RESTAURATION SCOLAIRE INQUIETUDES ET INTERROGATIONS
Chers élus communautaires ,Conseillers Municipaux des villes du sud.
Le dire comme cela, pourrait laisser supposer que je défends la société DATEX, mais je pourrais tout aussi simplement rétorquer, pourquoi s’entêter à mettre en place une organisation avec ceux-là même qui ont choisi la Société SERVICHEF en toute méconnaissance du manque de professionnalisme de ses dirigeants et qui persistent à croire que la restauration collective est un métier qui s’improvise.
Ces interrogations de polémique ne posent pas le vrai problème,
il s’agit pour moi de souligner une inquiétude partagée par la majorité des élus de DUCOS et par des élus d’autres communes qui ne sont pas des conseillers communautaires et qui auront à répondre aux parents sur l’organisation et aux enfants sur la prestation servie, à la prochaine rentrée.
Cependant je tiens à préciser que la SPL en elle- même ne gêne pas, ce qui est inquiétant se sont les conditions de sa mise en place, d’ailleurs dans sa rédaction c’est une sorte de caserne d’ALIBABA aux multiples compétences (gestion de piscine, piste cyclable, moulin a vent, port de plaisance) etc.…) Et cette SPL a de sérieux risques d’être annulée par le Tribunal Administratif en cours de scolarité.
Vous posez à différents maires la question, comment va se dérouler le service de RESTAURATION SCOLAIRE à la prochaine rentrée, ils sont incapables de vous le dire, et pourtant ils sont responsables devant leurs administrés. Pourquoi ?
Le dire comme cela, pourrait laisser supposer que je défends la société DATEX, mais je pourrais tout aussi simplement rétorquer, pourquoi s’entêter à mettre en place une organisation avec ceux-là même qui ont choisi la Société SERVICHEF en toute méconnaissance du manque de professionnalisme de ses dirigeants et qui persistent à croire que la restauration collective est un métier qui s’improvise.
Ces interrogations de polémique ne posent pas le vrai problème,
il s’agit pour moi de souligner une inquiétude partagée par la majorité des élus de DUCOS et par des élus d’autres communes qui ne sont pas des conseillers communautaires et qui auront à répondre aux parents sur l’organisation et aux enfants sur la prestation servie, à la prochaine rentrée.
Cependant je tiens à préciser que la SPL en elle- même ne gêne pas, ce qui est inquiétant se sont les conditions de sa mise en place, d’ailleurs dans sa rédaction c’est une sorte de caserne d’ALIBABA aux multiples compétences (gestion de piscine, piste cyclable, moulin a vent, port de plaisance) etc.…) Et cette SPL a de sérieux risques d’être annulée par le Tribunal Administratif en cours de scolarité.
Vous posez à différents maires la question, comment va se dérouler le service de RESTAURATION SCOLAIRE à la prochaine rentrée, ils sont incapables de vous le dire, et pourtant ils sont responsables devant leurs administrés. Pourquoi ?
C'est Erick COPPET qui dirigeait la société SERVICHEF, c'est lui aussi qui a proposé SERVICHEF comme actionnaire de MAXIPECHE la société qui a repris la coopérative de pêche la COOPEMAR . Nous reviendrons sur ce dossier pour avoir ce que deviendront les parts sociales de SERVICHEF dans MAXIPECHE;
Nous ne pouvons que souhaiter bon courage aux responsables des caisses des écoles.
En effet aucune communication c’est l’opacité la plus complète on vote le contenant qu’importe le contenu. C’est de la précipitation ni plus ni moins, afin d’éviter un appel d’offre qui portant permettrait de mettre un terme à tant de contentieux, et d’incompétence (arrêt des poursuites, négocier les dettes, rentrer dans une pratique professionnelle du service de restauration scolaire..) bref de passer à l’essentiel l’éducation nutritionnelle de nos enfants.
Lors de la rencontre avec Mr le PRESIDENT de la CAESM accompagné de Boris PETRICIEN, au conseil municipal de DUCOS nous n’avons pas été convaincus de l’option précipitée de la SPL SOGES, Mr PETRICIEN dit que « l’on n’est pas obligé de prouver ses compétences pour nourrir les enfants » (ouvert aux maçons plombier coiffeurs etc..) respect pour ces corps de métiers qui ne souhaiteraient pas qu’un restaurateur prenne leur place sauf pour bricoler. Mr le Président de renchérir « on va essayer ». La nutrition de nos enfants n’est pas un terrain de jeu voir un banc d’essais.
Par conséquent, il nous est demandé ni plus ni moins, ensemble de prendre le chemin de l’aventure avec un matériel en fin de vie pour lesquels aucun des travaux prévus au contrat de concession de Servichef n’a été réalisé (3.800.000€ ) alors que la somme a été prélevait dans la participation financière des parents d’élèves à raison de 825 000 euros par an.
On peut s’interroger sur la complaisance de la CAESM, que fait-elle aujourd’hui pour récupérer cette somme indûment payée auprès de la société SERVICHEF liquidée ?
La situation est ubuesque : Les parents ne connaissent pas la prochaine organisation à 2 mois de la rentrée; Un personnel licencié ne connaît pas ses conditions de reprise ; il y a -t-il déjà une commission de menu en place car c’est à partir de cela que les commandes sont faites ; les types d’allergies seront-ils pris en compte ? Les effectifs sont-ils connus avec le respect des différentes religions dans sa composante ? Combien d’éléments pour le repas ? Quel équilibre nutritionnel ? Quelle maîtrise sanitaire dans des cuisines devenues vétustes ? Quel prix ?... Autant de questions traitées sans la moindre expertise.
La communication avec les parents est importante elle ne doit pas être négligée.
J’ai l’impression que nous voulons revenir 40 ans en arrière par simple addition des problèmes que les communes avaient dans le temps en les regroupant avec un matériel vieillissant.
Les communes seront assurément sollicitées financièrement pour palier à l’obsolescence des équipements.
A ce prix, l’ECPI va trembler et chaque commune envisagera de reprendre sa compétence de RESTAURATION SCOLAIRE.
En définitive, ne serait il pas plus sage que la CAESM passe un appel d’offre 2 à 3 ans en toute transparence (DATEX ou un autre professionnel de la restauration collective y répondront) et de prendre le temps de mettre en place une SPL régulière (si le projet tient tant à cœur au Président) avec un matériel renouvelé et une organisation bien ficelée, et une tension apaisée.
En conclusion mesdames et messieurs les élus communautaires chers collègues,
Vous prendrez ou pas la décision de confier la concession de la RESTAURATION SCOLAIRE de la CAESM à la « SPL SOGES »,
Le jeudi 13 juillet 2017, lors du Conseil Communautaire.
C’est la question qui vous sera posée, soyez vigilants et attentifs et responsables et faites de sorte que les enfants de nos communes se trouvent en sécurité et que leur restauration ne soit pas l’enjeux d’opportunistes.
La restauration de nos enfants, ce n’est pas un « business » d’homme d’affaire mais bien la préoccupation de professionnels avertis engagés dans ce secteur d’activité O combien ! exaltant mais délicat et aux multiples compétences à chaque étape de la fabrication et du service scolaire.
Chers collègues connaissant la grande considération que vous avez pour ce service que vous voulez offrir aux enfants et aux parents du sud, je vous appelle à faire le choix de la sagesse et que la raison l’emporte, en faisant fi des querelles de personnes et des jeux d’influences et que vous refusiez cette concession « in house » entre la CAESM et la SPL SOGES et que vous optiez pour qu’un appel d’offre soit lancé dans les plus brefs délais (35 jours suffisent à la bonne fin d’une procédure).
Le choix qui en résultera sera de votre responsabilité.
Il y aura de l’énergie à donner pour la compétence tourisme qui peut être profitable à l’économie du sud, au secteur de l’eau qui demande une rigueur financière, au transport qui est en souffrance, aux ordures ménagère qui ont besoin d’organisation, à la fiscalité qui a atteint les limites de l’acceptable ….alors n’ajoutons pas un problème de plus à la longue liste des lourdeurs de la CAESM et faisons le choix de la responsabilité.
Daniel GAUCHET ELU MUNICIPAL DE DUCOS
Membre de la communauté scolaire.
En effet aucune communication c’est l’opacité la plus complète on vote le contenant qu’importe le contenu. C’est de la précipitation ni plus ni moins, afin d’éviter un appel d’offre qui portant permettrait de mettre un terme à tant de contentieux, et d’incompétence (arrêt des poursuites, négocier les dettes, rentrer dans une pratique professionnelle du service de restauration scolaire..) bref de passer à l’essentiel l’éducation nutritionnelle de nos enfants.
Lors de la rencontre avec Mr le PRESIDENT de la CAESM accompagné de Boris PETRICIEN, au conseil municipal de DUCOS nous n’avons pas été convaincus de l’option précipitée de la SPL SOGES, Mr PETRICIEN dit que « l’on n’est pas obligé de prouver ses compétences pour nourrir les enfants » (ouvert aux maçons plombier coiffeurs etc..) respect pour ces corps de métiers qui ne souhaiteraient pas qu’un restaurateur prenne leur place sauf pour bricoler. Mr le Président de renchérir « on va essayer ». La nutrition de nos enfants n’est pas un terrain de jeu voir un banc d’essais.
Par conséquent, il nous est demandé ni plus ni moins, ensemble de prendre le chemin de l’aventure avec un matériel en fin de vie pour lesquels aucun des travaux prévus au contrat de concession de Servichef n’a été réalisé (3.800.000€ ) alors que la somme a été prélevait dans la participation financière des parents d’élèves à raison de 825 000 euros par an.
On peut s’interroger sur la complaisance de la CAESM, que fait-elle aujourd’hui pour récupérer cette somme indûment payée auprès de la société SERVICHEF liquidée ?
La situation est ubuesque : Les parents ne connaissent pas la prochaine organisation à 2 mois de la rentrée; Un personnel licencié ne connaît pas ses conditions de reprise ; il y a -t-il déjà une commission de menu en place car c’est à partir de cela que les commandes sont faites ; les types d’allergies seront-ils pris en compte ? Les effectifs sont-ils connus avec le respect des différentes religions dans sa composante ? Combien d’éléments pour le repas ? Quel équilibre nutritionnel ? Quelle maîtrise sanitaire dans des cuisines devenues vétustes ? Quel prix ?... Autant de questions traitées sans la moindre expertise.
La communication avec les parents est importante elle ne doit pas être négligée.
J’ai l’impression que nous voulons revenir 40 ans en arrière par simple addition des problèmes que les communes avaient dans le temps en les regroupant avec un matériel vieillissant.
Les communes seront assurément sollicitées financièrement pour palier à l’obsolescence des équipements.
A ce prix, l’ECPI va trembler et chaque commune envisagera de reprendre sa compétence de RESTAURATION SCOLAIRE.
En définitive, ne serait il pas plus sage que la CAESM passe un appel d’offre 2 à 3 ans en toute transparence (DATEX ou un autre professionnel de la restauration collective y répondront) et de prendre le temps de mettre en place une SPL régulière (si le projet tient tant à cœur au Président) avec un matériel renouvelé et une organisation bien ficelée, et une tension apaisée.
En conclusion mesdames et messieurs les élus communautaires chers collègues,
Vous prendrez ou pas la décision de confier la concession de la RESTAURATION SCOLAIRE de la CAESM à la « SPL SOGES »,
Le jeudi 13 juillet 2017, lors du Conseil Communautaire.
C’est la question qui vous sera posée, soyez vigilants et attentifs et responsables et faites de sorte que les enfants de nos communes se trouvent en sécurité et que leur restauration ne soit pas l’enjeux d’opportunistes.
La restauration de nos enfants, ce n’est pas un « business » d’homme d’affaire mais bien la préoccupation de professionnels avertis engagés dans ce secteur d’activité O combien ! exaltant mais délicat et aux multiples compétences à chaque étape de la fabrication et du service scolaire.
Chers collègues connaissant la grande considération que vous avez pour ce service que vous voulez offrir aux enfants et aux parents du sud, je vous appelle à faire le choix de la sagesse et que la raison l’emporte, en faisant fi des querelles de personnes et des jeux d’influences et que vous refusiez cette concession « in house » entre la CAESM et la SPL SOGES et que vous optiez pour qu’un appel d’offre soit lancé dans les plus brefs délais (35 jours suffisent à la bonne fin d’une procédure).
Le choix qui en résultera sera de votre responsabilité.
Il y aura de l’énergie à donner pour la compétence tourisme qui peut être profitable à l’économie du sud, au secteur de l’eau qui demande une rigueur financière, au transport qui est en souffrance, aux ordures ménagère qui ont besoin d’organisation, à la fiscalité qui a atteint les limites de l’acceptable ….alors n’ajoutons pas un problème de plus à la longue liste des lourdeurs de la CAESM et faisons le choix de la responsabilité.
Daniel GAUCHET ELU MUNICIPAL DE DUCOS
Membre de la communauté scolaire.