Quoi qu’il en soit, et pour rester à notre place d’observateur, notre seule préoccupation c’est de savoir si un Martiniquais qui perd ainsi toute sa production, sera laissé à son seul courage face à une telle épreuve. Derrière ses agrumes il y a un homme, et quand on sait le nombre d’années qu’il faut pour sortir un plant, on peut se demander s’il n’est pas grotesque qu’on lui demande en plus de payer cette destruction.
Quand d’autres ont vu leur production d’écrevisses déclassée pour cause de chlordécone, on n’a pas demandé aux pollueurs de payer. A demain
Quand d’autres ont vu leur production d’écrevisses déclassée pour cause de chlordécone, on n’a pas demandé aux pollueurs de payer. A demain
23112018 editorial Les agrumes du GM.MP3 (4.2 Mo)