internet au cœur du nouveau System d'information des martiniquais.
C 'est sur la toile que l’écho à ce tremblement de terre était le plus fort. Entre FACEBOOK ET TWITTER la toile a chauffé. Chacun y allait de son commentaire. Entre celle qui avait pris ces jambes à son cou pour se réfugier dans le champ de cannes derrière chez elle et nos amis type MSO qui se sont transformés en petit centre d'informations, la toile est confortée dans son rôle de lien social.
On peut se demander dès cet instant si les martiniquais intègrent bien les mesures de sécurité. Dans un reportage sur RCI l’interviewer indiquait que ce tremblement n'avait même pas changé ce qu'il était en train de faire. A observer la chronologie des réactions sur la toile les martiniquais ne semblent pas sortir de chez eux pour se mettre après le tremblement en position d'attente de la réplique.
Moins par négligence que par fatalisme nous n'arrivons pas à intégrer ce réflexe qui consiste à la première secousse à se mettre immédiatement en position de protection et de survie.
Gageons que les conséquences de ce manque de réactivité active ne viendra pas un jour nous faire payer cash notre manque de préparation
On peut se demander dès cet instant si les martiniquais intègrent bien les mesures de sécurité. Dans un reportage sur RCI l’interviewer indiquait que ce tremblement n'avait même pas changé ce qu'il était en train de faire. A observer la chronologie des réactions sur la toile les martiniquais ne semblent pas sortir de chez eux pour se mettre après le tremblement en position d'attente de la réplique.
Moins par négligence que par fatalisme nous n'arrivons pas à intégrer ce réflexe qui consiste à la première secousse à se mettre immédiatement en position de protection et de survie.
Gageons que les conséquences de ce manque de réactivité active ne viendra pas un jour nous faire payer cash notre manque de préparation
UN ÉPICENTRE PROCHE DE BARBADE
Observatoire Volcanologique et Sismologique de Martinique − IPGP Morne des Cadets
Magnitude 7.0, 14.64°N, 58.78°W, profondeur 29 km mardi 18 février 2014 09:27:12 TU
Un séisme fort (magnitude 7.0 sur l’Échelle de Richter) a été enregistré le
mardi 18 février 2014 à 05:27 (heure locale) et identifié d’origine Tectonique. L’épicentre a été localisé à
222 km à l’est de Le Vauclin, à 29 km de profondeur (soit une distance hypocentrale d’environ 224 km). Ce séisme a pu générer, dans les zones concernées les plus proches, une accélération moyenne du sol de
7.2 mg (*),correspondant à une intensité macrosismique de IV
(largement ressentie). Suivant le type de sols, les intensités peuvent cependant avoir atteint localement l’intensité V (secousse forte)
Observatoire Volcanologique et Sismologique de Martinique − IPGP
Morne des Cadets − 97250 Fonds St Denis − Martinique (FWI)T?l: +596 (0)596 78 41 41 − Fax: +596 (0)596 55 80 80 − infos@ovmp.martinique.univ−ag.fr − www.ipgp.fr
Morne des Cadets, le 18 février 2014 09:59 locales
le lien
Un séisme fort (magnitude 7.0 sur l’Échelle de Richter) a été enregistré le
mardi 18 février 2014 à 05:27 (heure locale) et identifié d’origine Tectonique. L’épicentre a été localisé à
222 km à l’est de Le Vauclin, à 29 km de profondeur (soit une distance hypocentrale d’environ 224 km). Ce séisme a pu générer, dans les zones concernées les plus proches, une accélération moyenne du sol de
7.2 mg (*),correspondant à une intensité macrosismique de IV
(largement ressentie). Suivant le type de sols, les intensités peuvent cependant avoir atteint localement l’intensité V (secousse forte)
Observatoire Volcanologique et Sismologique de Martinique − IPGP
Morne des Cadets − 97250 Fonds St Denis − Martinique (FWI)T?l: +596 (0)596 78 41 41 − Fax: +596 (0)596 55 80 80 − infos@ovmp.martinique.univ−ag.fr − www.ipgp.fr
Morne des Cadets, le 18 février 2014 09:59 locales
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Observatoire Volcanologique et Sismologique de Martinique
le vocabulaire
Aléa sismique : L’aléa est une estimation de la probabilité qu’un événement naturel survienne dans une région donnée et dans un intervalle de temps donné. L’aléa sismique est donc la probabilité, pour un site, d’être exposé à une secousse tellurique de caractéristiques données. L’évaluation de l’aléa sismique intègre la magnitude, l’intensité et la période de retour des séismes.
Convection : Mouvement dû à la chaleur interne de la terre qui anime la roche en fusion du manteau.
Convergence : Mouvements de rapprochement de deux plaques lithosphériques. L’une peut plonger sous l’autre (subduction) ou elles peuvent entrer en collision et créer ainsi une chaîne de montagne. Les zones de convergence sont caractérisées par une forte sismicité et des reliefs élevés.
Distance épicentrale : Distance entre l’épicentre et la station. Quand on est « près » du séisme, on donne souvent la distance épicentrale en km (d). Quand on est plus loin, on la donne en degrés (D).
Échelle d’intensité EMS 98 : Echelle d’intensité de séisme qui comporte 12 degrés. Elle permet d’évaluer les effets des séismes (dégâts aux constructions, ressenti de la population). Le degré I correspond à une secousse seulement détectée par les instruments, les dégâts matériels ne sont importants (destructions de bâtiments) qu’à partir de VIII, et XII caractérise un changement de paysage. C’est actuellement l’échelle de référence en Europe (European Macroseismic Scale 1998).
Échelle de magnitude de Richter : La magnitude représente l’énergie libérée par une source sismique sous forme d’ondes pendant un séisme. Elle est estimée à partir de l’enregistrement du mouvement du sol pendant un séisme par des sismomètres. C’est une valeur caractéristique de la « puissance » d’un séisme. L’« échelle de Richter » mesure la magnitude des séismes. Elle n’a, par définition, aucune limite théorique (ni inférieure ni supérieure). Se fondant sur des critères physiques (taille maximale d’une secousse tellurique et énergie rayonnée correspondante), on estime néanmoins qu’une valeur limite doit exister : la magnitude des plus violents séismes connus à ce jour ne dépasse pas 9,5. A partir d’une magnitude 5,5, un séisme dont le foyer est peu profond peut causer des dégâts notables aux constructions.
Enjeu : Les enjeux sont constitués par les personnes, les biens, les équipements et l’environnement potentiellement menacés par un aléa : on peut hiérarchiser les enjeux en fonction de leur importance avant, pendant et après une crise et en estimer la vulnérabilité face à une intensité donnée d’un événement naturel donné.
Faille : Fracture ou zone de rupture dans la roche, le long de laquelle les deux bords se déplacent l’un par rapport à l’autre.
Foyer (ou hypocentre) : Point de départ d’un séisme.
Isoséiste : Courbe reliant les lieux ayant subi la même intensité sismique.
Onde sismique : Onde élastique se propageant à l’intérieur de la Terre, engendrée généralement par un séisme ou par une explosion.
Plaque lithosphérique (plaque tectonique) : Ensemble rigide formé par la croûte terrestre et la partie supérieure du manteau. Les plaques océaniques sont plus minces que les plaques continentales. Leur épaisseur dépend de leur refroidissement, donc de leur âge. Les plaques se déplacent à la surface de la terre en une série de mouvements que l’on appelle la tectonique des plaques.
Répliques : Séismes succédant, dans une zone proche, à un autre séisme (dit séisme principal) et liés au même mécanisme de rupture.
Séisme : « Tremblement de terre » est l’expression courante pour le mot savant « séisme », qui désigne les vibrations de l’écorce terrestre provoquées par des ondes sismiques qui rayonnent à partir d’une source d’énergie élastique créée par la rupture brutale des roches de la lithosphère (partie la plus externe de la terre).
Sismogramme : Représentation graphique de l’enregistrement d’une onde sismique, réalisé au moyen d’un sismographe.
Sismologie : Science qui étudie les tremblements de terre naturels ou artificiels, et d’une manière générale la propagation des ondes sismiques à travers la Terre.
Sismomètre : Détecteur des mouvements du sol qui comporte un capteur mécanique, un amplificateur et un enregistreur.
Subduction : Processus intervenant lors de la convergence entre deux plaques tectoniques. Une plaque plongeante va retourner dans l’asthénosphère en prenant appui sur une plaque chevauchante. Il peut s’agir de deux plaques océaniques entre elles ou d’une plaque océanique et d’une plaque continentale. Les zones de subduction ont une topographie aux forts reliefs positifs et négatifs et sont le siège d’une activité sismique importante.
Tectonique des plaques : La tectonique des plaques (d’abord appelée dérive des continents) est le modèle actuel du fonctionnement interne de la Terre. Elle est l’expression en surface de la convection qui se déroule dans le manteau terrestre. La lithosphère, couche externe de la Terre, est découpée en plaques rigides qui flottent et se déplacent sur l’asthénosphère, plus ductile.
Convection : Mouvement dû à la chaleur interne de la terre qui anime la roche en fusion du manteau.
Convergence : Mouvements de rapprochement de deux plaques lithosphériques. L’une peut plonger sous l’autre (subduction) ou elles peuvent entrer en collision et créer ainsi une chaîne de montagne. Les zones de convergence sont caractérisées par une forte sismicité et des reliefs élevés.
Distance épicentrale : Distance entre l’épicentre et la station. Quand on est « près » du séisme, on donne souvent la distance épicentrale en km (d). Quand on est plus loin, on la donne en degrés (D).
Échelle d’intensité EMS 98 : Echelle d’intensité de séisme qui comporte 12 degrés. Elle permet d’évaluer les effets des séismes (dégâts aux constructions, ressenti de la population). Le degré I correspond à une secousse seulement détectée par les instruments, les dégâts matériels ne sont importants (destructions de bâtiments) qu’à partir de VIII, et XII caractérise un changement de paysage. C’est actuellement l’échelle de référence en Europe (European Macroseismic Scale 1998).
Échelle de magnitude de Richter : La magnitude représente l’énergie libérée par une source sismique sous forme d’ondes pendant un séisme. Elle est estimée à partir de l’enregistrement du mouvement du sol pendant un séisme par des sismomètres. C’est une valeur caractéristique de la « puissance » d’un séisme. L’« échelle de Richter » mesure la magnitude des séismes. Elle n’a, par définition, aucune limite théorique (ni inférieure ni supérieure). Se fondant sur des critères physiques (taille maximale d’une secousse tellurique et énergie rayonnée correspondante), on estime néanmoins qu’une valeur limite doit exister : la magnitude des plus violents séismes connus à ce jour ne dépasse pas 9,5. A partir d’une magnitude 5,5, un séisme dont le foyer est peu profond peut causer des dégâts notables aux constructions.
Enjeu : Les enjeux sont constitués par les personnes, les biens, les équipements et l’environnement potentiellement menacés par un aléa : on peut hiérarchiser les enjeux en fonction de leur importance avant, pendant et après une crise et en estimer la vulnérabilité face à une intensité donnée d’un événement naturel donné.
Faille : Fracture ou zone de rupture dans la roche, le long de laquelle les deux bords se déplacent l’un par rapport à l’autre.
Foyer (ou hypocentre) : Point de départ d’un séisme.
Isoséiste : Courbe reliant les lieux ayant subi la même intensité sismique.
Onde sismique : Onde élastique se propageant à l’intérieur de la Terre, engendrée généralement par un séisme ou par une explosion.
Plaque lithosphérique (plaque tectonique) : Ensemble rigide formé par la croûte terrestre et la partie supérieure du manteau. Les plaques océaniques sont plus minces que les plaques continentales. Leur épaisseur dépend de leur refroidissement, donc de leur âge. Les plaques se déplacent à la surface de la terre en une série de mouvements que l’on appelle la tectonique des plaques.
Répliques : Séismes succédant, dans une zone proche, à un autre séisme (dit séisme principal) et liés au même mécanisme de rupture.
Séisme : « Tremblement de terre » est l’expression courante pour le mot savant « séisme », qui désigne les vibrations de l’écorce terrestre provoquées par des ondes sismiques qui rayonnent à partir d’une source d’énergie élastique créée par la rupture brutale des roches de la lithosphère (partie la plus externe de la terre).
Sismogramme : Représentation graphique de l’enregistrement d’une onde sismique, réalisé au moyen d’un sismographe.
Sismologie : Science qui étudie les tremblements de terre naturels ou artificiels, et d’une manière générale la propagation des ondes sismiques à travers la Terre.
Sismomètre : Détecteur des mouvements du sol qui comporte un capteur mécanique, un amplificateur et un enregistreur.
Subduction : Processus intervenant lors de la convergence entre deux plaques tectoniques. Une plaque plongeante va retourner dans l’asthénosphère en prenant appui sur une plaque chevauchante. Il peut s’agir de deux plaques océaniques entre elles ou d’une plaque océanique et d’une plaque continentale. Les zones de subduction ont une topographie aux forts reliefs positifs et négatifs et sont le siège d’une activité sismique importante.
Tectonique des plaques : La tectonique des plaques (d’abord appelée dérive des continents) est le modèle actuel du fonctionnement interne de la Terre. Elle est l’expression en surface de la convection qui se déroule dans le manteau terrestre. La lithosphère, couche externe de la Terre, est découpée en plaques rigides qui flottent et se déplacent sur l’asthénosphère, plus ductile.