Premièrement, l’idée d’une « annonce tardive » de l’opération est une contrevérité flagrante. Ce chantier a, au contraire, donné lieu à un processus de concertation particulièrement approfondi : - Dès 2010, de nombreuses réunions d’information et de concertation ont été initiées par l’Espace Sud à destination de la population et des usagers concernés. - Fin 2011, le projet a été présenté à la Commission Nautique Locale, réunie sous l’égide de la Direction de la Mer, en présence des représentants des marins-pêcheurs, des clubs de plongée, des skippers, des représentants de la station de pilotage, des phares et balises, etc.- En 2012 (de février à août), une dizaine de réunions d’information et d’échanges se sont encore tenues à l’initiative de l’Espace Sud, en Mairie et à Grande Anse, dont plusieurs avec la participation du président de la Communauté. Dans ce cadre, la réunion d’information qui s’est tenue à Grande Anse en avril 2012 avec les plaisanciers, les clubs de plongée et les marins-pêcheurs, a notamment permis de présenter le projet de sentier sous-marin mené par le Conservatoire du littoral ainsi que le projet de mouillage définitif. Une dernière réunion publique, avec la population, a été organisée le 24 août dernier à Grande Anse.
Ce processus d’information et de concertation – impliquant tant la Communauté de l’Espace Sud que les autorités de l’Etat - a évidemment été prolongé par des actions de communication mises en œuvre par la Communauté (panneau d’information à Grande Anse, panneaux électroniques, communiqué France-Antilles, communication internet, plaquette d’information à destination des Arlésiens, mais aussi des usagers d’autres marinas, ports de plaisance, bases ou clubs nautiques : Marin, François, Robert, Trois-Ilets, Ducos, Rivière-Pilote, Lamentin, Fort-de-France,…).
Deuxièmement, la dénonciation d’un non-respect des procédures est sans fondement. Une demande d’autorisation d’occupation temporaire du domaine maritime a, comme il se doit, été introduite par la Communauté d’Agglomération de l’Espace Sud en octobre 2011 sur la base des textes en vigueur. Un arrêté préfectoral, de février 2012, a délivré à la Communauté de l’Espace Sud une autorisation permettant « l’aménagement des zones de mouillage dans la commune des Anses d’Arlet ». Par ailleurs, et pour garantir la sécurité de tous, un arrêté municipal a été pris pour interdire le mouillage dans la zone des 300 mètres pendant les travaux. Un arrêté préfectoral interdit aussi- pour ce qui relève de la compétence de l’Etat -, le mouillage, la navigation et la pêche durant le déroulement du chantier.
Troisièmement, l’accusation d’une atteinte portée à l’environnement est irrecevable. Il s’agit de travaux d’infrastructures légères qui – soit dit en passant - ne vont pas modifier la nature des activités en présence. Et il faut particulièrement insister sur le type de techniques mises en œuvre : le souci scrupuleux de protection de l’environnement (les fonds marins) a conduit, s’agissant de la solution d’ancrage, à largement privilégier les ancres à vis (90 %) sur les corps morts en béton (seulement 10 % et uniquement quand la nature du fond ne permet pas de faire autrement) pour un total de 163 mouillages. Il faut souligner que les ancres à vis garantissent une emprise au sol moins importante, assurant ainsi l’indispensable protection des herbiers en place. Le souci environnemental et écologique est donc au cœur de cette opération.
Ce qui favorise la dégradation des fonds marins, c’est le mouillage sauvage ! Ce qui répond à l’exigence du développement durable, c’est la mise en place d’une zone de mouillage comme celle-ci, recourant à des techniques innovantes permettant – insistons-y - de protéger les fonds marins actuellement dégradés notamment par le raclage des ancres de bateaux (qui peuvent atteindre un total de 120 à Grande Anse durant la haute saison touristique) ! L’exigence du développement durable est d’ailleurs, d’une manière générale, fortement portée par la commune de « Les Anses d’Arlet » (engagée dans un double agenda 21 local et interdépartemental), mais aussi par l’Espace Sud, déjà très avancé dans l’élaboration de son Schéma de Cohérence territoriale.
Ce chantier pilote de zone de mouillage, à forte dimension écologique, intéresse déjà grandement d’autres communes du sud. Il mobilise différents partenaires, parmi lesquels le Conseil Régional, qui, par délibération du 29 mai 2012, a décidé de l’octroi d’une subvention à l’opération. Voilà, en tout cas, les précisions que je tenais à apporter concernant ce projet. Un projet qui, parce qu’il entend contribuer à « un développement qui réponde aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs », mérite amplement une information claire et objective.
Eugène LARCHER
Président de la Communauté d’Agglomération
de l’Espace Sud Martinique
NDLR : Nous avons extrait de ce droit de réponse des observations n’ayant rien à voir avec cet article pour éviter toutes polémiques politiciennes que nous pouvons reprendre dans un autre cadre avec le Maire RDMIM de l’Espace-Sud que vous êtes. Au moins sur notre site les textes que nous reprenons en notre nom directeur du site ne sont pas anonymes et toute tribune libre est endossée par le Directeur du site qui signe .
Ce processus d’information et de concertation – impliquant tant la Communauté de l’Espace Sud que les autorités de l’Etat - a évidemment été prolongé par des actions de communication mises en œuvre par la Communauté (panneau d’information à Grande Anse, panneaux électroniques, communiqué France-Antilles, communication internet, plaquette d’information à destination des Arlésiens, mais aussi des usagers d’autres marinas, ports de plaisance, bases ou clubs nautiques : Marin, François, Robert, Trois-Ilets, Ducos, Rivière-Pilote, Lamentin, Fort-de-France,…).
Deuxièmement, la dénonciation d’un non-respect des procédures est sans fondement. Une demande d’autorisation d’occupation temporaire du domaine maritime a, comme il se doit, été introduite par la Communauté d’Agglomération de l’Espace Sud en octobre 2011 sur la base des textes en vigueur. Un arrêté préfectoral, de février 2012, a délivré à la Communauté de l’Espace Sud une autorisation permettant « l’aménagement des zones de mouillage dans la commune des Anses d’Arlet ». Par ailleurs, et pour garantir la sécurité de tous, un arrêté municipal a été pris pour interdire le mouillage dans la zone des 300 mètres pendant les travaux. Un arrêté préfectoral interdit aussi- pour ce qui relève de la compétence de l’Etat -, le mouillage, la navigation et la pêche durant le déroulement du chantier.
Troisièmement, l’accusation d’une atteinte portée à l’environnement est irrecevable. Il s’agit de travaux d’infrastructures légères qui – soit dit en passant - ne vont pas modifier la nature des activités en présence. Et il faut particulièrement insister sur le type de techniques mises en œuvre : le souci scrupuleux de protection de l’environnement (les fonds marins) a conduit, s’agissant de la solution d’ancrage, à largement privilégier les ancres à vis (90 %) sur les corps morts en béton (seulement 10 % et uniquement quand la nature du fond ne permet pas de faire autrement) pour un total de 163 mouillages. Il faut souligner que les ancres à vis garantissent une emprise au sol moins importante, assurant ainsi l’indispensable protection des herbiers en place. Le souci environnemental et écologique est donc au cœur de cette opération.
Ce qui favorise la dégradation des fonds marins, c’est le mouillage sauvage ! Ce qui répond à l’exigence du développement durable, c’est la mise en place d’une zone de mouillage comme celle-ci, recourant à des techniques innovantes permettant – insistons-y - de protéger les fonds marins actuellement dégradés notamment par le raclage des ancres de bateaux (qui peuvent atteindre un total de 120 à Grande Anse durant la haute saison touristique) ! L’exigence du développement durable est d’ailleurs, d’une manière générale, fortement portée par la commune de « Les Anses d’Arlet » (engagée dans un double agenda 21 local et interdépartemental), mais aussi par l’Espace Sud, déjà très avancé dans l’élaboration de son Schéma de Cohérence territoriale.
Ce chantier pilote de zone de mouillage, à forte dimension écologique, intéresse déjà grandement d’autres communes du sud. Il mobilise différents partenaires, parmi lesquels le Conseil Régional, qui, par délibération du 29 mai 2012, a décidé de l’octroi d’une subvention à l’opération. Voilà, en tout cas, les précisions que je tenais à apporter concernant ce projet. Un projet qui, parce qu’il entend contribuer à « un développement qui réponde aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs », mérite amplement une information claire et objective.
Eugène LARCHER
Président de la Communauté d’Agglomération
de l’Espace Sud Martinique
NDLR : Nous avons extrait de ce droit de réponse des observations n’ayant rien à voir avec cet article pour éviter toutes polémiques politiciennes que nous pouvons reprendre dans un autre cadre avec le Maire RDMIM de l’Espace-Sud que vous êtes. Au moins sur notre site les textes que nous reprenons en notre nom directeur du site ne sont pas anonymes et toute tribune libre est endossée par le Directeur du site qui signe .