Les prochaines élections territoriales me donnent l'occasion de dire et d'écrire ouvertement mes pensées, mes observations, mes rêves aussi pour ce pays si cher.
J'irai de la Critique, à l'Optique, en traversant, comme m'ont appris mes Maîtres, l'autocritique. Je serais heureux de recevoir vos avis, commentaires, suggestions à l'adresse suivante :
Henri PASTEL – Rivière-Pilote le 25 septembre 2020
Voilà bien une bonne trentaine d’années que la légèreté, l’insouciance, le manque de vision, d’imagination, d’audace, d’amour du pays, mais aussi la bêtise satisfaite et la folie du pouvoir pour le pouvoir, se sont emparés de notre pays. Devrais-je ajouter la paresse intellectuelle d’un grand nombre d’entre nous ? En tout état de cause, le résultat est patent. Notre pays est à l’arrêt. Nous regardons avec la plus grande indifférence, peut-être même avec un brin de ce qui nous reste de forfanterie, passer les trains véloces des autres territoires-îles français et de la Guyane.
Faudrait-il dresser ici comme aimait si bien le dire René Maran, les procès-verbaux de constats de cette décadence ? Ce serait perte de temps. Tout le monde les connaît et les vit. Nous ne nous y attarderons donc pas. En revanche, dans nos prochains articles, nous tenterons d’en faire une sorte d’étiologie. Autrement dit, nous essaierons de comprendre comment et pourquoi notre pays en est arrivé à un tel degré de décrépitude économique et sociale. Morale et sociétale aussi, avant d’avancer mon optique.
Mais avant toute chose, et puisque nous évoquons la décadence de notre pays, comment ne pas admettre que cette fin de mandature de la CTM, en est le symbole grand-guignolesque ? A vrai dire, je n’en suis pas surpris, car l’accord dit de gestion qui a présidé à la mise en place de cette première mandature, était pour plusieurs raisons, mort-né.
Il l’était en premier lieu, à cause de la charpente structurellement bancale de la CTM, cela, dès les fonds baptismaux. En effet, et entre autres, les relations, les prérogatives, la répartition des moyens, l’équilibre en fait, entre l’Assemblée et le Conseil exécutif n’avaient pas été suffisamment pensés, précisés, voire verrouillés. Ou alors, je pose là la question, ces dispositions avaient-elles été conçues ainsi à dessein par ceux en charge d’y veiller ? Le saura t-on jamais ? Il a donc été aisé à monsieur Marie-Jeanne - que je connais on ne peut mieux - de s’engouffrer dans les failles béantes de ce travail bâclé et de faire dès la réunion d’installation du 18 décembre 2015, une sorte de «pronunciamiento». Qu’on se rappelle "l’artabantesque," « Je suis le Président de tous les Martiniquais ! » Beaucoup ont ricané - comme d’habitude - nos journalistes les premiers. Sauf que cette petite phrase-là n’avait rien de folklorique. Non ! Elle avait pour son locuteur une signification précise : « Je prends le pouvoir ! » Et il l’a pris ! On connaît la suite !
Pour lire la suite téléchargez la lettre d'Henry Pastel
Faudrait-il dresser ici comme aimait si bien le dire René Maran, les procès-verbaux de constats de cette décadence ? Ce serait perte de temps. Tout le monde les connaît et les vit. Nous ne nous y attarderons donc pas. En revanche, dans nos prochains articles, nous tenterons d’en faire une sorte d’étiologie. Autrement dit, nous essaierons de comprendre comment et pourquoi notre pays en est arrivé à un tel degré de décrépitude économique et sociale. Morale et sociétale aussi, avant d’avancer mon optique.
Mais avant toute chose, et puisque nous évoquons la décadence de notre pays, comment ne pas admettre que cette fin de mandature de la CTM, en est le symbole grand-guignolesque ? A vrai dire, je n’en suis pas surpris, car l’accord dit de gestion qui a présidé à la mise en place de cette première mandature, était pour plusieurs raisons, mort-né.
Il l’était en premier lieu, à cause de la charpente structurellement bancale de la CTM, cela, dès les fonds baptismaux. En effet, et entre autres, les relations, les prérogatives, la répartition des moyens, l’équilibre en fait, entre l’Assemblée et le Conseil exécutif n’avaient pas été suffisamment pensés, précisés, voire verrouillés. Ou alors, je pose là la question, ces dispositions avaient-elles été conçues ainsi à dessein par ceux en charge d’y veiller ? Le saura t-on jamais ? Il a donc été aisé à monsieur Marie-Jeanne - que je connais on ne peut mieux - de s’engouffrer dans les failles béantes de ce travail bâclé et de faire dès la réunion d’installation du 18 décembre 2015, une sorte de «pronunciamiento». Qu’on se rappelle "l’artabantesque," « Je suis le Président de tous les Martiniquais ! » Beaucoup ont ricané - comme d’habitude - nos journalistes les premiers. Sauf que cette petite phrase-là n’avait rien de folklorique. Non ! Elle avait pour son locuteur une signification précise : « Je prends le pouvoir ! » Et il l’a pris ! On connaît la suite !
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Nous disons bienvenue à Henry Pastel et à sa lettre ... La Martinique a besoin que ses intellectuels s’intéressent à elle. Nous ne pouvons que nous satisfaire d’être plus nombreux à dire et à écrire.