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Ils revendiquent leur droit à travailler. Réactions de Madame Veronique Bidault des Chaumes qui relaie le communiqué adressé aux médias. Un communiqué de presse à destination du représentant de l'Etat en Martinique , le Préfet
COMMUNIQUE DE PRESSE du vendredi 6 novembre 2020 COLLECTIF LES NOMS ESSENTIELS
Le collectif des « noms essentiels » qui s’est créé spontanément à la suite du 2eme confinement avance et grandit de jour en jour! Après la réunion du mardi 3 novembre à l'hôtel La Pagerie à la Pointe du Bout aux Trois-Ilets, nous avons conjointement demandé audience à la CTM et au Préfet.
Nous avons été reçu très rapidement par le Président de la CTM, M. Alfred Marie-Jeanne, qui se montre pleinement solidaire de notre mouvement.
A tel point solidaire qu’il a décidé d’interpeller par courrier le Président de la République Emmanuel Macron sur les incohérences de ce placement de la Martinique en confinement national sans réelle concertation avec l’ensemble des Elus locaux et avec préavis de 7 heures pour les commerces honteusement appelés « non essentiels ».
De son côté, le Préfet semble jouer la montre et tarde à nous proposer une audience.
Nous profitons de ce communiqué de presse pour préciser que, contrairement aux affirmations de M. Le Préfet, les chiffres de l’épidémie baissent régulièrement depuis le pic de la semaine 43, avec un taux d’incidence et un taux de positivité à moins 20% en date du vendredi 5 novembre.
Nous informons la Martinique qu’aucun décret préfectoral n’a été publié à ce jour. Le collectif déposera très prochainement un recours devant le Conseil d’Etat concernant décret ministériel : 2020-1310 du 29 octobre 2020.
Les Martiniquais sont donc soumis à cet unique décret et les annonces de M LE PRÉFET concernant notamment la durée du confinement ne restent que des annonces !
Le Collectif des NOMS ESSENTIELS 972
Plus de 500 TPE martiniquaises représentant plus de 20.000 salariés en date du 06/11/2020.
Le collectif des « noms essentiels » qui s’est créé spontanément à la suite du 2eme confinement avance et grandit de jour en jour! Après la réunion du mardi 3 novembre à l'hôtel La Pagerie à la Pointe du Bout aux Trois-Ilets, nous avons conjointement demandé audience à la CTM et au Préfet.
Nous avons été reçu très rapidement par le Président de la CTM, M. Alfred Marie-Jeanne, qui se montre pleinement solidaire de notre mouvement.
A tel point solidaire qu’il a décidé d’interpeller par courrier le Président de la République Emmanuel Macron sur les incohérences de ce placement de la Martinique en confinement national sans réelle concertation avec l’ensemble des Elus locaux et avec préavis de 7 heures pour les commerces honteusement appelés « non essentiels ».
De son côté, le Préfet semble jouer la montre et tarde à nous proposer une audience.
Nous profitons de ce communiqué de presse pour préciser que, contrairement aux affirmations de M. Le Préfet, les chiffres de l’épidémie baissent régulièrement depuis le pic de la semaine 43, avec un taux d’incidence et un taux de positivité à moins 20% en date du vendredi 5 novembre.
Nous informons la Martinique qu’aucun décret préfectoral n’a été publié à ce jour. Le collectif déposera très prochainement un recours devant le Conseil d’Etat concernant décret ministériel : 2020-1310 du 29 octobre 2020.
Les Martiniquais sont donc soumis à cet unique décret et les annonces de M LE PRÉFET concernant notamment la durée du confinement ne restent que des annonces !
Le Collectif des NOMS ESSENTIELS 972
Plus de 500 TPE martiniquaises représentant plus de 20.000 salariés en date du 06/11/2020.
Ce deuxième confinement a du mal à passer. On s’offre des écarts. Aussi ce week end, les forces de l'ordre sur le terrain pour faire respecter les règles du confinement ont multiplié les contrôles.1400 personnes et 1100 véhicules ont été contrôlés par les gendarmes et les policiers. 161 personnes ont été verbalisées…
Mais c'est le moment où le Préfet rappelle les règles de ce qui n'est pas un jeu mais une directive de l'Etat y compris pour les professionnels de la mer aussi :
#RAPPEL | La phase actuelle de confinement prévoit des règles particulières pour les activités en mer et sur le littoral de la Martinique. Ces règles reposent principalement sur le décret n°2020-1310 du 29 octobre 2020, complété par un arrêté préfectoral.
Il convient ainsi de retenir que :
1) les activités professionnelles maritimes (pêche, transport de marchandises, autres activités professionnelles...) peuvent se poursuivre, dans le respect des règles sanitaires générales fixées par le décret :
2) les activités récréatives en mer (plaisance et activités nautiques, transport touristique de passagers…), sont temporairement interrompues pendant la période du confinement en raison de leur incompatibilité avec les règles générales relatives aux déplacements des personnes sur le territoire ;
3) l’entrée et le stationnement dans les eaux de la Martinique de navires de plaisance en provenance de l’extérieur est soumis à autorisation et obligation de test préalable ou à l’arrivée ;
4) l’accueil des navires de croisière reste suspendu.
#RAPPEL | La phase actuelle de confinement prévoit des règles particulières pour les activités en mer et sur le littoral de la Martinique. Ces règles reposent principalement sur le décret n°2020-1310 du 29 octobre 2020, complété par un arrêté préfectoral.
Il convient ainsi de retenir que :
1) les activités professionnelles maritimes (pêche, transport de marchandises, autres activités professionnelles...) peuvent se poursuivre, dans le respect des règles sanitaires générales fixées par le décret :
2) les activités récréatives en mer (plaisance et activités nautiques, transport touristique de passagers…), sont temporairement interrompues pendant la période du confinement en raison de leur incompatibilité avec les règles générales relatives aux déplacements des personnes sur le territoire ;
3) l’entrée et le stationnement dans les eaux de la Martinique de navires de plaisance en provenance de l’extérieur est soumis à autorisation et obligation de test préalable ou à l’arrivée ;
4) l’accueil des navires de croisière reste suspendu.
Mais ce n'est pas tout. Le monde la santé n'est pas content .Quand bien même il se passe des choses organisées par les autorités , le bruit de fond est à l'insatisfaction générale.
En effet le Ségur de la santé lancé à la suite de la crise sanitaire provoquée par le coronavirus lors du premier confinement n’aurait pas dans son ensemble répondu aux principales revendications des personnels hospitaliers pour des soins de qualité.
Bruno Charles Achille secrétaire général de la CDMT santé au CHUM fait le point en rappelant que le système hospitalier , n'est toujours pas au point en Martinique .
Bruno Charles Achille secrétaire général de la CDMT santé au CHUM fait le point en rappelant que le système hospitalier , n'est toujours pas au point en Martinique .
Le covid 19 plombe même la foi des catholiques fidèles a leur messe.. Aussi les cultes digitaux vont se multiplier…
Et alors que la Conférence des évêques de France avait déposé un recours pour que les offices religieux, interdits en raison du confinement, puissent être à nouveau célébrés, le Conseil d’Etat a dit non..en maintenant les restrictions. Aussi c’est avec résilience que l’Église a choisi de prendre la vague du numérique et « tout à distance ».
Monseigneur David Macaire, évêque de la Martinique nous parle de cette digitalisation du culte à la fin de journal. Monseigneur David Macaire, évêque de la Martinique, revient sur cette décision
Monseigneur David Macaire, évêque de la Martinique nous parle de cette digitalisation du culte à la fin de journal. Monseigneur David Macaire, évêque de la Martinique, revient sur cette décision
Comme vous pouvez le constater il y a beaucoup de "pas contents" en ce moment . Qu'il s'agisse des commerçants, des associations, de l'église, ils demandent tous la même chose: Laissez nous fonctionner dans le cadre des gestes barrières. Et même si le Président de l'exécutif de la CTM a formulé un courrier à l'attention du président de la république , n'oublions pas qu'il a été parmi les premiers à tirer la sonnette d'alarme sur ce covid qui rampe dans le pays.
On peut considérer que les populations ne savent pas ce qu'elles veulent car selon les autorités c'est la cause sanitaire la priorité. Mais l'Organisation Mondiale de La Santé y va de sa note qui encourage la rébellion contre les autorités qui confinent.
Le Dr David Nabarro, l’un des six envoyés spéciaux de l’Organisation Mondiale de la Santé pour le COVID-19 (ancien Conseiller spécial auprès du Secrétaire général de l’ONU pour le Programme de développement durable) a exhorté les dirigeants du monde entier à cesser d’utiliser le confinement comme principale méthode de contrôle contre la propagation du coronavirus.
« Nous, à l’Organisation mondiale de la santé, ne préconisons pas le confinement comme principal moyen de contrôle de ce virus », a déclaré David Nabarro dans une interview diffusée le 8 octobre au quotidien britannique The Spectator. « La seule fois où nous pensons qu’un confinement est justifié, c’est pour permettre de gagner du temps pour vous réorganiser, vous regrouper, rééquilibrer vos ressources, protéger vos travailleurs de la santé qui sont épuisés, mais dans l’ensemble, nous préférons ne pas le faire ».
Le Dr Nabarro a souligné les dommages collatéraux qu’entraînent le confinement dans le monde entier, en particulier parmi les populations les plus pauvres. « Il suffit de voir ce qui est arrivé aux petits exploitants agricoles dans le monde entier parce que leurs marchés ont été endommagés. Regardez ce qu’il advient des niveaux de pauvreté. Il semble que nous pourrions bien voir la pauvreté mondiale doubler d’ici l’année prochaine. Il semble que nous pourrions bien avoir au moins un doublement de la malnutrition infantile parce que les enfants ne reçoivent pas de repas à l’école et que leurs parents, dans les familles pauvres, ne peuvent pas se le permettre », a déclaré David Nabarro.
« Il s’agit en fait d’une terrible et épouvantable catastrophe mondiale », a-t-il déclaré. « Et nous lançons donc un appel à tous les dirigeants du monde : Cessez d’utiliser le confinement comme votre principale méthode de contrôle, développez de meilleurs systèmes pour le faire, travaillez ensemble et apprenez les uns des autres, mais rappelez-vous que les confinements ont une seule conséquence que vous ne devez jamais négliger qui est de rendre les pauvres beaucoup plus pauvres ».
« Nous, à l’Organisation mondiale de la santé, ne préconisons pas le confinement comme principal moyen de contrôle de ce virus », a déclaré David Nabarro dans une interview diffusée le 8 octobre au quotidien britannique The Spectator. « La seule fois où nous pensons qu’un confinement est justifié, c’est pour permettre de gagner du temps pour vous réorganiser, vous regrouper, rééquilibrer vos ressources, protéger vos travailleurs de la santé qui sont épuisés, mais dans l’ensemble, nous préférons ne pas le faire ».
Le Dr Nabarro a souligné les dommages collatéraux qu’entraînent le confinement dans le monde entier, en particulier parmi les populations les plus pauvres. « Il suffit de voir ce qui est arrivé aux petits exploitants agricoles dans le monde entier parce que leurs marchés ont été endommagés. Regardez ce qu’il advient des niveaux de pauvreté. Il semble que nous pourrions bien voir la pauvreté mondiale doubler d’ici l’année prochaine. Il semble que nous pourrions bien avoir au moins un doublement de la malnutrition infantile parce que les enfants ne reçoivent pas de repas à l’école et que leurs parents, dans les familles pauvres, ne peuvent pas se le permettre », a déclaré David Nabarro.
« Il s’agit en fait d’une terrible et épouvantable catastrophe mondiale », a-t-il déclaré. « Et nous lançons donc un appel à tous les dirigeants du monde : Cessez d’utiliser le confinement comme votre principale méthode de contrôle, développez de meilleurs systèmes pour le faire, travaillez ensemble et apprenez les uns des autres, mais rappelez-vous que les confinements ont une seule conséquence que vous ne devez jamais négliger qui est de rendre les pauvres beaucoup plus pauvres ».
