François Despointes a bien voulu répondre à nos questions pour que votre information soit complète après la parution de l'article sur la perquisition de la Préfecture de Martinique dont cette entreprise a fait l'objet.
Après notre enquête, 3 observations : Pourquoi l’état parle t-il de perquisition quand en réalité il devrait parler de dépannage par une entreprise privée?
Pourquoi vous acceptez d’être détroussé quand vous n’êtes en rien dans l’illégalité ?
Pourquoi en plus de tout... refuser d’être indemnisé ?
C’est à ces trois questions que répondent l’article.
Je note avec intérêt qu’à aucun moment vous n'avez considéré être diffamé. C’est l’essentiel. Cependant je comprend qu’en votre qualité de dirigeant, vous estimiez devoir compléter l’information de nos lecteurs.
Je l’accepte volontiers d’autant que c’est le premier principe de notre média.
Pourquoi vous acceptez d’être détroussé quand vous n’êtes en rien dans l’illégalité ?
Pourquoi en plus de tout... refuser d’être indemnisé ?
C’est à ces trois questions que répondent l’article.
Je note avec intérêt qu’à aucun moment vous n'avez considéré être diffamé. C’est l’essentiel. Cependant je comprend qu’en votre qualité de dirigeant, vous estimiez devoir compléter l’information de nos lecteurs.
Je l’accepte volontiers d’autant que c’est le premier principe de notre média.
Avant de lire les réponses, regardez cette vidéo .
Maintenant écoutez les réponses du président du directoire du grouge SAFO
Francois HUYGHUES DESPOINTES dirige 44 entreprises (44 mandats), son mandat principal est Directeur général au sein de l'entreprise SAFO
1) A quoi était destinée cette commande de masques, et combien en aviez-vous commandés? De quelle nature étaient ces masques ?
Face au développement de la pandémie de Covid-19 et à notre volonté de renforcer les moyens de protection individuelle de nos collaborateurs qui poursuivent leurs activités pour assurer l’approvisionnement de la population en produits alimentaires, nous avons passé commande de 300.000 masques chirurgicaux :
· 100.000 pour nos salariés basés en Martinique
· 100.000 pour nos salariés basés en Guadeloupe
· 60.000 pour nos salariés basés en Guyane
· 40.000 pour nos salariés basés dans l’Hexagone
2) Aviez-vous informé les institutions locales de l’arrivée de ces masques, et avez-vous observé le même traitement de l’état sur tous les territoires d’importation ?
Oui, mais là n’est pas la question. Tous les territoires sont sujets à des problématiques spécifiques à l’aune de cette épidémie qui les frappe tous. Nous comprenons cette décision des autorités locales, visant à répondre à un problème propre à la Martinique.
3) Saviez-vous comme l’indique l’article d’Europe 1 auquel nous faisions référence que l’état n’avait pas à réquisitionner ces masques ?
Au-delà de la question de droit, nous sommes ici confrontés à une question de principe, consistant à choisir entre ce qui est juste et ne l’est pas. Cette décision des autorités nous paraît juste et donc nous l’acceptons. Nous n’en attendons aucune contrepartie, monétaire, fiscale ou autre. Il s’agit là d’une décision relevant de notre responsabilité sociétale.
4) Pourquoi avez-vous refusé d’être indemnisé ?
Quelle est la finalité de cette réquisition ? Venir en aide aux services de santé confrontés à une pénurie de ces équipements de protection.
Nous vivons une période particulière, qui appelle la mobilisation et la responsabilité de tous. Chaque fois que cela sera possible et nécessaire, nous prendrons notre part à l’effort collectif.
5) Vous nous dites être avant tout préoccupé par l’adaptation du poste de travail de votre personnel et à la fourniture des masques, comment allez-vous faire maintenant pour protéger votre personnel, les caissières en particulier ?
Les 30 000 masques restants en Martinique nous permettront de tenir plusieurs semaines. De surcroît, nous allons revoir l’affectation des dotations par région pour compenser. Ces ré-allocations nous permettront de tenir le temps nécessaire pour procéder à la réception de nouvelles commandes (déjà passées).
6) Dernière question : Pouvez vous nous donner un avant-goût de votre analyse des conséquences économiques du covid 19 sur votre entreprise ?
Nous ne sommes qu'au balbutiement de la gestion de cette situation sans précédent. Il serait à la fois présomptueux et hasardeux de se livrer, à ce stade, à des pronostics.
Nous focalisons nos ressources à la poursuite de deux objectifs: (1) la sécurité de nos salariés et de nos clients et (2) la continuité de notre service.
Le moment venu, nous ferons le bilan. Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions, ne sachant pas quels challenges nous rencontrerons encore sur notre chemin d’ici la fin de la crise.
Face au développement de la pandémie de Covid-19 et à notre volonté de renforcer les moyens de protection individuelle de nos collaborateurs qui poursuivent leurs activités pour assurer l’approvisionnement de la population en produits alimentaires, nous avons passé commande de 300.000 masques chirurgicaux :
· 100.000 pour nos salariés basés en Martinique
· 100.000 pour nos salariés basés en Guadeloupe
· 60.000 pour nos salariés basés en Guyane
· 40.000 pour nos salariés basés dans l’Hexagone
2) Aviez-vous informé les institutions locales de l’arrivée de ces masques, et avez-vous observé le même traitement de l’état sur tous les territoires d’importation ?
Oui, mais là n’est pas la question. Tous les territoires sont sujets à des problématiques spécifiques à l’aune de cette épidémie qui les frappe tous. Nous comprenons cette décision des autorités locales, visant à répondre à un problème propre à la Martinique.
3) Saviez-vous comme l’indique l’article d’Europe 1 auquel nous faisions référence que l’état n’avait pas à réquisitionner ces masques ?
Au-delà de la question de droit, nous sommes ici confrontés à une question de principe, consistant à choisir entre ce qui est juste et ne l’est pas. Cette décision des autorités nous paraît juste et donc nous l’acceptons. Nous n’en attendons aucune contrepartie, monétaire, fiscale ou autre. Il s’agit là d’une décision relevant de notre responsabilité sociétale.
4) Pourquoi avez-vous refusé d’être indemnisé ?
Quelle est la finalité de cette réquisition ? Venir en aide aux services de santé confrontés à une pénurie de ces équipements de protection.
Nous vivons une période particulière, qui appelle la mobilisation et la responsabilité de tous. Chaque fois que cela sera possible et nécessaire, nous prendrons notre part à l’effort collectif.
5) Vous nous dites être avant tout préoccupé par l’adaptation du poste de travail de votre personnel et à la fourniture des masques, comment allez-vous faire maintenant pour protéger votre personnel, les caissières en particulier ?
Les 30 000 masques restants en Martinique nous permettront de tenir plusieurs semaines. De surcroît, nous allons revoir l’affectation des dotations par région pour compenser. Ces ré-allocations nous permettront de tenir le temps nécessaire pour procéder à la réception de nouvelles commandes (déjà passées).
6) Dernière question : Pouvez vous nous donner un avant-goût de votre analyse des conséquences économiques du covid 19 sur votre entreprise ?
Nous ne sommes qu'au balbutiement de la gestion de cette situation sans précédent. Il serait à la fois présomptueux et hasardeux de se livrer, à ce stade, à des pronostics.
Nous focalisons nos ressources à la poursuite de deux objectifs: (1) la sécurité de nos salariés et de nos clients et (2) la continuité de notre service.
Le moment venu, nous ferons le bilan. Il est encore trop tôt pour tirer des conclusions, ne sachant pas quels challenges nous rencontrerons encore sur notre chemin d’ici la fin de la crise.
Voici l'article que complète François Déspointes
L'article que vous pourrez retrouver ici.
Maintenant amis lecteurs vous avez toutes les informations pour vous faire votre opinion. La nôtre la voici, alors que certaines entreprises prennent des dispositions pour leur personnel, l'état manquant de masque perquisitionne des stocks d'entreprises, pour compenser ses absences de protection des travailleurs de la santé en Martinique aussi .
Ce dirigeant comprend cela .. dont acte .
Maintenant amis lecteurs vous avez toutes les informations pour vous faire votre opinion. La nôtre la voici, alors que certaines entreprises prennent des dispositions pour leur personnel, l'état manquant de masque perquisitionne des stocks d'entreprises, pour compenser ses absences de protection des travailleurs de la santé en Martinique aussi .
Ce dirigeant comprend cela .. dont acte .