La cible à côté
Fond Larion
Le branle-bas de combat, pour « libérer de ses entraves » la plage de Fond Larion à Sainte-Luce s’est vite dilué, pour des raisons d’incohérence.
Et pour cause, et contrairement à ce qui fut dit, des Martiniquais habitent les lieux saccagés.
Mais plus grave encore, les saccages des lieux se sont opérés à l’intérieur des bornes des habitations. Il y a bien eu violation de domicile. Les bornes ne sont pas le fait des propriétaires, mais d’une instance officielle et habilitée pour ce faire.
Toujours à propos de Fond Larion, pas besoin d’être un géographe pour constater que des restes de cocotiers et autres gros arbres encore implantés dans le sable de la plage, témoignent que la mer a rogné le littoral.
Qui paiera les dégâts ?
Quelques kilomètres plus loin, au quartier Trois Rivières, les bornes ont été replacées. Le constat est édifiant, les logements sociaux sont à peine à une trentaine de mètres de la mer, avec le chemin entre mer et habitations. Quel organisme officiel le permettrait ? Pas besoin d’être un expert pour comprendre que la mer a encore fait son œuvre, ici aussi.
Le branle-bas de combat, pour « libérer de ses entraves » la plage de Fond Larion à Sainte-Luce s’est vite dilué, pour des raisons d’incohérence.
Et pour cause, et contrairement à ce qui fut dit, des Martiniquais habitent les lieux saccagés.
Mais plus grave encore, les saccages des lieux se sont opérés à l’intérieur des bornes des habitations. Il y a bien eu violation de domicile. Les bornes ne sont pas le fait des propriétaires, mais d’une instance officielle et habilitée pour ce faire.
Toujours à propos de Fond Larion, pas besoin d’être un géographe pour constater que des restes de cocotiers et autres gros arbres encore implantés dans le sable de la plage, témoignent que la mer a rogné le littoral.
Qui paiera les dégâts ?
Quelques kilomètres plus loin, au quartier Trois Rivières, les bornes ont été replacées. Le constat est édifiant, les logements sociaux sont à peine à une trentaine de mètres de la mer, avec le chemin entre mer et habitations. Quel organisme officiel le permettrait ? Pas besoin d’être un expert pour comprendre que la mer a encore fait son œuvre, ici aussi.
Photo collection Nicole cage
La chlordecone
Qui sont les responsables de son utilisation prolongée ? Les commerçants, les laboratoires ou encore les autorités compétentes ayant fermé les yeux.
Les commerçants, Chinois, Békés, Indiens, ou Nègres, tous Martiniquais, étaient-ils informés de la dangerosité des produits comportant la molécule de Chlordecone ?
Ce qui voudrait dire qu’ils ont sciemment empoisonné les Martiniquais. Cette hypothèse semble invraisemblable !
Les travaux de la commission d’enquête : Ils concernent principalement les donneurs d’ordre, pour la prolongation d’utilisation des pesticides contenant de la Chlordecone, et devraient aller encore plus loin dans les investigations, afin de déterminer une piste conduisant aux vrais responsables de cet empoisonnement, au niveau de l’état.
Très sincèrement cette piste ne semble pas mettre en cause les commerçants.
Dans l’affaire du MEDIATOR, quel pharmacien est mis en cause ? Aucun ! Mais les Laboratoires Servier et l’Agence nationale de sécurité des médicaments. Procès d’intention ou procès avant fin d’enquête ? Des responsables, tout désignés et toujours les mêmes, pas de nature à faire progresser le débat, à instaurer la paix dans ce pays Martinique. Ne conviendrait-il pas d’adopter une attitude de sagesse, laisser l’initiative à ceux qui sont chargés d’éclairer sur cette affaire, en l’occurrence la commission présidée par Serge Letchimy.
Sans autres considérations, la posture insurrectionnelle permanente en Haïti devrait interpeller. Les gouvernants changent mais rien ne change, et depuis des décennies le pays est à feu et à sang.
Et si les Haïtiens se mettaient à réfléchir, sur le choix de leurs gouvernants, au lieu de s’insurger sur des choix qui sont leurs !
Samuel Robert
Les commerçants, Chinois, Békés, Indiens, ou Nègres, tous Martiniquais, étaient-ils informés de la dangerosité des produits comportant la molécule de Chlordecone ?
Ce qui voudrait dire qu’ils ont sciemment empoisonné les Martiniquais. Cette hypothèse semble invraisemblable !
Les travaux de la commission d’enquête : Ils concernent principalement les donneurs d’ordre, pour la prolongation d’utilisation des pesticides contenant de la Chlordecone, et devraient aller encore plus loin dans les investigations, afin de déterminer une piste conduisant aux vrais responsables de cet empoisonnement, au niveau de l’état.
Très sincèrement cette piste ne semble pas mettre en cause les commerçants.
Dans l’affaire du MEDIATOR, quel pharmacien est mis en cause ? Aucun ! Mais les Laboratoires Servier et l’Agence nationale de sécurité des médicaments. Procès d’intention ou procès avant fin d’enquête ? Des responsables, tout désignés et toujours les mêmes, pas de nature à faire progresser le débat, à instaurer la paix dans ce pays Martinique. Ne conviendrait-il pas d’adopter une attitude de sagesse, laisser l’initiative à ceux qui sont chargés d’éclairer sur cette affaire, en l’occurrence la commission présidée par Serge Letchimy.
Sans autres considérations, la posture insurrectionnelle permanente en Haïti devrait interpeller. Les gouvernants changent mais rien ne change, et depuis des décennies le pays est à feu et à sang.
Et si les Haïtiens se mettaient à réfléchir, sur le choix de leurs gouvernants, au lieu de s’insurger sur des choix qui sont leurs !
Samuel Robert