Afin d’améliorer les moyens de prise en charge des personnes atteintes de cancer, le Président de Région, Serge LETCHIMY, et les membres de la commission permanente du Conseil Régional, ont voté aujourd’hui la participation de la collectivité à l’étude de faisabilité du projet d’installation d’1 CYCLOTRON et de 3 TEP SCANNER dans l’inter région Antilles-Guyane.
Affiner les diagnostics de cancers
Il s’agit d’une part, de l’acquisition d’un traceur radioactif par réactions nucléaires (Cyclotron) et de celle de 3 scanners types TEP SCAN pour diagnostiquer et détecter les cellules cancéreuses.
Les 3 TEP SCAN fonctionnent selon les phases suivantes:
1) Série de Tests Diagnostiques (radiographies, examens tomodensitométriques, scanographie).
2) La méthode de Stadification qui détermine l’ampleur du cancer ou son étendue.
3) La phase de Traitement (chimiothérapie, radiothérapie, chirurgie) et de Suivi thérapeutique.
A ce jour, 1 200 cas de cancers sont diagnostiqués et pris en charge chaque année en Martinique. En Guadeloupe, ce sont 1 600 cas qui ont enregistrés. Au total, il y a plus de 2 500 examens par an qu’il faudra réaliser dans la région Antilles-Guyane, rien qu’en cancérologie.
Le projet CyPAG (Cyclotron-TEP Antilles-Guyane) est donc un équipement nécessaire pour les patients et les équipes médicales du CHUM (Centre Hospitalier Universitaire de Martinique)
Actuellement, il fait malheureusement défaut aux Antilles-Guyane, étant avéré qu’en 2013, l’hexagone dénombrait 22 CYCLOTRONs et 118 TEP SCAN. La présence d’un tel dispositif permettrait d’éviter le coût généré actuellement, par la prise en charge des patients martiniquais, notamment, les transferts et les séjours parfois réguliers en France hexagonale.
Le CHU de Martinique, un site stratégique pour l’installation du dispositif Le positionnement géographique de la Martinique, entre la Guadeloupe et la Guyane, la prédispose comme lieu d’accueil de cet équipement de haute technologie.
Le projet CyPAG (Cyclotron-TEP Antilles-Guyane) a fait l’objet d’un vote d’une motion de soutien à l’unanimité des élus présents, le 03 juillet dernier en séance plénière au Conseil Régional de Martinique.
Une telle installation toucherait donc une population de près de 1 000 000 personnes (Martinique, Guadeloupe, Guyane Française) et auxquelles pourrait s’ajouter les pays voisins de la Caraïbe. Concrètement, avec les liaisons aériennes directes, quotidiennes et régulières vers ces pays, les produits radioactifs pourraient être acheminés rapidement.
La mise en œuvre du CyPAG requière tout d’abord, le lancement d’études préalables de faisabilité technique du bâtiment où serait installé le Cyclotron. Le CHU Martinique élabore actuellement son schéma directeur immobilier avec la société EGIS qui préconise l’implantation de ce projet Cyclotron-TEP sur le site de Pierre Zobda Quitman en Martinique.
La réalisation et le montage du projet doivent voir le jour avec le conseil et l’accompagnement d’un cabinet d’experts spécialisés.
Le coût estimatif de l’étude de faisabilité et d’accompagnement pour la réalisation du projet s’élève à 140 000 euros. Ce 8 juillet 2014, les élus en Commission Permanente ont décidé une participation
du Conseil régional, à hauteur de 60% de cette étude, soit 84 000 euros.
L’installation d’un tel dispositif pour la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane Française représente un coût total de 12Millions d’euros et serait opérationnel dès 2017.
Affiner les diagnostics de cancers
Il s’agit d’une part, de l’acquisition d’un traceur radioactif par réactions nucléaires (Cyclotron) et de celle de 3 scanners types TEP SCAN pour diagnostiquer et détecter les cellules cancéreuses.
Les 3 TEP SCAN fonctionnent selon les phases suivantes:
1) Série de Tests Diagnostiques (radiographies, examens tomodensitométriques, scanographie).
2) La méthode de Stadification qui détermine l’ampleur du cancer ou son étendue.
3) La phase de Traitement (chimiothérapie, radiothérapie, chirurgie) et de Suivi thérapeutique.
A ce jour, 1 200 cas de cancers sont diagnostiqués et pris en charge chaque année en Martinique. En Guadeloupe, ce sont 1 600 cas qui ont enregistrés. Au total, il y a plus de 2 500 examens par an qu’il faudra réaliser dans la région Antilles-Guyane, rien qu’en cancérologie.
Le projet CyPAG (Cyclotron-TEP Antilles-Guyane) est donc un équipement nécessaire pour les patients et les équipes médicales du CHUM (Centre Hospitalier Universitaire de Martinique)
Actuellement, il fait malheureusement défaut aux Antilles-Guyane, étant avéré qu’en 2013, l’hexagone dénombrait 22 CYCLOTRONs et 118 TEP SCAN. La présence d’un tel dispositif permettrait d’éviter le coût généré actuellement, par la prise en charge des patients martiniquais, notamment, les transferts et les séjours parfois réguliers en France hexagonale.
Le CHU de Martinique, un site stratégique pour l’installation du dispositif Le positionnement géographique de la Martinique, entre la Guadeloupe et la Guyane, la prédispose comme lieu d’accueil de cet équipement de haute technologie.
Le projet CyPAG (Cyclotron-TEP Antilles-Guyane) a fait l’objet d’un vote d’une motion de soutien à l’unanimité des élus présents, le 03 juillet dernier en séance plénière au Conseil Régional de Martinique.
Une telle installation toucherait donc une population de près de 1 000 000 personnes (Martinique, Guadeloupe, Guyane Française) et auxquelles pourrait s’ajouter les pays voisins de la Caraïbe. Concrètement, avec les liaisons aériennes directes, quotidiennes et régulières vers ces pays, les produits radioactifs pourraient être acheminés rapidement.
La mise en œuvre du CyPAG requière tout d’abord, le lancement d’études préalables de faisabilité technique du bâtiment où serait installé le Cyclotron. Le CHU Martinique élabore actuellement son schéma directeur immobilier avec la société EGIS qui préconise l’implantation de ce projet Cyclotron-TEP sur le site de Pierre Zobda Quitman en Martinique.
La réalisation et le montage du projet doivent voir le jour avec le conseil et l’accompagnement d’un cabinet d’experts spécialisés.
Le coût estimatif de l’étude de faisabilité et d’accompagnement pour la réalisation du projet s’élève à 140 000 euros. Ce 8 juillet 2014, les élus en Commission Permanente ont décidé une participation
du Conseil régional, à hauteur de 60% de cette étude, soit 84 000 euros.
L’installation d’un tel dispositif pour la Martinique, la Guadeloupe et la Guyane Française représente un coût total de 12Millions d’euros et serait opérationnel dès 2017.