UNE PROFONDE CICATRICE FINANCIÈRE
Avec le soutien des banques via le canal du crédit bancaire, les entreprises se sont retrouvées, en septembre, avec 25 points de valeur ajoutée de dette supplémentaire.
Et le reconfinement va majorer de 5 à 10 points le ratio d’endettement. Or, l’échéance de remboursement de ce passif peut être étirée au mieux jusqu’à 5 à 6 ans. Dans le meilleur des cas, cette charge nouvelle de remboursement représente ainsi 5 à 6% de valeur ajoutée des entreprises et pourrait approcher les 10 points à supposer que ces crédits soient remboursés en moyenne à échéance de 2 à 3 ans. À quoi il faut ajouter la charge des dépenses différées : au 15 octobre 2020, la dette sociale des entreprises était de 23,8 milliards et la dette fiscale de 3 milliards. Pour affronter leur surendettement financier et le règlement des charges différées, les entreprises doivent donc maintenant abaisser leur point mort dans un contexte de contraction de leur chiffre d’affaires.
Ce processus risque de se propager de secteur en secteur et d’affaiblir d’autant plus le rebond . À cela s’ajoute la fuite en avant dans la dette publique, dont l’issue et le mode de résolution sont totalement inconnus à ce stade et crée une très forte incertitude sur la fiscalité des agents à moyen terme.
Quant aux banques, leurs octrois de crédits seront plus sélectifs face à la dégradation des bilans, ce qui se traduira inexorablement par des défaillances d’entreprises et un impact négatif sur la demande.
Et le reconfinement va majorer de 5 à 10 points le ratio d’endettement. Or, l’échéance de remboursement de ce passif peut être étirée au mieux jusqu’à 5 à 6 ans. Dans le meilleur des cas, cette charge nouvelle de remboursement représente ainsi 5 à 6% de valeur ajoutée des entreprises et pourrait approcher les 10 points à supposer que ces crédits soient remboursés en moyenne à échéance de 2 à 3 ans. À quoi il faut ajouter la charge des dépenses différées : au 15 octobre 2020, la dette sociale des entreprises était de 23,8 milliards et la dette fiscale de 3 milliards. Pour affronter leur surendettement financier et le règlement des charges différées, les entreprises doivent donc maintenant abaisser leur point mort dans un contexte de contraction de leur chiffre d’affaires.
Ce processus risque de se propager de secteur en secteur et d’affaiblir d’autant plus le rebond . À cela s’ajoute la fuite en avant dans la dette publique, dont l’issue et le mode de résolution sont totalement inconnus à ce stade et crée une très forte incertitude sur la fiscalité des agents à moyen terme.
Quant aux banques, leurs octrois de crédits seront plus sélectifs face à la dégradation des bilans, ce qui se traduira inexorablement par des défaillances d’entreprises et un impact négatif sur la demande.
Les entreprises zombies, qui devraient en réalité être en faillite, sont artificiellement maintenues en vie par les banques qui ont été contraintes de continuer à leur prêter de l’argent à des taux plancher.
Un soutien permissif qui leur permet d’occuper un espace de marché qui fausse la concurrence et met sous pression les autres sociétés potentiellement rentables. Prises au piège, elles n’ont d’autre choix que de baisser encore davantage leurs prix et de sacrifier leurs marges.
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