D'où partons nous ?
J’observe que depuis le début du confinement généralisé, les soignants, les personnels volontaires pour la garde des enfants des soignants, les agriculteurs, les boulangers, les éboueurs, les postiers, les journalistes, les employés de commerce d’alimentation, les animateurs de radio et de télévision, les policiers, les gendarmes, les pêcheurs, les auxiliaires de vie, les infirmiers libéraux, les ouvriers du bâtiment, etc. continuent à travailler. Alors que d’autres sont continuellement confinés, il partent de chez eux le matin, assurent leurs missions quotidiennes, parfois sans aucune protection, et regagnent leur foyer en fin de journée, avec, à n’en point douter, dans le cœur, le bonheur d'avoir porté leur contribution à la continuité de la vie dans notre Martinique.
C'est, ma foi, le meilleur que nous procure, à part notre salaire (souvent de misère) l'accomplissement du métier.
Je note aussi que nous n’avons pas eu une hécatombe de décès dans ces catégories de travailleurs dévoués au service des autres.
Où en sommes nous ?
Dès l'annonce d'une possible reprise progressive de l’école faite par le Président de la République, souvenez-vous c’était le lundi de Pâques dernier, sans même y réfléchir, sans poser des conditions pour rendre la chose possible, sans demander les moyens nécessaires, nous avons assisté à un flot de protestations contre cette reprise progressive venant de toute part, y compris des enseignants....
Ceci a contribué inévitablement à faire grossir la peur chez les parents d’élèves...
C'est, ma foi, le meilleur que nous procure, à part notre salaire (souvent de misère) l'accomplissement du métier.
Je note aussi que nous n’avons pas eu une hécatombe de décès dans ces catégories de travailleurs dévoués au service des autres.
Où en sommes nous ?
Dès l'annonce d'une possible reprise progressive de l’école faite par le Président de la République, souvenez-vous c’était le lundi de Pâques dernier, sans même y réfléchir, sans poser des conditions pour rendre la chose possible, sans demander les moyens nécessaires, nous avons assisté à un flot de protestations contre cette reprise progressive venant de toute part, y compris des enseignants....
Ceci a contribué inévitablement à faire grossir la peur chez les parents d’élèves...
Où allons-nous ?
C’est le rôle fondamental de l’école, animé par le corps enseignant, qui a été mis à mal.
L’enseignant est un formateur de l’humain, en l’occurrence les enfants et les jeunes, le bien le plus précieux des parents d’élèves...
Le rôle premier de l’enseignant est de donner confiance aux parents pour qu’ils soient sereins en nous confiant leurs enfants... cette confiance dans l’école acquise, chaque parent sera alors capable de la transmettre à son enfant et c’est seulement ainsi que nos enfants-élèves pourront être disponibles, à l’école, pour des apprentissages.
Nous avons raté cette étape...
Cependant, mon optimisme et ma conviction dans l’intérêt de cette reprise de l'école avant juillet prochain, pour les élèves de Martinique m'interdisent de désespérer...
Malgré le désistement de notre principale collectivité qui nous a transmis un « NON le doigt pointé » pour les établissements secondaires, nous travaillons encore à la reprise progressive et partielle de l’école, pour les parents qui le souhaitent à compter du 11 mai prochain...
Cette reprise est conditionnée par les préconisations du conseil scientifique d'experts désigné pour aider la hiérarchie dans les prises de décisions et les décisions de nos maires qui en discutent mercredi. Sans leur participation partenariale volontaire et active rien ne sera possible.
L’enseignant est un formateur de l’humain, en l’occurrence les enfants et les jeunes, le bien le plus précieux des parents d’élèves...
Le rôle premier de l’enseignant est de donner confiance aux parents pour qu’ils soient sereins en nous confiant leurs enfants... cette confiance dans l’école acquise, chaque parent sera alors capable de la transmettre à son enfant et c’est seulement ainsi que nos enfants-élèves pourront être disponibles, à l’école, pour des apprentissages.
Nous avons raté cette étape...
Cependant, mon optimisme et ma conviction dans l’intérêt de cette reprise de l'école avant juillet prochain, pour les élèves de Martinique m'interdisent de désespérer...
Malgré le désistement de notre principale collectivité qui nous a transmis un « NON le doigt pointé » pour les établissements secondaires, nous travaillons encore à la reprise progressive et partielle de l’école, pour les parents qui le souhaitent à compter du 11 mai prochain...
Cette reprise est conditionnée par les préconisations du conseil scientifique d'experts désigné pour aider la hiérarchie dans les prises de décisions et les décisions de nos maires qui en discutent mercredi. Sans leur participation partenariale volontaire et active rien ne sera possible.
Une fois ces volontés acquises, il nous faudra beaucoup d’amour et de professionnalisme pour rassurer les petits volontaires qui seront accueillis pour qu’ils ne pensent pas être les sacrifiés de la République...
Enfant du pays, je suis rentrée à l’école en Martinique le 1er octobre 1961 et j’y suis encore...Je puis sans réserve affirmer, qu’en dépit des apparences aujourd’hui, l’académie Martinique peut compter globalement sur un corps enseignant dévoué et au grand cœur qui à l’image de notre humanité est composé d’individualités différentes...
Restons en confiance !
Restons solidaire... le meilleur est à venir.
par Dominique Saint-Prix Bertholo
Restons en confiance !
Restons solidaire... le meilleur est à venir.
par Dominique Saint-Prix Bertholo