Ce n’est pas une décision qui aura été prise à partir de ce dernier événement qui m’empêchera de vous faire, aujourd’hui, cette déclaration. ,
D’ailleurs, en attendant que les services juridiques lancent la procédure, en attendant qu’un repreneur soit trouvé, en attendant que ce repreneur rentre en fonction, pendant ce temps de transition, quelles sont les mesures immédiates urgentes qui seront prises pour sauvegarder la sécurité des enfants ?
Je ne compte plus les interventions que j’ai faites devant vous collègues de l’Assemblée, au nom de la commission, au sujet des faits graves de maltraitance qui se déroulent, assez régulièrement, dans la MECS de Gaschette dont, je vous rappelle, que la tutelle administrative et financière est exercée par la CTM.
Mes interventions ont été si nombreuses et les réponses qui m’ont été faites ont été si décevantes et parfois, agressives, les manquements administratifs signalés ont été si peu suivi d’effet que, collègues, je me demande vraiment, aujourd’hui, à quoi servent les élus de la Commission en charge de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) ?! Cette léthargie par rapport à cet établissement est si récurrente que l’on peut se poser toutes sortes de questions !
Jugez vous-mêmes, lorsqu’il m’a été dit, PV à l’appui, le 19 décembre dernier, lors de la plénière, quand je signalais la dramatique agression sexuelle dont a été victime un garçonnet de cet établissement, que c’était « lamentable que cet incident soit utilisé dans les affrontements politiques, lamentable, mesquin et insignifiant… »
Aujourd’hui, suis-je encore dans l’excès de politique lorsque j’attire l’attention de l’Assemblée sur les graves faits de maltraitance physique qui ont eu lieu dans ce même établissement le samedi 26 septembre 2020, agissements qui ont été publiés sur les réseaux sociaux et dans la presse. Mais je dois à la vérité, que chaque fois que j’ai eu à exprimer mon indignation ou de simples observations au sujet de Gaschette, j’ai toujours trouvé oreille attentive de la part du PCE.
Pour évaluer la gravité des faits, je signale à l’Assemblée que cet établissement dispose, actuellement, de deux fois plus d’encadrement que d’effectifs d’enfants, une fois de plus, nous constatons la mauvaise gestion de cet établissement par sa gouvernance et sa direction ainsi que le manque de contrôle adéquat des services compétents de la CTM. J’en ai pour preuve, la lettre d’injonction du PCE en date du 31 Octobre 2018, n’a pas fait l’objet d’un contrôle conforme aux dispositions du Code de l’Action Sociale.
Que l’on ne vienne pas nous dire que les problèmes existent depuis 30 ans ! Parce que, jamais, en si peu de temps, on a enregistré d’aussi graves maltraitances qui d’ailleurs, ont tendance à se répéter.
Qu’a -t-il réellement été fait de tangible, alors qu’il existait des préconisations depuis l’audit de 2017?
Chers collègues, ne pas tenir compte des successives alertes de notre commission par rapport à l’inadmissible situation de cet établissement relève, tout à la fois, de la non-assistance à enfants en danger et au non-respect de la démocratie due, légitimement, aux élus. Cela aussi est, proprement, inadmissible.
Je vous remercie
L.TELLE Le 01/10/2020
Je ne compte plus les interventions que j’ai faites devant vous collègues de l’Assemblée, au nom de la commission, au sujet des faits graves de maltraitance qui se déroulent, assez régulièrement, dans la MECS de Gaschette dont, je vous rappelle, que la tutelle administrative et financière est exercée par la CTM.
Mes interventions ont été si nombreuses et les réponses qui m’ont été faites ont été si décevantes et parfois, agressives, les manquements administratifs signalés ont été si peu suivi d’effet que, collègues, je me demande vraiment, aujourd’hui, à quoi servent les élus de la Commission en charge de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) ?! Cette léthargie par rapport à cet établissement est si récurrente que l’on peut se poser toutes sortes de questions !
Jugez vous-mêmes, lorsqu’il m’a été dit, PV à l’appui, le 19 décembre dernier, lors de la plénière, quand je signalais la dramatique agression sexuelle dont a été victime un garçonnet de cet établissement, que c’était « lamentable que cet incident soit utilisé dans les affrontements politiques, lamentable, mesquin et insignifiant… »
Aujourd’hui, suis-je encore dans l’excès de politique lorsque j’attire l’attention de l’Assemblée sur les graves faits de maltraitance physique qui ont eu lieu dans ce même établissement le samedi 26 septembre 2020, agissements qui ont été publiés sur les réseaux sociaux et dans la presse. Mais je dois à la vérité, que chaque fois que j’ai eu à exprimer mon indignation ou de simples observations au sujet de Gaschette, j’ai toujours trouvé oreille attentive de la part du PCE.
Pour évaluer la gravité des faits, je signale à l’Assemblée que cet établissement dispose, actuellement, de deux fois plus d’encadrement que d’effectifs d’enfants, une fois de plus, nous constatons la mauvaise gestion de cet établissement par sa gouvernance et sa direction ainsi que le manque de contrôle adéquat des services compétents de la CTM. J’en ai pour preuve, la lettre d’injonction du PCE en date du 31 Octobre 2018, n’a pas fait l’objet d’un contrôle conforme aux dispositions du Code de l’Action Sociale.
Que l’on ne vienne pas nous dire que les problèmes existent depuis 30 ans ! Parce que, jamais, en si peu de temps, on a enregistré d’aussi graves maltraitances qui d’ailleurs, ont tendance à se répéter.
Qu’a -t-il réellement été fait de tangible, alors qu’il existait des préconisations depuis l’audit de 2017?
Chers collègues, ne pas tenir compte des successives alertes de notre commission par rapport à l’inadmissible situation de cet établissement relève, tout à la fois, de la non-assistance à enfants en danger et au non-respect de la démocratie due, légitimement, aux élus. Cela aussi est, proprement, inadmissible.
Je vous remercie
L.TELLE Le 01/10/2020