Que vive la solidarité pour que vive l’humanité!
Photographe Serge Boissard
La fulgurante pandémie de coronavirus est venue déchirer brutalement l’écran qui empêchait beaucoup de voir un certain nombre de réalités : Entre autres, que chacun de nous n’est qu’un infime élément faisant partie d’un écosystème global et que l’humanité est constamment confrontée au défi de la survie. La crise majeure qu’elle traverse aujourd’hui lui donne l’occasion de tirer les leçons de ses aveuglements pour continuer sa marche vers l’émancipation.
Quelles sont les sources des principales catastrophes que nous subissons actuellement ? La folie productiviste et consumériste a conduit à la destruction de l’équilibre entre les êtres humains, les autres vivants et l’environnement. La globalisation construite sur des bases colonialistes et impérialistes a instauré des circuits économiques aussi insensés que dévastateurs ainsi que des dépendances mortifères. L’inégalité dans la répartition des ressources et des richesses a pour effet que des milliards d’être humains sont maintenus dans l’indigence - incapables de se nourrir, de se soigner, d’accéder à des systèmes d’éducation valables, à la prévention des risques majeurs - pendant qu’une infime minorité patauge dans le gaspillage et dans un luxe indécent. Les idéologies dominantes, cultivant un individualisme forcené, le sexisme, le racisme et la xénophobie provoquent la désagrégation du tissu social au sein des différents pays et l’aiguisement des divisions entre les différents peuples.
Quelles sont les sources des principales catastrophes que nous subissons actuellement ? La folie productiviste et consumériste a conduit à la destruction de l’équilibre entre les êtres humains, les autres vivants et l’environnement. La globalisation construite sur des bases colonialistes et impérialistes a instauré des circuits économiques aussi insensés que dévastateurs ainsi que des dépendances mortifères. L’inégalité dans la répartition des ressources et des richesses a pour effet que des milliards d’être humains sont maintenus dans l’indigence - incapables de se nourrir, de se soigner, d’accéder à des systèmes d’éducation valables, à la prévention des risques majeurs - pendant qu’une infime minorité patauge dans le gaspillage et dans un luxe indécent. Les idéologies dominantes, cultivant un individualisme forcené, le sexisme, le racisme et la xénophobie provoquent la désagrégation du tissu social au sein des différents pays et l’aiguisement des divisions entre les différents peuples.
Tous ces travers sont inhérents au système capitaliste et il ne sera pas possible d’y mettre fin sans mettre à bas celui-ci.
Mais, comme le disait Karl MARX, l’humanité «ne se pose jamais que les problèmes qu’elle peut résoudre, car, à regarder de plus près, il se trouvera toujours que le problème lui-même ne se présente que lorsque les conditions matérielles pour le résoudre existent ou du moins sont en voie de devenir. »
Beaucoup pensaient que le système capitaliste s’effondrerait, miné par un probable conflit militaire généralisé, un krach boursier majeur ou par la généralisation des révolutions populaires. Mais, le coup fatal pourrait venir de là où on ne l’attendait pas : la pandémie du coronavirus ! En effet, la crise actuelle secoue toute l’échine du système, sanctionne la faillite des politiques de privatisation à outrance, ébranle le château de cartes des délocalisations, révèle le caractère toxique de la distorsion entre économie réelle et capitaux spéculatifs. La débâcle financière est plus que jamais inéluctable avec toutes ses conséquences imaginables sur la macro-économie.
A ces conditions objectives se joignent les conditions subjectives nécessaires à une transformation révolutionnaire de la société. Déjà, avant la pandémie, les luttes populaires montraient que, sur toute la planète, grondait un rejet du système et une volonté de construire un monde nouveau. Opportunément, le cynisme et la désinvolture manifestés par les gouvernements, face à l’actuelle pandémie qui décime les populations, ont éveillé bien des consciences et beaucoup d’illusions se sont envolées. Dans le même temps, les immenses solidarités qui se sont développées au sein de la population pendant cette crise ont largement tordu le cou à l’adage qui affirme abusivement que « l’homme est un loup pour l’homme ».
Beaucoup pensaient que le système capitaliste s’effondrerait, miné par un probable conflit militaire généralisé, un krach boursier majeur ou par la généralisation des révolutions populaires. Mais, le coup fatal pourrait venir de là où on ne l’attendait pas : la pandémie du coronavirus ! En effet, la crise actuelle secoue toute l’échine du système, sanctionne la faillite des politiques de privatisation à outrance, ébranle le château de cartes des délocalisations, révèle le caractère toxique de la distorsion entre économie réelle et capitaux spéculatifs. La débâcle financière est plus que jamais inéluctable avec toutes ses conséquences imaginables sur la macro-économie.
A ces conditions objectives se joignent les conditions subjectives nécessaires à une transformation révolutionnaire de la société. Déjà, avant la pandémie, les luttes populaires montraient que, sur toute la planète, grondait un rejet du système et une volonté de construire un monde nouveau. Opportunément, le cynisme et la désinvolture manifestés par les gouvernements, face à l’actuelle pandémie qui décime les populations, ont éveillé bien des consciences et beaucoup d’illusions se sont envolées. Dans le même temps, les immenses solidarités qui se sont développées au sein de la population pendant cette crise ont largement tordu le cou à l’adage qui affirme abusivement que « l’homme est un loup pour l’homme ».
Toutefois, nous devons faire preuve d’une extrême lucidité. Blessée, la bête sera d’autant plus dangereuse. Il ne fait plus de doute que, dans tous les pays, les classes dominantes s’activent à instaurer des régimes fascistes afin de réprimer les luttes populaires et de se maintenir au pouvoir.
Tout comme les gouvernements avaient pris le prétexte de la lutte contre le terrorisme pour imposer des lois liberticides, le contrôle des individus et des organisations populaires, aujourd’hui, ils instrumentalisent la lutte contre la pandémie pour consolider une dynamique de fascisation de la société. Notons, par exemple, que le régime de Macron est plus zélé pour imposer le confinement, à coup de juteuses amendes, qu’il ne l’est pour organiser un dépistage systématique ou pour garantir immédiatement le matériel nécessaire aux personnels qui sont au front.
Face à cette réalité, nous devons absolument penser une stratégie de résistance.
La période imposée de confinement nous ouvre l’occasion de nous nourrir d’informations alternatives, de renforcer notre formation idéologique et politique, de nous atteler à ressouder le tissu au sein de nos foyers. Cela est possible en développant des dynamiques solidaires pour étudier ensemble, penser et organiser des activités afin de résoudre les problèmes de la vie quotidienne.
Quand sera terminée cette période, alors, il sera temps de relancer des mobilisations massives contre les politiques scélérates du régime Macron, pour exiger la restauration des services publics dans tous les domaines et pour s’opposer aux lois liberticides. Ce sera aussi l’heure de demander des comptes sur le plan juridique pour que soient sanctionnés ceux des dirigeants qui ont consciemment mis la population en danger en la privant des moyens de se protéger, ceux aussi qui ont profité de la situation pour s’enrichir en augmentant abusivement les prix.
Mais plus important encore, sera venu le moment de s’organiser à la base avec l’objectif de promouvoir, dans les quartiers et dans le pays, toutes les activités alternatives nous permettant de prendre notre destin en mains.
Face à cette réalité, nous devons absolument penser une stratégie de résistance.
La période imposée de confinement nous ouvre l’occasion de nous nourrir d’informations alternatives, de renforcer notre formation idéologique et politique, de nous atteler à ressouder le tissu au sein de nos foyers. Cela est possible en développant des dynamiques solidaires pour étudier ensemble, penser et organiser des activités afin de résoudre les problèmes de la vie quotidienne.
Quand sera terminée cette période, alors, il sera temps de relancer des mobilisations massives contre les politiques scélérates du régime Macron, pour exiger la restauration des services publics dans tous les domaines et pour s’opposer aux lois liberticides. Ce sera aussi l’heure de demander des comptes sur le plan juridique pour que soient sanctionnés ceux des dirigeants qui ont consciemment mis la population en danger en la privant des moyens de se protéger, ceux aussi qui ont profité de la situation pour s’enrichir en augmentant abusivement les prix.
Mais plus important encore, sera venu le moment de s’organiser à la base avec l’objectif de promouvoir, dans les quartiers et dans le pays, toutes les activités alternatives nous permettant de prendre notre destin en mains.
Impulser une économie endogène et autocentrée, privilégiant les circuits courts et visant l’autosuffisance alimentaire, développer des initiatives alternatives dans le domaine de la santé et de l’éducation : le chantier est immense ! Mais les travaux aboutiront assurément si nous croyons en nous-mêmes et si nous avons à cœur de nous unir.
Chers et chères compatriotes, Peuples du monde, c’est en faisant vivre les solidarités que nous ferons vivre l’humanité.