De ce débat sont nées plusieurs idées, comme la mise en place d’une cartographie des acteurs de l’écosystème afin de repérer où sont les manques et les compléter, la création d’un Conseil interministériel du numérique, comme cela existe pour la Mer (CIMer)... Autrement dit s’organiser de manière collaborative.
Le gouvernement en est conscient. Le Sdan (Schéma directeur d'aménagement numérique) va dans ce sens. De même que le programme Smart Polynesia 2025. Ce document liste 118 mesures que le gouvernement doit arrêter. Parmi elles, la connexion de toutes les Tuamotu et des îles Marquises au travers du câble numérique. Montant du budget : 10 milliards de francs pacifiques français (XPF), soit 0,08 Md d’euros, à dépenser sur les prochaines années pour parfaire la sécurité du réseau et la poursuite de la pose de la fibre optique.
A cela, il faut ajouter 200 M XPF (1,7 M€) par an dans le cadre de "Smart Polynesia" sur une période de 5 à 6 ans.
De son côté, OPEN, Organisation des Professionnels de l’Économie Numérique, créé en 2011, s'active également pour faire rattraper le retard. "Nous lançons des études sectorielles pour calculer l’effet de levier du numérique en matière de croissance d’activité", annonce Vincent Fabre, président d’OPEN.
… PETIT À PETIT
L'ambition est belle, reste maintenant à faire travailler les grands acteurs de concert. Et cela risque de prendre encore du temps, le temps que l’archipel s’organise. Et que les guerres de pouvoir ou de monopole s’apaisent. Stéphane Chin Loy est lucide : "Nous sommes conscients que nous ne pourrons pas doubler le PIB à moyen terme, mais nous misons sur une croissance de 20 à 30% dans 5 ans à venir".
Mais c’est maintenant que tout se joue, martèle Muriel Pontarollo, AMOA du Digital Festival Tahiti : "Si tout le monde attend que les uns et les autres bougent et se mettent d’accord, on n’y arrivera pas. Il faut se donner les moyens d’avancer en convergence et de passer à l’action." Et ne pas hésiter à prendre des risques.
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Le gouvernement en est conscient. Le Sdan (Schéma directeur d'aménagement numérique) va dans ce sens. De même que le programme Smart Polynesia 2025. Ce document liste 118 mesures que le gouvernement doit arrêter. Parmi elles, la connexion de toutes les Tuamotu et des îles Marquises au travers du câble numérique. Montant du budget : 10 milliards de francs pacifiques français (XPF), soit 0,08 Md d’euros, à dépenser sur les prochaines années pour parfaire la sécurité du réseau et la poursuite de la pose de la fibre optique.
A cela, il faut ajouter 200 M XPF (1,7 M€) par an dans le cadre de "Smart Polynesia" sur une période de 5 à 6 ans.
De son côté, OPEN, Organisation des Professionnels de l’Économie Numérique, créé en 2011, s'active également pour faire rattraper le retard. "Nous lançons des études sectorielles pour calculer l’effet de levier du numérique en matière de croissance d’activité", annonce Vincent Fabre, président d’OPEN.
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L'ambition est belle, reste maintenant à faire travailler les grands acteurs de concert. Et cela risque de prendre encore du temps, le temps que l’archipel s’organise. Et que les guerres de pouvoir ou de monopole s’apaisent. Stéphane Chin Loy est lucide : "Nous sommes conscients que nous ne pourrons pas doubler le PIB à moyen terme, mais nous misons sur une croissance de 20 à 30% dans 5 ans à venir".
Mais c’est maintenant que tout se joue, martèle Muriel Pontarollo, AMOA du Digital Festival Tahiti : "Si tout le monde attend que les uns et les autres bougent et se mettent d’accord, on n’y arrivera pas. Il faut se donner les moyens d’avancer en convergence et de passer à l’action." Et ne pas hésiter à prendre des risques.
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