Sans surprise, Yves Jego , l'actuel secrétaire d'Etat aux aux îles de l'Amérique estime que le préambule de l'accord salarial signé en Guadeloupe entre le collectif syndical LKP et une partie du patronat "n'est pas acceptable". "L'Etat ne soutient pas le protocole d'accord".
Il se range sans surprise à l'avis de la présidente du Medef qui estime que le préambule qualifiant l'économie de la Guadeloupe d'économie de plantation", c'est-à-dire, selon elle d"économie esclavagiste" , est inacceptable, pourtant c'est ce même Yves Jego qui évoque l'économie de comptoirs en parlant de la Guadeloupe et de la Martinique.
Pour la présidente du Medef Laurence Parisot le préambule est une cause de blocage .C'est la raison pour laquelle le Medef local a refusé de signer cet accord, explique-t-elle.
Laurence Parisot "a raison", estime Yves Jégo.
Incroyable Yves Jego qui joue sur un deuxième registre en déclarant que le Medef a eu "tort" de ne pas participer aux discussions et il ajoute "le protocole qui est signé sans vous, dans votre dos, est un protocole dont le préambule n'est pas acceptable".
Une présidente du Medef qui sanglote pour "les équipes du Medef Guadeloupe qui se sont retrouvées face à une organisation gauchiste, très politisée, qui milite pour l'indépendance de la Guadeloupe et n'hésite pas à user de menaces et de pressions qui sèment un véritable climat de terreur".Mais oublie d'ajouter à sa déclaration que le LKP est soutenu par une large majorité du peuple guadeloupéen,surtout les plus démunis.
La complicité de l'Etat et des patrons apparaît au grand jour et les hommes qui entrent à l'Elysé sans carte d'identité sont bien les -anciens et toujours maîtres- de l'économie en Guadeloupe et en Martinique, porteur de l'héritage du Crime contre l'humanité,et non des porteurs de paix sociale.
Les poursuites judiciaires engagées par la Justice à l'encontre d'Elie Domota ajoutent de l'huile au brasier dans un contexte social pas encore apaisé.
Il se range sans surprise à l'avis de la présidente du Medef qui estime que le préambule qualifiant l'économie de la Guadeloupe d'économie de plantation", c'est-à-dire, selon elle d"économie esclavagiste" , est inacceptable, pourtant c'est ce même Yves Jego qui évoque l'économie de comptoirs en parlant de la Guadeloupe et de la Martinique.
Pour la présidente du Medef Laurence Parisot le préambule est une cause de blocage .C'est la raison pour laquelle le Medef local a refusé de signer cet accord, explique-t-elle.
Laurence Parisot "a raison", estime Yves Jégo.
Incroyable Yves Jego qui joue sur un deuxième registre en déclarant que le Medef a eu "tort" de ne pas participer aux discussions et il ajoute "le protocole qui est signé sans vous, dans votre dos, est un protocole dont le préambule n'est pas acceptable".
Une présidente du Medef qui sanglote pour "les équipes du Medef Guadeloupe qui se sont retrouvées face à une organisation gauchiste, très politisée, qui milite pour l'indépendance de la Guadeloupe et n'hésite pas à user de menaces et de pressions qui sèment un véritable climat de terreur".Mais oublie d'ajouter à sa déclaration que le LKP est soutenu par une large majorité du peuple guadeloupéen,surtout les plus démunis.
La complicité de l'Etat et des patrons apparaît au grand jour et les hommes qui entrent à l'Elysé sans carte d'identité sont bien les -anciens et toujours maîtres- de l'économie en Guadeloupe et en Martinique, porteur de l'héritage du Crime contre l'humanité,et non des porteurs de paix sociale.
Les poursuites judiciaires engagées par la Justice à l'encontre d'Elie Domota ajoutent de l'huile au brasier dans un contexte social pas encore apaisé.