Ce Noir Américain a été tué par étouffement pendant son arrestation. Suspecté d’avoir écoulé un faux billet de 20 DOLLARS, il a été jeté au sol et un policier blanc lui a appliqué une pression sur son coup pendant de longues minutes.
Et alors même qu‘il disait au policier qu’il n’arrivait pas à respirer, ce dernier a maintenu la pression sur son cou pendant de longues minutes. Ce qui a entraîné sa mort.
La scène barbare filmée par une passante et diffusée sur les réseaux sociaux a déclenché l’indignation dans tout le pays. Ce n’est qu’après plus d’une semaine sous la pression des manifestants et la colère de la rue que le policier blanc directement responsable sera inculpé pour homicide involontaire alors qu’il s’agissait bien d’un meurtre. Il a été enfin emprisonné. Cet assassinat n’est pas un fait isolé, car malheureusement les violences policières à l’égard des minorités ethniques, Afro-Américains, Amérindiens et Latinos sont fréquentes.
L’histoire semble se répéter, puisque depuis de longues années, de nombreux crimes du même type se sont produit aux États-Unis, malgré des manifestations et des protestations répétées de la population contre les brutalités policières que subissent au premier rang les noirs et les amérindiens. Pour exemple parmi les meurtres d'hommes noirs survenus aux États-Unis , la mort de Trayvon Martin en 2012, Erick Garner, en surpoids et asthmatique à Staten Island New York en 2014 lors d'une interpellation, qui a, comme George Floyd, alerté les policiers qu'il ne pouvait pas respirer, ou encore celle de Michael Brown, adolescent de 18 ans en 2014 à Ferguson : la liste est encore longue.
Ce qui est choquant, c’est de constater la remise en liberté rapide des policiers auteurs de ces meurtres, ce qui est une forme d’impunité policière due à un racisme institutionnel. Keeanga-Yamahtta Taylor, professeur adjoint d'études afro-américaines à l'Université de Princeton, au sujet des manifestations aux États-Unis déclenchées par la mort de George Floyd écrivait récemment : « qu’en fait, il n'y a pas une seule période dans l'histoire américaine depuis que le peuple afro-américain a été libéré que la police n'était pas une source d'abus et de violence. »
Des chiffres fournis par Fatal Encounters, un consortium de journalistes, et ceux du National Vital Statistics System, qui collecte annuellement toutes les données sur la mortalité aux États-Unis, montrent que les hommes noirs ont 2,5 fois plus de risques que les blancs d'être tués par la police.
En 2013 en réponse à l'acquittement du meurtrier de Trayvon Martin naissait ainsi le mouvement d’insurgés Black Lives Matter : « La vie des Noirs compte », conduit par trois jeunes femmes Alicia Garza, Patrisse Cullors et Opal Tometi qui ont élevé la voix contre les violences et l’injustice du système à l’égard des afro-américains. Depuis, les fondatrices de ce mouvement ont su imposer dans le débat politique aux États-Unis la question de la brutalité policière et les questions de ségrégation raciale.
La scène barbare filmée par une passante et diffusée sur les réseaux sociaux a déclenché l’indignation dans tout le pays. Ce n’est qu’après plus d’une semaine sous la pression des manifestants et la colère de la rue que le policier blanc directement responsable sera inculpé pour homicide involontaire alors qu’il s’agissait bien d’un meurtre. Il a été enfin emprisonné. Cet assassinat n’est pas un fait isolé, car malheureusement les violences policières à l’égard des minorités ethniques, Afro-Américains, Amérindiens et Latinos sont fréquentes.
L’histoire semble se répéter, puisque depuis de longues années, de nombreux crimes du même type se sont produit aux États-Unis, malgré des manifestations et des protestations répétées de la population contre les brutalités policières que subissent au premier rang les noirs et les amérindiens. Pour exemple parmi les meurtres d'hommes noirs survenus aux États-Unis , la mort de Trayvon Martin en 2012, Erick Garner, en surpoids et asthmatique à Staten Island New York en 2014 lors d'une interpellation, qui a, comme George Floyd, alerté les policiers qu'il ne pouvait pas respirer, ou encore celle de Michael Brown, adolescent de 18 ans en 2014 à Ferguson : la liste est encore longue.
Ce qui est choquant, c’est de constater la remise en liberté rapide des policiers auteurs de ces meurtres, ce qui est une forme d’impunité policière due à un racisme institutionnel. Keeanga-Yamahtta Taylor, professeur adjoint d'études afro-américaines à l'Université de Princeton, au sujet des manifestations aux États-Unis déclenchées par la mort de George Floyd écrivait récemment : « qu’en fait, il n'y a pas une seule période dans l'histoire américaine depuis que le peuple afro-américain a été libéré que la police n'était pas une source d'abus et de violence. »
Des chiffres fournis par Fatal Encounters, un consortium de journalistes, et ceux du National Vital Statistics System, qui collecte annuellement toutes les données sur la mortalité aux États-Unis, montrent que les hommes noirs ont 2,5 fois plus de risques que les blancs d'être tués par la police.
En 2013 en réponse à l'acquittement du meurtrier de Trayvon Martin naissait ainsi le mouvement d’insurgés Black Lives Matter : « La vie des Noirs compte », conduit par trois jeunes femmes Alicia Garza, Patrisse Cullors et Opal Tometi qui ont élevé la voix contre les violences et l’injustice du système à l’égard des afro-américains. Depuis, les fondatrices de ce mouvement ont su imposer dans le débat politique aux États-Unis la question de la brutalité policière et les questions de ségrégation raciale.
Il faut ajouter et ce n’est pas le moindre que les discriminations systémiques sont présentes dans le système judiciaire américain qui incarcère massivement les originaires des minorités, en particulier les Noirs.
L’arrivée de Barack OBAMA au pouvoir a suscité beaucoup d’espoir ; des ministres de la justice Afro Américains Éric Holder et Loretta Lynch ont ouvert une série d’enquêtes sur les services de polices du pays qui ont confirmé et fourni des preuves d’un racisme systémique, c’est à dire un racisme d’État dans l’organisation des structures sociales, politiques, économiques et culturelles privilégiant la population blanche au détriment des Noirs.
Malheureusement les huit années passées à la tête des États-Unis par Barack OBAMA ne lui ont pas permis d’effacer les siècles de domination et de privilèges des personnes de couleur blanche. L’arrivée de TRUMP au pouvoir et ses propos racistes contre les minorités alimentent les « suprémacistes » blancs.
La mort de Georges remet en lumière les problèmes d’inégalités sociales, de suprématie des blancs et les préjugés raciaux de qui gangrènent la société américaine depuis des siècles.
S. ISAMBERT
Malheureusement les huit années passées à la tête des États-Unis par Barack OBAMA ne lui ont pas permis d’effacer les siècles de domination et de privilèges des personnes de couleur blanche. L’arrivée de TRUMP au pouvoir et ses propos racistes contre les minorités alimentent les « suprémacistes » blancs.
La mort de Georges remet en lumière les problèmes d’inégalités sociales, de suprématie des blancs et les préjugés raciaux de qui gangrènent la société américaine depuis des siècles.
S. ISAMBERT