Dans la cour de la Maison des Syndicats, sous l’œil du buste de bronze représentant le militant de la cause sociale du Peuple Martiniquais Victor LAMON, une foule de plus de 5000 personnes vêtues de rouge, symbole de ce Février de l’espoir attendait la venue du Collectif et des militants du LKP qui s’étaient déplacés.
Au bout d’une attente de deux heures, la foule curieuse et assoiffée du sa ka passé, a reçu avec ovation les représentants du LKP, soient trois membres appartenant aux syndicats de l’eau, association écologique et UGTG. (Union Générale des Travailleurs Guadeloupéens). Ils ont à tour de rôle rappelé la détermination pour laquelle nos deux Peuples ne doivent faillir, montrer comment la mobilisation massive tant ici qu’en Guadeloupe devait rester la soupape de la lutte sociale et le levier de négociations réussies.
Pour tous ses militants syndicaux, le « ensem ensem pou la victoir » ne doit pas être entamée par une lutte émaillée d’incidents lourdement réprimés par l’Etat colonial. Une mobilisation tant dans ses expressions, sa durée et ses composantes révèle la prise de conscience d’une situation sociale, économique et politique plus qu’insupportable. La marche en arrière n’est plus possible ni pensable et les Martiniquais l’ont bien compris à partir de quelques points précis développés par le militant du LKP-eau. L’injustice sociale et le non respect du droit par le système étatique complice des Pwofitsyon de trop nombreux syndicats de l’eau, ne seront plus tolérés. Ceux-ci agissant comme des pompes à injection pour le compte de gens venus d’ailleurs, lesquels s’enrichissent en accroissant la paupérisation des antillais.
Des propos qui mettaient en évidence que le système de l’Habitation est encore le marqueur des départements - colonies de la France d’Amérique et d’ailleurs. Les exemples des dérives d’un système qui continuent à spolier les Peuples des vieilles colonies ont été largement énumérés. Le syndicaliste Albéric Marcelin rappelait par exemple que le 1% de la TVA prélevé sur les Antilles au nom du renouvellement des emplois, se retrouvait dans des fonds non réinvestis dans les DOM. Une escroquerie manifeste organisée par les voyous de la République avec le silence complice de nos décideurs, toutes tendances politiques confondues.
Les élus du Peuple ont été, eux aussi largement interpelés sur leur mission et leur efficacité, voire mis en cause. Et sans ambiguïté les intervenants ont laissé clairement entendre que sans résultats dans leur démarche, ils seront sanctionnés. Ils devront ramener des résultats positifs sur les dossiers sensibles mis en première ligne par le Collectif du 5 février 2009. Le Travaillez plus pour maintenir vos sièges en mairie, et aux assemblées et au Palais Bourbon est le message lancé par la rue.
Un membre du C5F a rappelé les chausse-trapes mises en place par la grande distribution avant de signer l’avenant sur 100 familles de produits, ce mardi 17 février. En tout cas, rien n’est encore gagné pour les travailleurs, il reste à finaliser la liste de ces produits. L’autre solution revendiquée - pour l’instant timidement- est la lutte contre la dépendance alimentaire.
Ce Février 2009 porteur d’espérance impose au Peuple martiniquais une révolution dans le regard qu’il porte sur lui-même et sur ses comportements dans les actes de tous les jours.
Ce qui est sûr, c’est que plus rien ne sera comme avant après ce Février de l’espoir.
Au bout d’une attente de deux heures, la foule curieuse et assoiffée du sa ka passé, a reçu avec ovation les représentants du LKP, soient trois membres appartenant aux syndicats de l’eau, association écologique et UGTG. (Union Générale des Travailleurs Guadeloupéens). Ils ont à tour de rôle rappelé la détermination pour laquelle nos deux Peuples ne doivent faillir, montrer comment la mobilisation massive tant ici qu’en Guadeloupe devait rester la soupape de la lutte sociale et le levier de négociations réussies.
Pour tous ses militants syndicaux, le « ensem ensem pou la victoir » ne doit pas être entamée par une lutte émaillée d’incidents lourdement réprimés par l’Etat colonial. Une mobilisation tant dans ses expressions, sa durée et ses composantes révèle la prise de conscience d’une situation sociale, économique et politique plus qu’insupportable. La marche en arrière n’est plus possible ni pensable et les Martiniquais l’ont bien compris à partir de quelques points précis développés par le militant du LKP-eau. L’injustice sociale et le non respect du droit par le système étatique complice des Pwofitsyon de trop nombreux syndicats de l’eau, ne seront plus tolérés. Ceux-ci agissant comme des pompes à injection pour le compte de gens venus d’ailleurs, lesquels s’enrichissent en accroissant la paupérisation des antillais.
Des propos qui mettaient en évidence que le système de l’Habitation est encore le marqueur des départements - colonies de la France d’Amérique et d’ailleurs. Les exemples des dérives d’un système qui continuent à spolier les Peuples des vieilles colonies ont été largement énumérés. Le syndicaliste Albéric Marcelin rappelait par exemple que le 1% de la TVA prélevé sur les Antilles au nom du renouvellement des emplois, se retrouvait dans des fonds non réinvestis dans les DOM. Une escroquerie manifeste organisée par les voyous de la République avec le silence complice de nos décideurs, toutes tendances politiques confondues.
Les élus du Peuple ont été, eux aussi largement interpelés sur leur mission et leur efficacité, voire mis en cause. Et sans ambiguïté les intervenants ont laissé clairement entendre que sans résultats dans leur démarche, ils seront sanctionnés. Ils devront ramener des résultats positifs sur les dossiers sensibles mis en première ligne par le Collectif du 5 février 2009. Le Travaillez plus pour maintenir vos sièges en mairie, et aux assemblées et au Palais Bourbon est le message lancé par la rue.
Un membre du C5F a rappelé les chausse-trapes mises en place par la grande distribution avant de signer l’avenant sur 100 familles de produits, ce mardi 17 février. En tout cas, rien n’est encore gagné pour les travailleurs, il reste à finaliser la liste de ces produits. L’autre solution revendiquée - pour l’instant timidement- est la lutte contre la dépendance alimentaire.
Ce Février 2009 porteur d’espérance impose au Peuple martiniquais une révolution dans le regard qu’il porte sur lui-même et sur ses comportements dans les actes de tous les jours.
Ce qui est sûr, c’est que plus rien ne sera comme avant après ce Février de l’espoir.