Va où tu veux, et meurs où tu dois. Camille est donc bien décédé à la suite d’un accident, alors qu’il sortait de reportage. On a tout dit et tout écrit à ce propos. On a surtout découvert que Camille était un héros national.
Sauf que la semaine dernière, alors que la famille attendait la fin du carnaval pour appliquer les dernières volontés de Camille, le procureur ne donna pas son accord pour la remise du corps à la famille. La raison était simple, il s’agissait de faire l’autopsie du corps.
La version des journalistes de RFO était que Camille avait succombé à un AVC après l’accident. C’est ce qu’ils ont tous répété en boucle, faisant le reste de la presse répéter la même chose.
Nous nous étions, nous, interrogés sur les conditions de travail, dont cet employé faisait l’objet. Nous n’étions pas les seuls.
L’autopsie se sera réalisée, et le procureur a demandé que la dépouille ne soit pas incinérée, là aussi pour très certainement la suite de l’enquête. C'est en tout cas ce qu'affirme la famille.
Mais cette annonce jette un trouble. Elle va faire enfler la rumeur selon laquelle, la lecture de la juridiction administrative et judiciaire serait différente de la lecture journalistique de l’événement.
RFO ne dit rien . Les journalistes, collègues de Camille, ne peuvent pas ne pas savoir ce que nous vous disons actuellement. C’est impossible. Et, pourtant, ils ne disent rien à la population dont ils sont censés assurer l’information alors qu’ils ont tous les médias pour le dire. Radio , télévision, Internet. Ils sont un média global et mondial.
Prudence, précaution, attentisme, dos ronds, mutisme, nous attendons et nous les observons.
Dans la maison « personne ne lève, ni pat ni modan ». Comme des mantous tout le monde se cache au fond du trou ! Dans la vase.
CAMILLE sera enterré cette semaine au Francois. Courage à sa famille !
Ce dossier sera un dossier compliqué, les enjeux sont importants, les responsabilités aussi. Nous n’avons pas l’intention de nous taire.
J’ai dit !
La version des journalistes de RFO était que Camille avait succombé à un AVC après l’accident. C’est ce qu’ils ont tous répété en boucle, faisant le reste de la presse répéter la même chose.
Nous nous étions, nous, interrogés sur les conditions de travail, dont cet employé faisait l’objet. Nous n’étions pas les seuls.
L’autopsie se sera réalisée, et le procureur a demandé que la dépouille ne soit pas incinérée, là aussi pour très certainement la suite de l’enquête. C'est en tout cas ce qu'affirme la famille.
Mais cette annonce jette un trouble. Elle va faire enfler la rumeur selon laquelle, la lecture de la juridiction administrative et judiciaire serait différente de la lecture journalistique de l’événement.
RFO ne dit rien . Les journalistes, collègues de Camille, ne peuvent pas ne pas savoir ce que nous vous disons actuellement. C’est impossible. Et, pourtant, ils ne disent rien à la population dont ils sont censés assurer l’information alors qu’ils ont tous les médias pour le dire. Radio , télévision, Internet. Ils sont un média global et mondial.
Prudence, précaution, attentisme, dos ronds, mutisme, nous attendons et nous les observons.
Dans la maison « personne ne lève, ni pat ni modan ». Comme des mantous tout le monde se cache au fond du trou ! Dans la vase.
CAMILLE sera enterré cette semaine au Francois. Courage à sa famille !
Ce dossier sera un dossier compliqué, les enjeux sont importants, les responsabilités aussi. Nous n’avons pas l’intention de nous taire.
J’ai dit !