Tout le monde a noté que la macronie a constitué la cible politique de ce mouvement social assez atypique qui a interpellé le mouvement ouvrier d'autant plus fort que les dirigeants de celui-ci n'ont pris aucune initiative autonome laissant une place aussi minoritaire que visible à certains éléments de l'extrême droite. Une réflexion s'impose pour l'aile gauche du mouvement ouvrier dont font partie nos camarades du Nouveau Parti Anticapitaliste.
Il faut toute l'arrogance bien connue du sieur Macron pour pousser des cris menaçants contre les Réunionnais entrés avec radicalité dans la danse. Cette détermination provient évidemment de la gravité de la situation où le taux de personnes en dessous du seuil de pauvreté tourne autour de 40% et où le taux de chômage est plus proche des 30 % que des 20% !
La colère réunionnaise est évidemment liée aussi au sentiment de beaucoup de Réunionnais d'être des Français mais entièrement à part. Et ce n'est pas la répression brandie par l'Etat qui y changera quoi que ce soit.
En Martinique, le caractère trop superficiel des rapports unitaires entre les organisations syndicales et politiques de lutte ne permet pas une réflexion commune pour définir et mettre en pratique une position combative à la hauteur des enjeux et des problèmes en grande partie communs.
Samedi 24, la nouvelle manifestation de rue à l'appel de Yvon Joseph Henri et son association de consommateurs n'a malheureusement pas provoqué le déclic espéré. Le pouvoir politique et les classes dominantes auraient bien tort de croire exclue toute explosion sociale dans le pays ! Notre rôle n'est bien sûr pas de les mettre en garde mais d'interpeller le mouvement ouvrier et populaire sur les responsabilités qu'il se doit d'assumer avec succès.
Qu’il généralise et qu’il renforce l'esprit du travail commun comme celui qui anime, par exemple, le Lyannaj pou dépolié Matinik. Pour notre santé, pour l'emploi, pour le pouvoir d'achat, pour l'école, pour le logement, le transport, bref pour vivre, travailler, décider au pays.
La colère réunionnaise est évidemment liée aussi au sentiment de beaucoup de Réunionnais d'être des Français mais entièrement à part. Et ce n'est pas la répression brandie par l'Etat qui y changera quoi que ce soit.
En Martinique, le caractère trop superficiel des rapports unitaires entre les organisations syndicales et politiques de lutte ne permet pas une réflexion commune pour définir et mettre en pratique une position combative à la hauteur des enjeux et des problèmes en grande partie communs.
Samedi 24, la nouvelle manifestation de rue à l'appel de Yvon Joseph Henri et son association de consommateurs n'a malheureusement pas provoqué le déclic espéré. Le pouvoir politique et les classes dominantes auraient bien tort de croire exclue toute explosion sociale dans le pays ! Notre rôle n'est bien sûr pas de les mettre en garde mais d'interpeller le mouvement ouvrier et populaire sur les responsabilités qu'il se doit d'assumer avec succès.
Qu’il généralise et qu’il renforce l'esprit du travail commun comme celui qui anime, par exemple, le Lyannaj pou dépolié Matinik. Pour notre santé, pour l'emploi, pour le pouvoir d'achat, pour l'école, pour le logement, le transport, bref pour vivre, travailler, décider au pays.