Nous avons trouvé Une Marie Hélène Léontin pleine d'espérance, avec son idée de la culture, mais vraisemblablement prise dans une nasse, celle d'une administration très forte, le budget à la baisse, et sans doute d'une non reconnaissance par le milieu, de sa légitimité. Tout le monde sait que cette dernière est plus une militante politique, qu'une militante culturelle. Hors le milieu culturel est plus pro tendance PPM.
Nous l'avons indiqué publiquement, si ce gouvernement de la CTM, avec ses intentions, n'arrivait pas à faire, qui pourrait le faire ? Ce que nous appellions faire, c'est développer la question culturelle sur le plan commercial et économique. Cela d'autant qu'en début d'année, le président AMJ lui-même , avait parlé d'industrie culturelle.
Cette conviction du président nous plaît. Car nous avons la même. Il faut comme pour la banane, la canne et le rhum organiser la culture et la construire en filière de production. Une production commercialisable comme c'est le cas pour les gombos, la patate douce et le pitaya. Autrement dit les gens de la culture doivent pouvoir vivre de la culture comme un agriculteur réussit par son métier.
Cette commande du Président, je ne suis pas certain que la vice-présidente exécutive l'ait comprise. Elle donne encore le sentiment de faire de la culture une affaire identitaire, d'intellectuel, de patrimoine. Sauf que plus nous causons avec cette élue, plus nous nous persuadons qu’elle n'est pas contre l'idée, mais qu'elle a parfois du mal à envisager un futur culturel qui ne soit pas une lecture historique des faits.
Autrement dit nous avons le sentiment qu'elle a sa vision culturelle qu'elle entend appliquer, mais qu'elle n'a rien contre les initiatives autres qui pourraient constituer un début de création de structures de production. C'était chez nous un sentiment relatif, c'est maintenant une conviction que nous avons.
Cette conviction du président nous plaît. Car nous avons la même. Il faut comme pour la banane, la canne et le rhum organiser la culture et la construire en filière de production. Une production commercialisable comme c'est le cas pour les gombos, la patate douce et le pitaya. Autrement dit les gens de la culture doivent pouvoir vivre de la culture comme un agriculteur réussit par son métier.
Cette commande du Président, je ne suis pas certain que la vice-présidente exécutive l'ait comprise. Elle donne encore le sentiment de faire de la culture une affaire identitaire, d'intellectuel, de patrimoine. Sauf que plus nous causons avec cette élue, plus nous nous persuadons qu’elle n'est pas contre l'idée, mais qu'elle a parfois du mal à envisager un futur culturel qui ne soit pas une lecture historique des faits.
Autrement dit nous avons le sentiment qu'elle a sa vision culturelle qu'elle entend appliquer, mais qu'elle n'a rien contre les initiatives autres qui pourraient constituer un début de création de structures de production. C'était chez nous un sentiment relatif, c'est maintenant une conviction que nous avons.
La preuve de cette acceptation de la différence de vue c'est le festival Biguine Jazz. Car même si ce festival existe parce que ces membres y croient , il arrive à ce niveau parce que hier, Yvette Galop l'aura sorti de la lorgnette. Mais cette année 120 000 Euros seront consacrés à l'opération. Ce n'est pas peu, c'est même tres bien ! Et il convient de dire que c'est bien !
À écouter Marie Hélène Léontin, on découvre bien que cette dernière est attachée à ce monde de la musique, qu'elle lui donne les moyens sans arrière-pensée même si on n'a pas été habitué à la voir traîner dans les loges des artistes avant que sa fonction ne l'y oblige. Alfred Marie Jeanne a résumé cette ambiance par l'expression: Je cite ", Ce n'est pas parce-que nous sommes de la campagne que nous n'est pas des gens intelligents, sensibles et amoureux de musique".
Bref, vous voyez, on ne peut donc condamner toute une politique culturelle, par procès d'intention, ni par la seule maladresse de sa présidente qui déclarait, je cite : "que les orchestres pourraient tenir prestations dans les halls des sports". Par conséquent, au moment où nous pouvons témoigner que cette dernière entend les suggestions, il convient aussi que la presse culturelle témoigne des efforts de la CTM, même s' ils sont loin d’être suffisants.
Bref, vous voyez, on ne peut donc condamner toute une politique culturelle, par procès d'intention, ni par la seule maladresse de sa présidente qui déclarait, je cite : "que les orchestres pourraient tenir prestations dans les halls des sports". Par conséquent, au moment où nous pouvons témoigner que cette dernière entend les suggestions, il convient aussi que la presse culturelle témoigne des efforts de la CTM, même s' ils sont loin d’être suffisants.
09082018 bigine jazz MH L2ONTIN 1.MP3 (3.56 Mo)