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Enfin un indépendantiste Martiniquais nous parle ouvertement de sa vision de l’indépendance de la MARTINIQUE Bonobo free
C'est facile quand on n'est plus au pouvoir. Qu'a-t-il laissé au pays en sa qualité d'ancien responsable de la culture avec une mandature Alfred Marie-jeanne à part ses voyages à Cuba et ailleurs avec son groupe de bèlè. Pourquoi a-t-il attendu si tard pour évoquer l'idée d'indépendance ? Monsieur Mondésir est un sacré farceur de l'indépendance comme nos deux députés MIM. Le dénommé Max Dufrénot a redigé un ouvrage : "Les Naufragés de l'indépendance" Edmond Mondésir devrait lire cette réflexion d'un nationaliste comme lui. Les générations nationalistes ont assassiné le combat de l'indépendance et ont bien profité du système...Entre voyages administratifs et achats de BMW et bonnes retraites de fonctionnaires reproducteur du système colonial et enregistrement de soirée bèlè ,oui ! la vie est belle. Sans doute le côté positif de la colonisation.
Victor HAUTEVILLE
BONOBO tu es un MAKAC libre cela s’écoute dans ton écriture. Mais je souhaite que tu t'adresse à monsieur MONDESIR en respectant la liberté d'opinion.
Tu ne dis rien sur ses idées. pas un mot; Pour une fois q'un indépendantiste nous parle de l'indépendance contredire sur les idées serait un plus. Sa BMW me plait! ses voyages à Cuba aussi; on t'écoute sur les idées nous bon epi combat PPM MIM! Roger Tranquille
Une vision de l'indépendance! Pourquoi pas?
Chaque Martiniquais peut avoir sa vision de l'indépendance, mais en fait, l'indépendance c'est quoi exactement. De façon réductrice, c'est se débrouiller par ses propres moyens, tout en mettant en place des formes de coopérations avec son environnement qui vont et viennent, et qui profitent au pays, et aux habitants. Avec tout le respect que l'on droit aux indépendantistes, il convient de dire que l'indépendance n'est pas un jouet, l'accomplissement d'une idéologie, un rêve qui se réalise, car le réveil risque d'être brutal. L'indépendance se quantifie, et à ce jour, aucun indépendantiste, aucun parti indépendantiste n'a pu livrer un véritable projet d'indépendance pour la Martinique, à l'appréciation des Martiniquais. Au contraire, certains élus fuient avec maladresse la question, lorsque des journalistes leur demandent la relation entre leurs idées indépendantistes et leur mission politique. Il est clair que les départements d'outremer ne peuvent continuer à se faire dicter leur conduite à 7 mille kilomètres, il y a lieu de penser à une forme de gouvernance qui soit en adéquation avec les objectifs à atteindre, sans que les hommes et les femmes politiques soient enclins à vouloir être le maître absolu du jeu. dufrenot max
un camarade a cité plus haut mon livre; je le présenterai officiellement vers le 15 juin; je dois dire que j'ai un grand respect pour Edmond; il a un passé très positif dans l'action éducative des masses; c'est indéniable; tout le mouvement indépendantiste a fait un travail énorme qui a abouti à la conscientisation de notre peuple; seulement, nous autres indépendantistes sommes dépassés par la force colonisatrice de la France et sa force de destruction de notre mental; nous avons perdu l'essentiel,, cher Edmond de nos bases idéologiques;, ceci nous l'avons perdu à notre insu; tiens nous confondons une évolution institutionnelle et une évolution statutaire; l'indépendantiste et l'autonomiste visent une réforme statutaire; la réforme institutionnelle se fait à l'intérieur d'un statut; ce n'est qu'une réforme administrative; ici destinée à faire des économies; nous avons tellement perdu les pédales que nous avons foncé dans le piège destiné à éteindre nos vélléités nationaliste, le 74 en le prenant pour l'autonomie étape vers l'indépendance; alors qu'il ne s'agissait que d'une autonomie régionale; à qui la faute? à nos députés et sénateurs qui n'ont pa su tenir leur rôle; la clé antidécolonisation a été mise en place un soir, à l'assemblée nationale à 1 heure du matin; il y avait ds la salle les députés réunionais, assimilationnistes notoires et Victorin Lurel; nos représentant brillaient par leur absence car pour eux, chaufé caban épi fanm plus important que d'aller à l'assemblée nationale voter une modification constitutionnelle qui concerne nos peuples; ce soir là, Brigitte Girardin a fait ajouter avec la bénédiction des béni oui oui présents l'ajout de l'alinéa 3 de l'article 72 qui dit qu'il n'y a plus de peuples outre mer mais des populations; c'est là le problème Edmond, c'est la cause de ts les malheurs qui suivront;, au lieu de palabrer sur le développement, il faut faire enlever cela de la constitution, pour redevenir officiellement peuple et pouvoir demander l'exercice de notre droit à l'autodétermination;, tu sais pourquoi l'Etat a eu ce culot; c'est parce qu'il a remarqué que les indépendantistes confondaient institution et statut; relis à cet effet le manifeste de 1998,; c'est édifiant; relis aussi les contradictions du discours de Chabin à l'assemblée nationale en décembre 2009;
Lydie Gilbert
Monsieur Max Dufrenot,
Il n'y a pas que l'alinéa 3 de l'Article 72 et Brigitte Girardin qui soient en cause, nonobstant le fait qu'il soit beaucoup plus aisé de pointer du doigt l'Etat colonialiste que de faire une introspection sur les nombreaux renoncements ou lâchetés qui ont foisonné dans l'histoire récente ou lointaine de la Martinique - Lâchetés bien entendu de ceux qui prétendent ou prétendaient au "lidership" de la "décolonisation" du pays - Vous parlez de "chabin" ! Et Césaire ? Et le P.P.M ? "Nous avions passé un marché de dupes, la départementalisation n'était qu'une nouvelle forme de domination" Aimé Césaire - Cela n'empêchera pas la trahison à l'encontre des "résolutions" de la convention du Morne-Rouge (qui parlait déjà d'Etat autonome dans une France décentralisée ou fédéraliste) avec le moratoire de 1981 - Sous les gouvernements de droite, Césaire et le P.P.M s'égosillaient et, dès l'avènement de Mitterrand et d'un gouvernement de "gauche" ils réclamaient la mise "sous cloche" des nombreuses revendications et "résolutions" de la convention du Morne-Rouge des 16, 17, 18 Aout 1971 - 1981, 2003, et plus récemment 10 Janvier 2010, trois fois le P.P.M reculera lorsqu'il s'agira d'agréer au plus petit dénominateur commun pouvant amener vers un un minuscule "pas" pour un début de "décolonisation" du pays - "Autonomie régionale" dites-vous, c'eût été déjà une avancée autre que cette "identité législative" à laquelle tient le P.P.M pour avoir appellé le 24 Janvier 2010 à voter avec les assimilationnistes de la droite pour demeurer au sein du 73 de "conformisme petit-bourgeois" - Pas besoin d'attendre après l'alinéa 3 de l'Article 72 pour "intégrer" le fait que par définition des populations colonisées ne sont jamais perçues comme "peuples" par la puissance tutélaire - Certes, Monsieur Marie-Jeanne et le M.I.M ont une responsabilité avec une institutionnalisation accrue et "actée" dans le système politique français ; Les statuts édictés par les pères fondateurs du M.I.M dont Marie-Jeanne lui-même sont purement et simplement écornés, dévoyés, sacrifiés sur l'autel de "l'alimentarisme" et de l'électoralisme - Mais... on ne pourrait pas non plus exempter le P.P.M de ce désatre, il suffit pour ça de lire les "résolutions" de la convention du Morne-Rouge de 1971 ou du congrès (P.P.M) de 1967 pour comprendre que ce parti a aussi depuis longtemps renié son "acte' fondateur - L. Gilbert |