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Pour aller plus loin et être en mesure de s'orienter dans la situation complexe de ce grand pays voisin il y a un impératif : s'informer, forger un cadre de compréhension, des grilles de lecture. Il est assez pathétique de voir tant de gens se contenter de la parole mensongère et manipulatrice des grands médias pro impérialistes ou à l'opposé de la seule propagande de Maduro et de ses supporters.
Agir ainsi c'est se condamner aux errements de celles et ceux qui pendant la guerre froide s'alignaient sur l'un des deux camps en gobant leurs mensonges, se faisant ainsi complices ou bien des crimes impérialistes ou bien des abominations staliniennes, pol-potiennes (du nom de Pol-Pot au Kampuchéa-Cambodge) ou autres, avec aujourd'hui la circonstance aggravante de la répétition.
Concernant le Venezuela, la simple connaissance des faits, de leur contexte, l'information de base sur les acteurs/trices, l'appréciation de l'état d'esprit des différents secteurs des masses supposent l'accès à des sources multiples parmi lesquelles une place particulière (mais sans aveuglement ) doit être faite aux forces militantes aussi petites soient elles dont le combat a déjà montré la fidélité aux intérêts des petites gens, l'authenticité anti-impérialiste, anti capitaliste, le rejet de la corruption bureaucratique, l'attachement à la démocratie prolétarienne ( qui par les temps actuels se confond avec la démocratie tout court !).
Même si les difficultés et la complexité de la situation ont réduit la dimension de cette gauche critique et l'ont divisée, elle existe, elle se bat, elle s'exprime. La première des solidarités c'est de garder le contact avec elle, de s'informer auprès d'elle, de réfléchir avec elle. Le dernier numéro de la revue INPRECOR contient un nouveau et précieux dossier sur le Venezuela. Les écrits qu' on y trouve partent des mêmes prémices pour l'émancipation des masses sur tous les plans mais présentent des lectures différentes et parfois franchement opposées de la situation. Ce n'est pas un jeu de débats de salon; des vies en dépendent.
Les auteurs sont des militants d'Amérique du Sud engagés de longue date et en profondeur dans la lutte et des responsables de deux organisations sympathisantes de la quatrième internationale au Venezuela : Marea Socialista et Luchas. Toutes les deux défendent la nécessité de construire un pôle prolétarien indépendant du gouvernement en barrant la route à l'usurpateur auto proclamé.
Marea Socialista insiste plus sur cette indépendance politique tandis que Luchas met davantage l’accent sur l'urgence d'infliger une défaite décisive aux putschistes Guaido-Trump. La lecture de ce dossier foisonnant d'informations, d'analyses, de mises en perspectives ne peut donc, vu son caractère pluriel, nous dispenser de notre propre effort de compréhension et de positionnement avec l'humilité de celles et ceux qui sont loin du théâtre des opérations. Cette lecture est pour nous une invitation à aller plus loin dans l'analyse sans renoncer aux postulats que nous avons déjà énoncés ici même . Opposition radicale à l'interventionnisme impérialiste et à ses laquais putschistes. Solidarité sans failles avec les masses vénézuéliennes. Indépendance politique à l'égard du gouvernement Maduro dont nous ne pouvons absolument pas être des inconditionnel-le-s. Refus catégorique de tirer un trait d'égalité entre Maduro et la droite vénézuélienne. Solidarité et débat fraternel avec les forces progressistes prolétariennes. L'accalmie apparente dans les affrontements ne doit pas nous abuser. Rien n'est réglé dans la situation terrible que vit la population.
C'est l'occasion de dire que la mobilisation contre toute intervention impériale doit s'élargir. Cela ne pourra se faire efficacement si la ligne de cette mobilisation prétend se construire en imposant l'alignement pur et simple derrière Maduro dont la seule parole aurait droit de cité.
Concernant le Venezuela, la simple connaissance des faits, de leur contexte, l'information de base sur les acteurs/trices, l'appréciation de l'état d'esprit des différents secteurs des masses supposent l'accès à des sources multiples parmi lesquelles une place particulière (mais sans aveuglement ) doit être faite aux forces militantes aussi petites soient elles dont le combat a déjà montré la fidélité aux intérêts des petites gens, l'authenticité anti-impérialiste, anti capitaliste, le rejet de la corruption bureaucratique, l'attachement à la démocratie prolétarienne ( qui par les temps actuels se confond avec la démocratie tout court !).
Même si les difficultés et la complexité de la situation ont réduit la dimension de cette gauche critique et l'ont divisée, elle existe, elle se bat, elle s'exprime. La première des solidarités c'est de garder le contact avec elle, de s'informer auprès d'elle, de réfléchir avec elle. Le dernier numéro de la revue INPRECOR contient un nouveau et précieux dossier sur le Venezuela. Les écrits qu' on y trouve partent des mêmes prémices pour l'émancipation des masses sur tous les plans mais présentent des lectures différentes et parfois franchement opposées de la situation. Ce n'est pas un jeu de débats de salon; des vies en dépendent.
Les auteurs sont des militants d'Amérique du Sud engagés de longue date et en profondeur dans la lutte et des responsables de deux organisations sympathisantes de la quatrième internationale au Venezuela : Marea Socialista et Luchas. Toutes les deux défendent la nécessité de construire un pôle prolétarien indépendant du gouvernement en barrant la route à l'usurpateur auto proclamé.
Marea Socialista insiste plus sur cette indépendance politique tandis que Luchas met davantage l’accent sur l'urgence d'infliger une défaite décisive aux putschistes Guaido-Trump. La lecture de ce dossier foisonnant d'informations, d'analyses, de mises en perspectives ne peut donc, vu son caractère pluriel, nous dispenser de notre propre effort de compréhension et de positionnement avec l'humilité de celles et ceux qui sont loin du théâtre des opérations. Cette lecture est pour nous une invitation à aller plus loin dans l'analyse sans renoncer aux postulats que nous avons déjà énoncés ici même . Opposition radicale à l'interventionnisme impérialiste et à ses laquais putschistes. Solidarité sans failles avec les masses vénézuéliennes. Indépendance politique à l'égard du gouvernement Maduro dont nous ne pouvons absolument pas être des inconditionnel-le-s. Refus catégorique de tirer un trait d'égalité entre Maduro et la droite vénézuélienne. Solidarité et débat fraternel avec les forces progressistes prolétariennes. L'accalmie apparente dans les affrontements ne doit pas nous abuser. Rien n'est réglé dans la situation terrible que vit la population.
C'est l'occasion de dire que la mobilisation contre toute intervention impériale doit s'élargir. Cela ne pourra se faire efficacement si la ligne de cette mobilisation prétend se construire en imposant l'alignement pur et simple derrière Maduro dont la seule parole aurait droit de cité.
