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Autrement dit chacun est dans sa cellule, dans son groupe d'intérêt, dans sa logique idéologique sans que finalement tous ces messages ne donnent une direction, un projet , un sens.
Ce manque de lien, cette absence de leadership créent un vide. C'est la conséquence de l’absence de projet. Quelles places ont les intellectuels, les artistes, les dirigeants, dans la vie de ce pays. Quels espaces d'expression existe-t-il pour les créateurs, l'innovation, la nouveauté disons globalement l'expression ?
Mais cette situation n'est pas spécifique à la Martinique. En France de Chez la France c'est le bordel partout, accéléré par l'affaire du coronavirus. En France de chez la Martinique cette pagaille résonne plus fort encore. Le préfet a réuni les élus et a dit ce que ses services allaient faire. L'Ars en Particulier. Cette information, n'est pas une concertation, mais un rendu de ce que l'Etat entendait faire.
Il se trouve que chez nous particulièrement aujourd'hui, il y a une défiance face à la parole de l'Etat, cet empoisonneur, du monde économique, ces empoisonneurs encore, et des institutions qui nous empoisonnent toujours la vie mais au quotidien. Et puis il y a le pauvre peuple victime de tout, dont certains par vide de leadership ont décidé de se représenter. Oui dès que vous avez désormais un drapeau Rouge Vert Noir, vous parlez au nom du peuple martiniquais. A jouer au jeu du vide, de la chaise vide, du vide des idées, du vide-grenier, du vide idéologique, du vide tes ordures par la fenêtre, du vide monétaire, du vide de souveraineté, du "vidè payi a an bonda manmanw ", du vide ta vie sur les réseaux sociaux, nous avons collectivement fini par asphyxier le pays.
Chacun est dans sa bulle, persuadé que l'autre est un bouffeur de son oxygène. Et c'est ainsi que l'on a vu les pires alliances de circonstance , les regroupement économique contre nature, les rassemblements de groupuscules pour faire nombre. Et c'est ainsi que va le pays depuis bien longtemps allant cahin caha , de boycott en prise d'otage, en opération "molocoy", de grève de la faim en prise de tarmac.
Oui cela fait longtemps que la Martinique va mal, ne croit plus au travail et triche à se faire croire que quelqu'un d'autre fera pour nous, à notre place et que chacun dans son coin dans son obédience tente de subsister, parfois bien souvent en couillonnant nos alter ego !.
Mais cette situation n'est pas spécifique à la Martinique. En France de Chez la France c'est le bordel partout, accéléré par l'affaire du coronavirus. En France de chez la Martinique cette pagaille résonne plus fort encore. Le préfet a réuni les élus et a dit ce que ses services allaient faire. L'Ars en Particulier. Cette information, n'est pas une concertation, mais un rendu de ce que l'Etat entendait faire.
Il se trouve que chez nous particulièrement aujourd'hui, il y a une défiance face à la parole de l'Etat, cet empoisonneur, du monde économique, ces empoisonneurs encore, et des institutions qui nous empoisonnent toujours la vie mais au quotidien. Et puis il y a le pauvre peuple victime de tout, dont certains par vide de leadership ont décidé de se représenter. Oui dès que vous avez désormais un drapeau Rouge Vert Noir, vous parlez au nom du peuple martiniquais. A jouer au jeu du vide, de la chaise vide, du vide des idées, du vide-grenier, du vide idéologique, du vide tes ordures par la fenêtre, du vide monétaire, du vide de souveraineté, du "vidè payi a an bonda manmanw ", du vide ta vie sur les réseaux sociaux, nous avons collectivement fini par asphyxier le pays.
Chacun est dans sa bulle, persuadé que l'autre est un bouffeur de son oxygène. Et c'est ainsi que l'on a vu les pires alliances de circonstance , les regroupement économique contre nature, les rassemblements de groupuscules pour faire nombre. Et c'est ainsi que va le pays depuis bien longtemps allant cahin caha , de boycott en prise d'otage, en opération "molocoy", de grève de la faim en prise de tarmac.
Oui cela fait longtemps que la Martinique va mal, ne croit plus au travail et triche à se faire croire que quelqu'un d'autre fera pour nous, à notre place et que chacun dans son coin dans son obédience tente de subsister, parfois bien souvent en couillonnant nos alter ego !.
Nous sommes au bout de ce procédé, à la limite de ce processus ! Sans doute au point de non-retour.
En effet comment expliquer que Sainte-Lucie et d'autres pays de la Caraïbe qui n'ont que le tourisme, refusent un bateau, deux bateaux, tous les bateaux sans que dans le pays personne ne désapprouve ? Refuser l'accostage d'un bateau et lui demander d'aller vider ailleurs, est-il moins grave que de stopper un bus que des gardes mobiles avaient déjà libéré ? Pourquoi donc ce qui fait débat chez nous ne le fait-il pas ailleurs ? En définitive nous le savons bien, personne ne sait qui dirige ce pays, malgré la réduction de la représentation par la CTM et surtout aucun lieu de coordination ne permet d'entendre le son de cloches des nombreuses émanations et représentations des différents courants.
Par conséquent, il ne suffit pas de rester chez soi et d'attendre que le déluge passe pour donner son avis après. Quelle a été la position avant de toutes ces organisations qui arrivent maintenant en criant au feu concernant la démarche à avoir ! Ne faut-il pas des lieux de régulation, d'information, d'échange? N'est ce pas là, la place d'un CESSECEM qui justement est à l'image des différentes forces agissantes du pays ?
Nous avons des institutions dont nous croyons que le rôle est d'enrichir ceux qui y sont et de leur donner du pouvoir.On se trompe.. mais la force de la crise, de l'échec c'est de tirer des leçons pour ne pas être mat !
Par conséquent, il ne suffit pas de rester chez soi et d'attendre que le déluge passe pour donner son avis après. Quelle a été la position avant de toutes ces organisations qui arrivent maintenant en criant au feu concernant la démarche à avoir ! Ne faut-il pas des lieux de régulation, d'information, d'échange? N'est ce pas là, la place d'un CESSECEM qui justement est à l'image des différentes forces agissantes du pays ?
Nous avons des institutions dont nous croyons que le rôle est d'enrichir ceux qui y sont et de leur donner du pouvoir.On se trompe.. mais la force de la crise, de l'échec c'est de tirer des leçons pour ne pas être mat !
Voici le communiqué apres les faits d'un groupuscule de patrons qui n'a rien dit avant ! Pourquoi ces organisations n'ont-elles pas donné avant leur avis? Rappelons tout de même que l'analyse précédente de la situation est de nature à trouver des solutions et des espaces de dialogue.
Non à la haine, oui à la construction commune
Insultes verbales, agressions physiques de voyageurs, détérioration d’autobus, entrave à la liberté de circulation…
Ce week-end encore, nous avons assisté, impuissants et incrédules, à un déferlement de haine et d’actes illicites de la part d’une poignée d’activistes dans et aux abords de l’aéroport. Si demander la mise en place d’actions de protection de la population est légitime dans le cadre de la crise sanitaire du Covid-19, en aucun cas cela ne peut justifier de tels agissements.
Les organisations socioprofessionnelles martiniquaises condamnent fermement ces dérives inacceptables. Elles donnent à voir des Martiniquais, dans les médias internationaux, une image détestable; Elles mettent à mal le travail de construction porté par les acteurs économiques du tourisme ; elles desservent notre attractivité.
Les organisations socioprofessionnelles martiniquaises s’étonnent du peu de réaction des élus et des pouvoirs publics. En aucun cas, la préparation d’une campagne électorale ne doit rendre muets des hommes et des femmes dont la vocation est justement de servir l’intérêt général et de gérer les affaires de la cité.
Les organisations socioprofessionnelles appellent à ce que l’ensemble des Martiniquaises et des Martiniquais s’unissent et travaillent à construire une Martinique fière de ses atouts et forte de ses différences.
Insultes verbales, agressions physiques de voyageurs, détérioration d’autobus, entrave à la liberté de circulation…
Ce week-end encore, nous avons assisté, impuissants et incrédules, à un déferlement de haine et d’actes illicites de la part d’une poignée d’activistes dans et aux abords de l’aéroport. Si demander la mise en place d’actions de protection de la population est légitime dans le cadre de la crise sanitaire du Covid-19, en aucun cas cela ne peut justifier de tels agissements.
Les organisations socioprofessionnelles martiniquaises condamnent fermement ces dérives inacceptables. Elles donnent à voir des Martiniquais, dans les médias internationaux, une image détestable; Elles mettent à mal le travail de construction porté par les acteurs économiques du tourisme ; elles desservent notre attractivité.
Les organisations socioprofessionnelles martiniquaises s’étonnent du peu de réaction des élus et des pouvoirs publics. En aucun cas, la préparation d’une campagne électorale ne doit rendre muets des hommes et des femmes dont la vocation est justement de servir l’intérêt général et de gérer les affaires de la cité.
Les organisations socioprofessionnelles appellent à ce que l’ensemble des Martiniquaises et des Martiniquais s’unissent et travaillent à construire une Martinique fière de ses atouts et forte de ses différences.
