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Présentation du projet
L'économie de la Martinique repose majoritairement sur la monoculture de la banane, qui ne bénéficie qu'à une poignée de grands planteurs, descendants de maîtres esclavagistes, au détriment des ouvrier.e.s agricoles ayant épandu toutes sortes de produits phytosanitaires sans aucunes protections, durant des décennies, dont le chlordécone, entre autres. Le chlordécone est un pesticide organochloré ayant été utilisé pendant plus de vingt ans dans les bananeraies, il est si rémanent qu'il polluera nos terres durant plusieurs siècles, encore. 92% des Martiniquais.es et 95% des Guadeloupéen.ne.s y sont aujourd'hui contaminé.e.s.
Les revendications portées par le collectif sont les suivantes:
L’instauration d’un minimum vieillesse permettant aux ouvrier.e.s agricoles de vivre car, n’ayant pas été déclarés par les grands planteurs békés, ceux-ci ayant opéré des ponctions sur leurs salaires, leur carrière ayant été interrompue du fait des pathologies dont ils/elles sont affecté.e.s, ils et elles vivent dans la misère.
La prise en charge par l’Etat de leurs frais médicaux.
La mise en place de visites médicales, gratuites, afin de mesurer le taux de chlordécone dans le sang des ouvriers et de leur famille. Actuellement, le test sanguin n’est pas pris en charge par la sécurité sociale et son coût varie entre 72 euros et 140 euros.
La mise en place de consultations médicales spécialisées afin d’assurer le suivi et le traitement des pathologies dont ils et elles sont atteints.e.s.
La reconnaissance des pathologies dont ils et elles sont affecté.e.s en tant que maladies professionnelles.
La décontamination de l’ensemble des populations martiniquaises et guadeloupéennes et la dépollution des sols.
Une indemnisation au titre des préjudices -physique, moral, d’anxiété- subis.
A quoi servira l'argent collecté ?
L'argent collecté servira à assurer un minimum vieillesse aux personnes les plus précaires, dans l'attente que la représentation nationale légifère à ce titre. Vous financerez également les voyages des ouvrier.e.s vers Paris, dans le cadre de leur prise en charge médicale du fait des pathologies dont ils et elles sont atteint.e.s.
Les revendications portées par le collectif sont les suivantes:
L’instauration d’un minimum vieillesse permettant aux ouvrier.e.s agricoles de vivre car, n’ayant pas été déclarés par les grands planteurs békés, ceux-ci ayant opéré des ponctions sur leurs salaires, leur carrière ayant été interrompue du fait des pathologies dont ils/elles sont affecté.e.s, ils et elles vivent dans la misère.
La prise en charge par l’Etat de leurs frais médicaux.
La mise en place de visites médicales, gratuites, afin de mesurer le taux de chlordécone dans le sang des ouvriers et de leur famille. Actuellement, le test sanguin n’est pas pris en charge par la sécurité sociale et son coût varie entre 72 euros et 140 euros.
La mise en place de consultations médicales spécialisées afin d’assurer le suivi et le traitement des pathologies dont ils et elles sont atteints.e.s.
La reconnaissance des pathologies dont ils et elles sont affecté.e.s en tant que maladies professionnelles.
La décontamination de l’ensemble des populations martiniquaises et guadeloupéennes et la dépollution des sols.
Une indemnisation au titre des préjudices -physique, moral, d’anxiété- subis.
A quoi servira l'argent collecté ?
L'argent collecté servira à assurer un minimum vieillesse aux personnes les plus précaires, dans l'attente que la représentation nationale légifère à ce titre. Vous financerez également les voyages des ouvrier.e.s vers Paris, dans le cadre de leur prise en charge médicale du fait des pathologies dont ils et elles sont atteint.e.s.
Pour en savoir plus
Le Collectif est composé de militant.e.s, dont certain.e.s luttent aux côtés des ouvrier.e.s agricoles depuis 50 ans, d'ouvriers et d'ouvrières à la retraite ou en activité, des ayant-droits des ouvrier.e.s décédé.e.s d'empoisonnement, ainsi que des membres de leur famille. Le Collectif est encore composé de professionnels du droit ainsi que de professionnels de santé.
Pour en savoir plus
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