« Mme le Maire, Chers(es) Collègues,
L’écrivain André SUARES disait qu’«En Politique, la Sagesse est de ne point répondre
aux questions. L’art, de ne pas se les laisser poser ».
Cependant, l’enlisement du conflit politico-syndical au Parc Naturel de Martinique (PNM) et votre engagement politique auprès du DGS m’autorisent à vous interpeller publiquement et à faire appel à votre sagesse !
Depuis le début du litige qui oppose le DGS à l’autorité territoriale, vous vous activez inlassablement pour défendre l’indéfendable sans trop vous soucier des 130 agents non-grévistes (130/149) qui attendent de vous un appel à la raison. Face au délit manifeste d’entrave à leur liberté de travail, vous persistez à soutenir leurs agresseurs et les méthodes d’un syndicat CDMT-CTM (étranger à l’institution) qui continue à regarder la Martinique sous le prisme d’un logiciel du siècle dernier. Visiblement, les deux ordonnances du Juge des Référés enjoignant M. BRITHMER et le syndicat CDMT-CTM à libérer les accès du siège et à quitter les lieux, vous laissent muette(ts) alors qu’il y avait là l’opportunité d’un rappel à la règle et d’une reprise du travail dès le 3 novembre 2017.
Le coût de votre silencieuse complicité s’élève à 860.000 € pour les deux mois de salaires MANDATES aux agents grévistes et … non-grévistes. C’est de l’argent public dilapidé qui, par ces temps difficiles, aurait pu servir à des actions plus productives, au financement des nombreuses associations dans le besoin, voire même aux Collectivités en difficulté. Car, à l’instar du Morne Rouge, elles ne sont pas toutes à jour de leurs cotisations obligatoires auprès du PNM…
En relayant quotidiennement les initiatives de M. BRITHMER, allant même à lui servir de prête-nom numérique pour tenter des « coups médiatiques » visant à « déchouker le Président BOUTRIN », vous n’honorez ni l’image du Parc Naturel ni l’idée de responsabilité que l’on est en droit d’attendre d’une politique de votre rang.
Car, s’il s’agissait d’un simple conflit du travail et d’un licenciement abusif, pourquoi M. le DGS n’a-t-il pas saisi d’emblée la juridiction compétente pour défendre sa cause ? Quelle aurait-été votre attitude si votre DGS ne mettait pas en œuvre des délibérations votées par le Conseil municipal du Morne Rouge et qu’il s’octroyait des congés sans votre autorisation ?
En réalité, au-delà de votre solidarité péléenne avec le DGS, en mauvais perdants, vos collègues et vous, avez saisi là l’opportunité de régler vos comptes politiques avec le Président du Parc Naturel, Conseiller exécutif et membre actif de la majorité du Président A. MARIE-JEANNE. Pour ce faire, vous évoquez à la fois des problèmes de management et de démocratie interne.
Alors, parlons-en !
S’agissant du management des agents du Parc Naturel, que pensez-vous de l’audit du Cabinet Parisien ACCES Conseil daté de 2014 qui met en cause directement le management de M. BRITHMER (eh oui !) et qui diagnostique une réelle souffrance au travail des agents du Parc Naturel … depuis l’année 2014 ?
Curieusement, il n’y a aucune trace de cet audit dans les archives ou ordinateurs du Parc Naturel de Martinique. Ceux qui se sont chargés de les supprimer ont laissé deux factures payées à l’ordre de ce cabinet d’expertise pour un montant total de 11 175 €.
Que pensez-vous également du quasi triplement du nombre d’agents en une mandature (de 69 agents en janvier 2010 à 174 en décembre 2015) sans que le DGS n’alerte sur les conséquences financières d’un tel recrutement dans le budget de fonctionnement du Parc ? Durant ces 6 années (2010 à 2015) la masse salariale est passée de 2,3 millions d’€ à 4,8 M€. Une partie de ces agents craint à tort, un non renouvellement de contrat et témoigne devant les caméras d’un prétendu climat délétère au PNM.
Venons-en à vos accusations fallacieuses de violation des statuts qui font l’objet d’une campagne immonde de graffitis et d’un lamentable lynchage médiatique.
Après avoir réclamé à cor et à cri une session extraordinaire du Comité syndical, vous n’y étiez pas majoritaires ni en nombre d’élus ni en nombre de voix (91/83). Vous l’avez vite constaté et décidé de quitter la réunion au moment même où le Président Alfred MARIE-JEANNE s’apprêtait à prendre la parole. Vous lui avez manqué de respect et aujourd’hui, dans un énième numéro médiatique, vous sollicitez un rendez-vous auprès de lui. Comprenne qui pourra !

Or, vous avez perdu là, l’occasion d’un vrai débat sur le licenciement du DGS. Vous portez donc l’entière responsabilité de ce rendez-vous raté du Vendredi 17 novembre 2017 car vos arguments sur le formalisme de la convocation n’ont aucun fondement juridique.
Au final, Madame le Maire (et … aux élus PPM / EPMN), au risque de vous tromper de combat ou d’époque, je vous rappelle qu’il y a un temps pour tout et que nous ne pouvons pas être en permanence dans des confrontations électoralistes.
Les urnes ont parlé le 13 décembre 2015 et mon élection à la Présidence du Parc Naturel demeure intimement liée à mon mandat de Conseiller exécutif à la CTM. Dès lors, vous ne pouvez pas, par votre seule volonté et celle de vos amis PPM / EPMN, remettre en cause des décisions qui relèvent des prérogatives de l’autorité territoriale.
En l’espèce, ni l’intéressé, ni vous (ou moi-même) ne sommes en mesure de qualifier d’abusif ou non, le licenciement du DGS. Seul le juge administratif est compétent en la matière. Laissons-le dire le droit et sortons de cette absurde situation de blocage au Parc Naturel de Martinique et à la CTM.
Recevez, Madame le Maire, Chers(es) Collègues, l’expression de mes sentiments respectueux.
Le Président
Louis BOUTRIN »
aux questions. L’art, de ne pas se les laisser poser ».
Cependant, l’enlisement du conflit politico-syndical au Parc Naturel de Martinique (PNM) et votre engagement politique auprès du DGS m’autorisent à vous interpeller publiquement et à faire appel à votre sagesse !
Depuis le début du litige qui oppose le DGS à l’autorité territoriale, vous vous activez inlassablement pour défendre l’indéfendable sans trop vous soucier des 130 agents non-grévistes (130/149) qui attendent de vous un appel à la raison. Face au délit manifeste d’entrave à leur liberté de travail, vous persistez à soutenir leurs agresseurs et les méthodes d’un syndicat CDMT-CTM (étranger à l’institution) qui continue à regarder la Martinique sous le prisme d’un logiciel du siècle dernier. Visiblement, les deux ordonnances du Juge des Référés enjoignant M. BRITHMER et le syndicat CDMT-CTM à libérer les accès du siège et à quitter les lieux, vous laissent muette(ts) alors qu’il y avait là l’opportunité d’un rappel à la règle et d’une reprise du travail dès le 3 novembre 2017.
Le coût de votre silencieuse complicité s’élève à 860.000 € pour les deux mois de salaires MANDATES aux agents grévistes et … non-grévistes. C’est de l’argent public dilapidé qui, par ces temps difficiles, aurait pu servir à des actions plus productives, au financement des nombreuses associations dans le besoin, voire même aux Collectivités en difficulté. Car, à l’instar du Morne Rouge, elles ne sont pas toutes à jour de leurs cotisations obligatoires auprès du PNM…
En relayant quotidiennement les initiatives de M. BRITHMER, allant même à lui servir de prête-nom numérique pour tenter des « coups médiatiques » visant à « déchouker le Président BOUTRIN », vous n’honorez ni l’image du Parc Naturel ni l’idée de responsabilité que l’on est en droit d’attendre d’une politique de votre rang.
Car, s’il s’agissait d’un simple conflit du travail et d’un licenciement abusif, pourquoi M. le DGS n’a-t-il pas saisi d’emblée la juridiction compétente pour défendre sa cause ? Quelle aurait-été votre attitude si votre DGS ne mettait pas en œuvre des délibérations votées par le Conseil municipal du Morne Rouge et qu’il s’octroyait des congés sans votre autorisation ?
En réalité, au-delà de votre solidarité péléenne avec le DGS, en mauvais perdants, vos collègues et vous, avez saisi là l’opportunité de régler vos comptes politiques avec le Président du Parc Naturel, Conseiller exécutif et membre actif de la majorité du Président A. MARIE-JEANNE. Pour ce faire, vous évoquez à la fois des problèmes de management et de démocratie interne.
Alors, parlons-en !
S’agissant du management des agents du Parc Naturel, que pensez-vous de l’audit du Cabinet Parisien ACCES Conseil daté de 2014 qui met en cause directement le management de M. BRITHMER (eh oui !) et qui diagnostique une réelle souffrance au travail des agents du Parc Naturel … depuis l’année 2014 ?
Curieusement, il n’y a aucune trace de cet audit dans les archives ou ordinateurs du Parc Naturel de Martinique. Ceux qui se sont chargés de les supprimer ont laissé deux factures payées à l’ordre de ce cabinet d’expertise pour un montant total de 11 175 €.
Que pensez-vous également du quasi triplement du nombre d’agents en une mandature (de 69 agents en janvier 2010 à 174 en décembre 2015) sans que le DGS n’alerte sur les conséquences financières d’un tel recrutement dans le budget de fonctionnement du Parc ? Durant ces 6 années (2010 à 2015) la masse salariale est passée de 2,3 millions d’€ à 4,8 M€. Une partie de ces agents craint à tort, un non renouvellement de contrat et témoigne devant les caméras d’un prétendu climat délétère au PNM.
Venons-en à vos accusations fallacieuses de violation des statuts qui font l’objet d’une campagne immonde de graffitis et d’un lamentable lynchage médiatique.
Après avoir réclamé à cor et à cri une session extraordinaire du Comité syndical, vous n’y étiez pas majoritaires ni en nombre d’élus ni en nombre de voix (91/83). Vous l’avez vite constaté et décidé de quitter la réunion au moment même où le Président Alfred MARIE-JEANNE s’apprêtait à prendre la parole. Vous lui avez manqué de respect et aujourd’hui, dans un énième numéro médiatique, vous sollicitez un rendez-vous auprès de lui. Comprenne qui pourra !

Or, vous avez perdu là, l’occasion d’un vrai débat sur le licenciement du DGS. Vous portez donc l’entière responsabilité de ce rendez-vous raté du Vendredi 17 novembre 2017 car vos arguments sur le formalisme de la convocation n’ont aucun fondement juridique.
Au final, Madame le Maire (et … aux élus PPM / EPMN), au risque de vous tromper de combat ou d’époque, je vous rappelle qu’il y a un temps pour tout et que nous ne pouvons pas être en permanence dans des confrontations électoralistes.
Les urnes ont parlé le 13 décembre 2015 et mon élection à la Présidence du Parc Naturel demeure intimement liée à mon mandat de Conseiller exécutif à la CTM. Dès lors, vous ne pouvez pas, par votre seule volonté et celle de vos amis PPM / EPMN, remettre en cause des décisions qui relèvent des prérogatives de l’autorité territoriale.
En l’espèce, ni l’intéressé, ni vous (ou moi-même) ne sommes en mesure de qualifier d’abusif ou non, le licenciement du DGS. Seul le juge administratif est compétent en la matière. Laissons-le dire le droit et sortons de cette absurde situation de blocage au Parc Naturel de Martinique et à la CTM.
Recevez, Madame le Maire, Chers(es) Collègues, l’expression de mes sentiments respectueux.
Le Président
Louis BOUTRIN »
COMMUNIQUÉ CDMT/CGTM 28 novembre 2017
Les salariés grévistes du PNRM et leurs syndicats (CDMT, CGTM) réaffirment leur volonté d’une médiation pour sortir du conflit engagé, il y a 49 jours.
Nous prenons l’engagement de quitter l’agora Frantz Fanon de la CTM, à la minute qui suivra la nomination concertée du ou des médiateurs ayant obtenu l’accord des parties.
Pour la délégation syndicale.
CDMT : Philippe Pierre-Charles
CGTM : Willy Delor
En post scriptum :
La CTM sous direction de Francis Carole a interdit, gros bras à l'appui, au photographe de France Antilles d'aller voir les grévistes. Devant son insubordination, il s'est fait raccompagner manu militari par 3 gardes du corps.
Nous prenons l’engagement de quitter l’agora Frantz Fanon de la CTM, à la minute qui suivra la nomination concertée du ou des médiateurs ayant obtenu l’accord des parties.
Pour la délégation syndicale.
CDMT : Philippe Pierre-Charles
CGTM : Willy Delor
En post scriptum :
La CTM sous direction de Francis Carole a interdit, gros bras à l'appui, au photographe de France Antilles d'aller voir les grévistes. Devant son insubordination, il s'est fait raccompagner manu militari par 3 gardes du corps.