2007 et deux fois par semaine en 2016
La consommation de viande n’est plus un symbole de richesse. Au contraire, ce sont les catégories sociales supérieures qui consomment le moins de viande passant de 140g/j à 113g/j soit une baisse de 19% entre 2007 et 2016.
Les 18-24 ans sont les plus gros consommateurs, en quantité et en fréquence, privilégiant les produits transformés qui incluent des produits carnés comme pour les sandwichs, les pizzas, les burgers (37g/j) mais aussi la viande de boucherie (46g/j).
Plus les Français vieillissent et moins ils mangent de viande tant en quantité qu'en fréquence (au-delà de 65 ans en dessous de 130g/j et moins de dix fois par semaine).
Plus les Français vieillissent et moins ils mangent de viande tant en quantité qu'en fréquence (au-delà de 65 ans en dessous de 130g/j et moins de dix fois par semaine).