Les Conseillers de l’Assemblée de Martinique signataires des recours ont engagé une démarche qui vise à assurer le respect des principes et des règles démocratiques. Ils parlent donc en leurs noms et non en celui de l’Assemblée.
Nous refusons de renoncer à notre libre arbitre et d’accepter de céder à l’exercice solitaire et autoritaire du pouvoir. Le refus de respecter un vote majoritaire de l’Assemblé devenu exécutoire ne souffre aucune justification. Nous nous opposons à la coupable complicité que serait d’être silencieux face à ce déni de démocratie.
La décision de l’Assemblée, prise en juin 2020, se justifiait par la pertinence de sa réponse, par son coût et par son temps de mise en œuvre ; nous rappelons à tous ceux qui font mine de l’oublier aujourd’hui que cette décision a été prise alors que l’Exécutif proposait une solution à 5 millions d’euros pour contourner le terrain mis en cause. La solution votée majoritairement par l’Assemblée permettait d’éteindre cette procédure vieille de 10 ans et de réaliser les travaux pour moins d’un million d’euros au total. Alors de qui se moque-t-on ?! Sans ces polémiques inutiles, en cette fin d’année, les travaux seraient déjà achevés ou en cours d’achèvement. Nous avions donc fait le choix de l’efficacité pour donner de l’eau aux Martiniquais dans les meilleurs délais et nous n’acceptons pas d’être soumis aux caprices de raisons idéologiques et politiciennes.
Mais aujourd’hui plus que cela, l’important est que nous ne pouvons cautionner le principe d’une remise en cause de décisions votées par une Assemblée, en dehors de tout cadre légal. Par la loi, ses décisions s’imposent, en vertu de la règle de séparation des Pouvoirs : l’Assemblée vote et l’Exécutif met en œuvre les décisions votées par la majorité. Imaginez que les deux dernières motions votées par l’Assemblée en novembre dernier, portant les montants d’aides aux sinistrés et aux communes respectivement à 1 million d’euros et 6 millions d’euros au lieu des 250.000 et 3 millions initialement prévus par l’Exécutif ne soient pas respectées par la décision d’un seul homme, que diriez-vous ?
Le peuple a choisi de faire confiance à ceux qu’il a élus. Il leur a aussi confié la responsabilité collective de veiller au respect de la Démocratie. En élisant un Conseil Exécutif, nous n’avons fait ni acte d’allégeance, ni le choix de donner tous les pouvoirs à qui que ce soit pour un exercice sans contrôle.
Il s’agit aujourd’hui de choisir la société dans laquelle nous voulons vivre ! Le peuple Martiniquais est libre et nous sommes les garants de cette Liberté.
Yan MONPLAISIR – Le 11 décembre 2020
La décision de l’Assemblée, prise en juin 2020, se justifiait par la pertinence de sa réponse, par son coût et par son temps de mise en œuvre ; nous rappelons à tous ceux qui font mine de l’oublier aujourd’hui que cette décision a été prise alors que l’Exécutif proposait une solution à 5 millions d’euros pour contourner le terrain mis en cause. La solution votée majoritairement par l’Assemblée permettait d’éteindre cette procédure vieille de 10 ans et de réaliser les travaux pour moins d’un million d’euros au total. Alors de qui se moque-t-on ?! Sans ces polémiques inutiles, en cette fin d’année, les travaux seraient déjà achevés ou en cours d’achèvement. Nous avions donc fait le choix de l’efficacité pour donner de l’eau aux Martiniquais dans les meilleurs délais et nous n’acceptons pas d’être soumis aux caprices de raisons idéologiques et politiciennes.
Mais aujourd’hui plus que cela, l’important est que nous ne pouvons cautionner le principe d’une remise en cause de décisions votées par une Assemblée, en dehors de tout cadre légal. Par la loi, ses décisions s’imposent, en vertu de la règle de séparation des Pouvoirs : l’Assemblée vote et l’Exécutif met en œuvre les décisions votées par la majorité. Imaginez que les deux dernières motions votées par l’Assemblée en novembre dernier, portant les montants d’aides aux sinistrés et aux communes respectivement à 1 million d’euros et 6 millions d’euros au lieu des 250.000 et 3 millions initialement prévus par l’Exécutif ne soient pas respectées par la décision d’un seul homme, que diriez-vous ?
Le peuple a choisi de faire confiance à ceux qu’il a élus. Il leur a aussi confié la responsabilité collective de veiller au respect de la Démocratie. En élisant un Conseil Exécutif, nous n’avons fait ni acte d’allégeance, ni le choix de donner tous les pouvoirs à qui que ce soit pour un exercice sans contrôle.
Il s’agit aujourd’hui de choisir la société dans laquelle nous voulons vivre ! Le peuple Martiniquais est libre et nous sommes les garants de cette Liberté.
Yan MONPLAISIR – Le 11 décembre 2020