La Martinique la Guadeloupe et la Guyane sont au bord de l'explosion sociale.Dans cette conjoncture un changement radical d’orientation de la politique française s’impose sur la base d’une négociation sur l’idée du principe d’un gagnant-gagnant, comme le dit le journaliste Danik Ibrahim Zandwonis dans son édito du 7 février 2007 de CaribCréole 1.
En Gwada et Matnik « le Marcher séparément et frapper ensemble », devrait conduire nos actions respectives, car l’explosion est inévitable.
Entre le gro ka et le bèlè, et les textes identitaires de nos écrivains et poètes, la logique de l’habitation éteint toutes nos révoltes intérieures traduites par les armes miraculeuses.
Entre les sanglots de notre ami Ernest Pépin et, les coups de semonces de notre compatriote-ami Raphaël Confiant nous ne pouvons que constater notre impuissance. Cette tension qui monte de la rue révèle surtout des problèmes structurels, issus de choix économiques désastreux, qui détériorent l’ensemble des conditions de vie, y compris dans ce qu’elles ont de plus élémentaire.
L’oxygène porté par le LKP avec un Élie Domota donne une occasion unique dans le contexte actuel pour poser en préalable d’une part le principe de la préférence Guadeloupéenne et de la préférence Martiniquaise dans les domaines de l’emploi et de la gestion Administrative de nos Pays respectifs et, d’autre part la reconnaissance du droit à la souveraineté alimentaire, c’est-à-dire nos droits, Guadeloupéens et Martiniquais à définir notre propre politique agricole et alimentaire.
Les conditions de vie dans nos pays se sont dégradées brutalement face à une augmentation considérable des prix, surtout pour ce qui est de l’alimentation. Cela au moment ou les médias nous font savoir qu’il a 20 000 morts par jour, près de 900 millions de personnes souffrant de malnutrition dont 80% de paysans, et que la faiblesse des stocks des céréales est en la cause.
Nous ne pouvons pas être à l’abri de la baisse de la production des Céréales et oléagineux pour l’alimentation, à cause d’une demande en hausse pour la production d'agro-carburants industriels (éthanol et diester) et des accidents climatiques qui ont diminué les récoltes sur certains territoires de la planète.
Le temps de l'Histoire n’est pas le temps des hommes, mais les opportunités de l'Histoire servent souvent à l’émancipation des Peuples. « Le faire vite et mesuré » est déjà pris comme boussole par le LKP, le Mouvement du 5 février prend ses marques.
Mais gardons Nous à gauche, et Gardons nous à droite car les ralentisseurs de l'Histoire apparaissent déjà et sont de tout bord.
La rue prend le pouvoir et le pouvoir de la rue fait peur à nos décideurs, tant en Martinique qu’en Guadeloupe. Les Francs-maçons en Guadeloupe appellent déjà au calme, et ceux Martinique ne tarderont à le faire. Notre bien aimé Archevêque Michel Méranville en Martinique, dans ses vœux nous demandaient de ne pas avoir peur du changement. On ne peut quand même pas le soupçonner de vouloir installer le désordre.
La Guadeloupe et la Martinique sont en état de légitime défense.
Le Secrétaire d'Etat aux Iles de l’Amérique doit le savoir.
Camille Chauvet
En Gwada et Matnik « le Marcher séparément et frapper ensemble », devrait conduire nos actions respectives, car l’explosion est inévitable.
Entre le gro ka et le bèlè, et les textes identitaires de nos écrivains et poètes, la logique de l’habitation éteint toutes nos révoltes intérieures traduites par les armes miraculeuses.
Entre les sanglots de notre ami Ernest Pépin et, les coups de semonces de notre compatriote-ami Raphaël Confiant nous ne pouvons que constater notre impuissance. Cette tension qui monte de la rue révèle surtout des problèmes structurels, issus de choix économiques désastreux, qui détériorent l’ensemble des conditions de vie, y compris dans ce qu’elles ont de plus élémentaire.
L’oxygène porté par le LKP avec un Élie Domota donne une occasion unique dans le contexte actuel pour poser en préalable d’une part le principe de la préférence Guadeloupéenne et de la préférence Martiniquaise dans les domaines de l’emploi et de la gestion Administrative de nos Pays respectifs et, d’autre part la reconnaissance du droit à la souveraineté alimentaire, c’est-à-dire nos droits, Guadeloupéens et Martiniquais à définir notre propre politique agricole et alimentaire.
Les conditions de vie dans nos pays se sont dégradées brutalement face à une augmentation considérable des prix, surtout pour ce qui est de l’alimentation. Cela au moment ou les médias nous font savoir qu’il a 20 000 morts par jour, près de 900 millions de personnes souffrant de malnutrition dont 80% de paysans, et que la faiblesse des stocks des céréales est en la cause.
Nous ne pouvons pas être à l’abri de la baisse de la production des Céréales et oléagineux pour l’alimentation, à cause d’une demande en hausse pour la production d'agro-carburants industriels (éthanol et diester) et des accidents climatiques qui ont diminué les récoltes sur certains territoires de la planète.
Le temps de l'Histoire n’est pas le temps des hommes, mais les opportunités de l'Histoire servent souvent à l’émancipation des Peuples. « Le faire vite et mesuré » est déjà pris comme boussole par le LKP, le Mouvement du 5 février prend ses marques.
Mais gardons Nous à gauche, et Gardons nous à droite car les ralentisseurs de l'Histoire apparaissent déjà et sont de tout bord.
La rue prend le pouvoir et le pouvoir de la rue fait peur à nos décideurs, tant en Martinique qu’en Guadeloupe. Les Francs-maçons en Guadeloupe appellent déjà au calme, et ceux Martinique ne tarderont à le faire. Notre bien aimé Archevêque Michel Méranville en Martinique, dans ses vœux nous demandaient de ne pas avoir peur du changement. On ne peut quand même pas le soupçonner de vouloir installer le désordre.
La Guadeloupe et la Martinique sont en état de légitime défense.
Le Secrétaire d'Etat aux Iles de l’Amérique doit le savoir.
Camille Chauvet