Ce schéma départemental de coopération intercommunale avait pour ambition d'assurer la couverture intégrale du territoire par des EPCI à fiscalité propre, de rationaliser les structures compétentes notamment en matière de protection de l'environnement. La réflexion portée sur la possibilité du SMTVD à remplir sa mission de mutualisation de la gestion du traitement des déchets amène à se poser une question :
Pourquoi n'y a-t-il pas une déchèterie à Sainte-Marie, la plus importante commune de l'agglomération, alors qu'un terrain est mis à disposition depuis la création du PEDMA ?
Le CSDU programmé est-il opérationnel ?
Avant de réclamer la compétence collecte, ne serait-il pas mieux de se concentrer sur la mission dévolue qui est le traitement et la valorisation ?
Pour cette dernière, à quelle date les deux digesteurs qui, au préalable, ont été construits pour produire du gaz et en fin de compte, de l'électricité pour être revendu à EDF, entreront-ils en action ? Il était prévu que 4 méga watts devaient sortir de la valorisation alors qu'au contraire le SMTVD est un très gros client de l'EDF. IDEX, société qui exploite cette usine financée par les contribuables du Nord et du Sud.(plus de 27 millions € en tranche conditionnelle 1) a-t-elle la compétence de gestion ainsi que la volonté de faire avancer la Martinique? Depuis plus de dix ans, cet exploitant vit à l'aise sur les deniers des Martiniquais sans s'investir pleinement dans la valorisation des déchets avec la complicité des élus. A deux ans et demi des prochaines municipales et du renouvellement des délégués communautaires il serait bon, et surtout, intelligent et honnête, de se poser la question des équipes à mettre en place pour gérer convenablement les unités qui consomment la manne des impôts à un rythme endiablé.
Pourquoi n'y a-t-il pas une déchèterie à Sainte-Marie, la plus importante commune de l'agglomération, alors qu'un terrain est mis à disposition depuis la création du PEDMA ?
Le CSDU programmé est-il opérationnel ?
Avant de réclamer la compétence collecte, ne serait-il pas mieux de se concentrer sur la mission dévolue qui est le traitement et la valorisation ?
Pour cette dernière, à quelle date les deux digesteurs qui, au préalable, ont été construits pour produire du gaz et en fin de compte, de l'électricité pour être revendu à EDF, entreront-ils en action ? Il était prévu que 4 méga watts devaient sortir de la valorisation alors qu'au contraire le SMTVD est un très gros client de l'EDF. IDEX, société qui exploite cette usine financée par les contribuables du Nord et du Sud.(plus de 27 millions € en tranche conditionnelle 1) a-t-elle la compétence de gestion ainsi que la volonté de faire avancer la Martinique? Depuis plus de dix ans, cet exploitant vit à l'aise sur les deniers des Martiniquais sans s'investir pleinement dans la valorisation des déchets avec la complicité des élus. A deux ans et demi des prochaines municipales et du renouvellement des délégués communautaires il serait bon, et surtout, intelligent et honnête, de se poser la question des équipes à mettre en place pour gérer convenablement les unités qui consomment la manne des impôts à un rythme endiablé.
L'environement une question essentielle pour le Nord . Tourisme vert
Sur le territoire Nord rien n'a bougé depuis 2008, année de départ du président Thalmency et de son équipe qui avaient à cœur d’avoir un Nord propre. Où en est-on des projets laissés et finalisés comme le Centre Amérindien de Vivé, le Centre Caribéen de la Mer, etc... Nos élus sont-ils à la recherche de financement pour impulser le Nord dans une dimension concurrentielle du Sud qui investit énormément dans des projets de proximité, bien que communautaires et de la cacem? Que deviennent les projets à Haute Qualité Environnementale laissés en 2008 ? Un SCOT (schéma de cohérence territoriale) faisant parti de la loi SRU (schéma de rénovation urbaine datant de décembre 2002) n'est pas encore possible dans le Nord alors qu'il existe dans le Sud et à la CACEM. Pourrait-on nous expliquer les difficultés rencontrées pour da réalisation?
A quoi servent certains de nos élus, mis à part le fait d'attendre le mandat en fin de mois pour ceux qui se débrouillent pour avoir une délégation pour être rémunéré ? Font-ils un effort pour siéger en commissions lorsque celles-ci sont réunies pour débattre des questions concernant l'aménagement du territoire, des projets datant de plus d'une décennie? Rarement.
Comparativement à une ville telle que Sainte-Marie, depuis 2008 on constate facilement le changement du mode de gestion. Aucune volonté pour les dirigeants de la communauté d'aller à la recherche de financement pour le développement de leur territoire. Est-ce une histoire de compétence ou de volonté ? Aujourd'hui, la communauté reçoit deux compétences nouvelles: le tourisme et les eaux et assainissement ? Quel est le projet défini depuis janvier pour la gestion des boues de stations d'épuration, projet que dénonçait l'ADEM depuis 2004 lors de la révision du PEDMA ?
Avant de voter en 2020 pour certains élus, les administrés devraient se poser certaines questions sur le devenir du territoire pour décider qui mettre en place.
Pierre Marcel DIAZ
A quoi servent certains de nos élus, mis à part le fait d'attendre le mandat en fin de mois pour ceux qui se débrouillent pour avoir une délégation pour être rémunéré ? Font-ils un effort pour siéger en commissions lorsque celles-ci sont réunies pour débattre des questions concernant l'aménagement du territoire, des projets datant de plus d'une décennie? Rarement.
Comparativement à une ville telle que Sainte-Marie, depuis 2008 on constate facilement le changement du mode de gestion. Aucune volonté pour les dirigeants de la communauté d'aller à la recherche de financement pour le développement de leur territoire. Est-ce une histoire de compétence ou de volonté ? Aujourd'hui, la communauté reçoit deux compétences nouvelles: le tourisme et les eaux et assainissement ? Quel est le projet défini depuis janvier pour la gestion des boues de stations d'épuration, projet que dénonçait l'ADEM depuis 2004 lors de la révision du PEDMA ?
Avant de voter en 2020 pour certains élus, les administrés devraient se poser certaines questions sur le devenir du territoire pour décider qui mettre en place.
Pierre Marcel DIAZ
Un territoire d'une grande richesse culturelle !
Explication complémentaires pour bien comprendre les enjeux du Nord
Dans un processus de mutualisation engagé dans le cadre de la rationalisation des dépenses publiques, le choix s’était porté sur la compétence du traitement des ordures ménagères, d'intégrer les déchèteries et les centres de transfert lors de la création du SMTVD (syndicat martiniquais de traitement et de valorisation des déchets) au premier trimestre 2014.
Déjà, dans le PEDMA (plan départemental d'élimination des déchets et assimilés ) validé en 1997, il avait été prévu une articulation autour de trois installations : une unité d'incinération, (vu le jour en 2002) ; une unité de compostage (livrée en 2005) et un CSDU (centre de stockage de déchets ultimes) qui végète. Était évoqué aussi dans le plan la création de 21 déchétries, 8 sur le territoire du Nord, 7 dans le Sud et 6 à la Cacem.
Les raisons liées aux nouvelles responsabilités en matière de prévention définies par le code de l'environnement sur la gestion des déchets ménagers et assimilés en 2012 avaient mis en place un programme local de prévention, et l'objectif de réduction des quantités, mais surtout, des mesures pour les atteindre : par exemple des raisons financières telles que les redevances incitatives complétées par la TEOM (taxe enlèvement des ordures ménagères), autre mode de financement qui permet à la collectivité d'assumer financièrement la gestion des déchets pour une collecte qui coûte de plus en plus chère. Au préalable, la CCNM au Nord et l'Espace Sud avaient délégué le traitement au SMITOM, mais avaient gardé la compétence collecte.
Dans la révision du PEDMA il était question que toutes les compétences déchets soient transférées au nouveau syndicat. Heureusement que le projet ne s’est pas concrétisé, car de l'avis de beaucoup de Martiniquais soucieux du développement du territoire en matière de déchets, le SMTVD ne remplit pas encore convenablement la mission de traitement définie entre le 1er janvier 2012 et le 30 juin 2013. Le schéma échafaudé par certaines personnes proposait un transfert pour la gestion et compétence déchets, puis un regroupement des compétences collecte et traitement au sein du SMICTOM (syndicat mixte intercommunale de collecte et traitement des ordures ménagères). De nombreux débats eurent lieu en CDCI mais le schéma n’a pas été adopté car aucun accord n'a pu aboutir comme le prévoyait la loi, avant le 31 décembre 2011.
Du coup, il a perdu sa valeur d'opposabilité pour ne conserver que celle du document d'orientation.
Dans un processus de mutualisation engagé dans le cadre de la rationalisation des dépenses publiques, le choix s’était porté sur la compétence du traitement des ordures ménagères, d'intégrer les déchèteries et les centres de transfert lors de la création du SMTVD (syndicat martiniquais de traitement et de valorisation des déchets) au premier trimestre 2014.
Déjà, dans le PEDMA (plan départemental d'élimination des déchets et assimilés ) validé en 1997, il avait été prévu une articulation autour de trois installations : une unité d'incinération, (vu le jour en 2002) ; une unité de compostage (livrée en 2005) et un CSDU (centre de stockage de déchets ultimes) qui végète. Était évoqué aussi dans le plan la création de 21 déchétries, 8 sur le territoire du Nord, 7 dans le Sud et 6 à la Cacem.
Les raisons liées aux nouvelles responsabilités en matière de prévention définies par le code de l'environnement sur la gestion des déchets ménagers et assimilés en 2012 avaient mis en place un programme local de prévention, et l'objectif de réduction des quantités, mais surtout, des mesures pour les atteindre : par exemple des raisons financières telles que les redevances incitatives complétées par la TEOM (taxe enlèvement des ordures ménagères), autre mode de financement qui permet à la collectivité d'assumer financièrement la gestion des déchets pour une collecte qui coûte de plus en plus chère. Au préalable, la CCNM au Nord et l'Espace Sud avaient délégué le traitement au SMITOM, mais avaient gardé la compétence collecte.
Dans la révision du PEDMA il était question que toutes les compétences déchets soient transférées au nouveau syndicat. Heureusement que le projet ne s’est pas concrétisé, car de l'avis de beaucoup de Martiniquais soucieux du développement du territoire en matière de déchets, le SMTVD ne remplit pas encore convenablement la mission de traitement définie entre le 1er janvier 2012 et le 30 juin 2013. Le schéma échafaudé par certaines personnes proposait un transfert pour la gestion et compétence déchets, puis un regroupement des compétences collecte et traitement au sein du SMICTOM (syndicat mixte intercommunale de collecte et traitement des ordures ménagères). De nombreux débats eurent lieu en CDCI mais le schéma n’a pas été adopté car aucun accord n'a pu aboutir comme le prévoyait la loi, avant le 31 décembre 2011.
Du coup, il a perdu sa valeur d'opposabilité pour ne conserver que celle du document d'orientation.