En cette matinée de jeudi 19 février le Collectif du 5 Février 2009 a rassemblé près de 8000 manifestants venus porter leur soutien au mouvement social qui secoue nos pays respectifs, MATNIK-GWADA et surtout à Jacques BINO, membre très actif du LKP lâchement assassiné hier en Guadeloupe.
Militant de la Confédération Générale des Travailleurs Guadeloupéen (CGTG), membre de l’association culturelle Akiyo, Jacques n’est plus, mais sa Mémoire est.
Elle s’ajoute à celle des 160 assassinés pour le même combat en Mai 67 en Guadeloupe. Encore une victime de la politique coloniale décadente et qui cette fois devra s’agenouiller devant la Marche en avant des Peuples opprimés, Marche soutenue par la crise d’un système capitaliste complètement désuet, particulièrement dans les dernières colonies de l’Empire Français.
Chaque jour des associations nouvelles se joignent au C5F et aujourd’hui ce sont le Mouvement des Travailleurs Sociaux, l’Association des Latinos Unidos de Martinique, l’association des Chrétiens du 17 février 2009 et également l’ADAPEI qui ont défilé dans le cortège qui a ponctué sa Marche par des prises de paroles. Face au Palais de Justice d’abord, le C5F fustige la traditionnelle politique répressive de l’Etat, réponse d’ailleurs traditionnelle exécutée à la demande du Patronat par l’Etat face aux revendications légitimes des travailleurs.
La seconde intervention face à la mairie était le signe d’un soutien aux municipaux en grève, solidaires du mouvement et hostiles à la décision du conseil municipal de Fort- de-France, de maintenir le carnaval dans la ville-capitale dans ce contexte de crise sociale.
Le C5F rappelait qu’il se dissociait de cette décision apparaissant comme une sanction à la lutte menée solidairement. Pas question de rompre le Lyannaj. Tout moun en grèv an lari ya !était scandé par les manifestants.
Après avoir salué la solidarité des élus, en face au CG, le dernier temps d’arrêt face à préfecture est celui du rappel de la responsabilité de l’Etat et son mépris porté à l’égard du Peuple Martiniquais.
L’Etat jouant la montre, par une stratégie hypocrite mise en œuvre par le patronat. Les inévitables larbins de l’élite du Pays qui se sont mis au service de l’idéologie béké se sont affichés en liste par panneaux 4X3 au côté des békés pour tenter d’affaiblir la dynamique mobilisatrice en marche depuis plus de deux semaines.
Une bonne utilisation des kits de Willie LYNCH par le béké Emmanuel de Reynal et sa négresse domestique, Mylène Laouchez est mis au grand jour. Il faut les briser dit le C5F.
L’écho du son des tambours de jeunes martiniquais n’était pas sans nous rappeler ceux de Romain un jour de mai 1848, et une fois de plus ils appellent cette fois à la rupture définitive avec les survivances de ce système esclavagiste.
La mémoire de Jacques BINO assassiné dans ce combat pour plus de justice sociale et pour le respect des droits économiques et sociaux scellent le lyannaj du Peuple Guadeloupéen et du Peuple Martiniquais en lutte. Le pire est peut être à venir si l’Etat n’entend pas la voix des Peuples en souffrance et aussi le droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes.
Militant de la Confédération Générale des Travailleurs Guadeloupéen (CGTG), membre de l’association culturelle Akiyo, Jacques n’est plus, mais sa Mémoire est.
Elle s’ajoute à celle des 160 assassinés pour le même combat en Mai 67 en Guadeloupe. Encore une victime de la politique coloniale décadente et qui cette fois devra s’agenouiller devant la Marche en avant des Peuples opprimés, Marche soutenue par la crise d’un système capitaliste complètement désuet, particulièrement dans les dernières colonies de l’Empire Français.
Chaque jour des associations nouvelles se joignent au C5F et aujourd’hui ce sont le Mouvement des Travailleurs Sociaux, l’Association des Latinos Unidos de Martinique, l’association des Chrétiens du 17 février 2009 et également l’ADAPEI qui ont défilé dans le cortège qui a ponctué sa Marche par des prises de paroles. Face au Palais de Justice d’abord, le C5F fustige la traditionnelle politique répressive de l’Etat, réponse d’ailleurs traditionnelle exécutée à la demande du Patronat par l’Etat face aux revendications légitimes des travailleurs.
La seconde intervention face à la mairie était le signe d’un soutien aux municipaux en grève, solidaires du mouvement et hostiles à la décision du conseil municipal de Fort- de-France, de maintenir le carnaval dans la ville-capitale dans ce contexte de crise sociale.
Le C5F rappelait qu’il se dissociait de cette décision apparaissant comme une sanction à la lutte menée solidairement. Pas question de rompre le Lyannaj. Tout moun en grèv an lari ya !était scandé par les manifestants.
Après avoir salué la solidarité des élus, en face au CG, le dernier temps d’arrêt face à préfecture est celui du rappel de la responsabilité de l’Etat et son mépris porté à l’égard du Peuple Martiniquais.
L’Etat jouant la montre, par une stratégie hypocrite mise en œuvre par le patronat. Les inévitables larbins de l’élite du Pays qui se sont mis au service de l’idéologie béké se sont affichés en liste par panneaux 4X3 au côté des békés pour tenter d’affaiblir la dynamique mobilisatrice en marche depuis plus de deux semaines.
Une bonne utilisation des kits de Willie LYNCH par le béké Emmanuel de Reynal et sa négresse domestique, Mylène Laouchez est mis au grand jour. Il faut les briser dit le C5F.
L’écho du son des tambours de jeunes martiniquais n’était pas sans nous rappeler ceux de Romain un jour de mai 1848, et une fois de plus ils appellent cette fois à la rupture définitive avec les survivances de ce système esclavagiste.
La mémoire de Jacques BINO assassiné dans ce combat pour plus de justice sociale et pour le respect des droits économiques et sociaux scellent le lyannaj du Peuple Guadeloupéen et du Peuple Martiniquais en lutte. Le pire est peut être à venir si l’Etat n’entend pas la voix des Peuples en souffrance et aussi le droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes.