"En Guadeloupe, Parmi les nombreux problèmes soulevés par le LKP, la discrimination raciale à l'embauche revient régulièrement sur le tapis dès que l'on parle des groupes Békés, et tout particulièrement du Groupe Bernard Hayot.
Cette discrimination sévit principalement lorsqu'il s'agit de pourvoir certains postes de l'encadrement et tout particulièrement ceux de Direction.
Certes, il y a bien longtemps que Bernard HAYOT a compris la nécessité d'embaucher "local" et s'il avait un doute, les mouvements sociaux observés ces 10 dernières années ont fini de le convaincre.
En effet, la discrimination raciale à l'embauche est un thème récurrent de la plate-forme de revendication, tous syndicats confondus.
Mais voila, très souvent, ces belles intentions ne restent que de belles intentions car au sein des sociétés, les directeurs sont rois. La direction du groupe se donne- t-elle les moyens de vérifier la politique sociale appliquée sur le terrain ? Ces quelques exemples nous permettent d'en douter.
Carrefour Destrellan est le phare du groupe en Guadeloupe.
Depuis peu, l'annonce du départ du directeur adjoint n'est plus un secret. Il est encore moins secret que son successeur est déjà choisi. Il s'agit d'un des chefs de départements métropolitain qui attend son heure depuis quelques années.
Pourtant, Plusieurs chefs de départements Guadeloupéens présents depuis l'ouverture du magasin auraient pu prétendre à un tel titre mais voila, le constat est clair et sans appel, sur la trentaine de directeur que compte GBH en Guadeloupe, il n'y a aucun Guadeloupéen.
En Trente ans de présence sur le territoire, aucun Guadeloupéen n'a apparemment mérité le titre de directeur GBH.Ce renouvellement d'un poste de direction aurait pu être l'occasion de pallier à cet état de fait en cette période sociale très mouvementée, mais il n'en sera rien...
Pas de directeur adjoint Guadeloupéen, et encore moins de directeur "tout court"
A l'analyse des postes de DAF,RAF et chefs comptable, Le constat est quasiment le même. Seul 1 ou 2 Guadeloupéens occupent ces fonctions sur la trentaine de société GBH.
En fait, les rares cadres Guadeloupéens sont essentiellement cantonnés dans 3 secteurs : Commercial, Informatique, Ressources humaines.
Après 30 ans de présence en Guadeloupe,
et de vaines bonnes intentions, les secteurs de la direction et de la finance restent désespérément et quasi intégralement "blancs". Et même dans leurs secteurs de prédilection, il reste très difficile de progresser normalement dans certaines sociétés du groupe.
A Monsieur Bricolage Destrellan, un chef de secteur Guadeloupéen en fait la dure expérience.
La compétence, et l'ancienneté au sein de GBH en Guadeloupe comme en Martinique
confirmée par le cabinet Guintrand, n'ont pas empêché le directeur de cette franchise d'embaucher un jeune chef de secteur métropolitain en lui octroyant un salaire de 50% supérieur à celui du Guadeloupéen.
Non content de son fait, il a poussé le vice jusqu'a déménager le Guadeloupéen vers un autre bureau avec 2 autres employés et installer le jeune Métropolitain seul dans le bureau de l'antillais.
Comme pour enfoncer le clou, même l'abonnement téléphonique est différent en nombre d'heures...
Que penser d'un directeur capable d'un tel acte en pleine période de conflit. Mais il est vrai que le dit directeur ne brille pas par ses qualités.
Que penser d'un directeur qui passe son temps à dire qu'il est là pour serrer les cordons de la bourse mais ne le fait que quand ça l'arrange. Les Quartes énormes écrans plats installés au dessus de l'entrée principale que même certains employés n'ont jamais remarqué et qui en plus sont désespérément éteints ne plaident pas en la faveur d'une quelconque récession.
Que penser d'un directeur qui logiquement payé comme un directeur, s'est fait remettre une carte employé Carrefour afin de bénéficier des 5% de réduction normalement exclusivement réservés aux
employés de Carrefour.
C'est en tout cas la réponse qui est inlassablement faite aux différents employés GBH qui en ont fait la demande. Le salaire de directeur GBH serait il donc insuffisant pour s'approvisionner à Carrefour ? Il nous est permis d'en douter...
Parachuté en catastrophe après la mort subite de son prédécesseur, ce directeur est la preuve vivante que les critères de recrutement des cadres de direction GBH ne sont en fait pas si élevés que ça...
Bien d'autres exemples pourraient être cités sur ce qui se passe au sein des entreprises GBH. Le secteur de l'automobile brille de milles feux en matière de discrimination lui
aussi, mais il faudrait bien plus de temps pour l'expliquer.
A coup sur, en ces temps sociaux perturbés, nous aurons droit à quelques nominations colorées au sein de GBH. Cadres commerciaux ou cadres RH, les noms circulent déjà.
A quand une réelle volonté du groupe de recruter local à tous les secteurs de l'encadrement (Direction et finance comprises)?
A quand une réelle volonté du groupe de contrôler réellement la politique sociale au sein des entreprises ?
Texte de Bruno GRAVA
Cette discrimination sévit principalement lorsqu'il s'agit de pourvoir certains postes de l'encadrement et tout particulièrement ceux de Direction.
Certes, il y a bien longtemps que Bernard HAYOT a compris la nécessité d'embaucher "local" et s'il avait un doute, les mouvements sociaux observés ces 10 dernières années ont fini de le convaincre.
En effet, la discrimination raciale à l'embauche est un thème récurrent de la plate-forme de revendication, tous syndicats confondus.
Mais voila, très souvent, ces belles intentions ne restent que de belles intentions car au sein des sociétés, les directeurs sont rois. La direction du groupe se donne- t-elle les moyens de vérifier la politique sociale appliquée sur le terrain ? Ces quelques exemples nous permettent d'en douter.
Carrefour Destrellan est le phare du groupe en Guadeloupe.
Depuis peu, l'annonce du départ du directeur adjoint n'est plus un secret. Il est encore moins secret que son successeur est déjà choisi. Il s'agit d'un des chefs de départements métropolitain qui attend son heure depuis quelques années.
Pourtant, Plusieurs chefs de départements Guadeloupéens présents depuis l'ouverture du magasin auraient pu prétendre à un tel titre mais voila, le constat est clair et sans appel, sur la trentaine de directeur que compte GBH en Guadeloupe, il n'y a aucun Guadeloupéen.
En Trente ans de présence sur le territoire, aucun Guadeloupéen n'a apparemment mérité le titre de directeur GBH.Ce renouvellement d'un poste de direction aurait pu être l'occasion de pallier à cet état de fait en cette période sociale très mouvementée, mais il n'en sera rien...
Pas de directeur adjoint Guadeloupéen, et encore moins de directeur "tout court"
A l'analyse des postes de DAF,RAF et chefs comptable, Le constat est quasiment le même. Seul 1 ou 2 Guadeloupéens occupent ces fonctions sur la trentaine de société GBH.
En fait, les rares cadres Guadeloupéens sont essentiellement cantonnés dans 3 secteurs : Commercial, Informatique, Ressources humaines.
Après 30 ans de présence en Guadeloupe,
et de vaines bonnes intentions, les secteurs de la direction et de la finance restent désespérément et quasi intégralement "blancs". Et même dans leurs secteurs de prédilection, il reste très difficile de progresser normalement dans certaines sociétés du groupe.
A Monsieur Bricolage Destrellan, un chef de secteur Guadeloupéen en fait la dure expérience.
La compétence, et l'ancienneté au sein de GBH en Guadeloupe comme en Martinique
confirmée par le cabinet Guintrand, n'ont pas empêché le directeur de cette franchise d'embaucher un jeune chef de secteur métropolitain en lui octroyant un salaire de 50% supérieur à celui du Guadeloupéen.
Non content de son fait, il a poussé le vice jusqu'a déménager le Guadeloupéen vers un autre bureau avec 2 autres employés et installer le jeune Métropolitain seul dans le bureau de l'antillais.
Comme pour enfoncer le clou, même l'abonnement téléphonique est différent en nombre d'heures...
Que penser d'un directeur capable d'un tel acte en pleine période de conflit. Mais il est vrai que le dit directeur ne brille pas par ses qualités.
Que penser d'un directeur qui passe son temps à dire qu'il est là pour serrer les cordons de la bourse mais ne le fait que quand ça l'arrange. Les Quartes énormes écrans plats installés au dessus de l'entrée principale que même certains employés n'ont jamais remarqué et qui en plus sont désespérément éteints ne plaident pas en la faveur d'une quelconque récession.
Que penser d'un directeur qui logiquement payé comme un directeur, s'est fait remettre une carte employé Carrefour afin de bénéficier des 5% de réduction normalement exclusivement réservés aux
employés de Carrefour.
C'est en tout cas la réponse qui est inlassablement faite aux différents employés GBH qui en ont fait la demande. Le salaire de directeur GBH serait il donc insuffisant pour s'approvisionner à Carrefour ? Il nous est permis d'en douter...
Parachuté en catastrophe après la mort subite de son prédécesseur, ce directeur est la preuve vivante que les critères de recrutement des cadres de direction GBH ne sont en fait pas si élevés que ça...
Bien d'autres exemples pourraient être cités sur ce qui se passe au sein des entreprises GBH. Le secteur de l'automobile brille de milles feux en matière de discrimination lui
aussi, mais il faudrait bien plus de temps pour l'expliquer.
A coup sur, en ces temps sociaux perturbés, nous aurons droit à quelques nominations colorées au sein de GBH. Cadres commerciaux ou cadres RH, les noms circulent déjà.
A quand une réelle volonté du groupe de recruter local à tous les secteurs de l'encadrement (Direction et finance comprises)?
A quand une réelle volonté du groupe de contrôler réellement la politique sociale au sein des entreprises ?
Texte de Bruno GRAVA