Les faits. : Voici ce que disent ceux qui dirigent l’Oeuf !
Une réalisation de qualité qui change le visuelle du Canal le Vassor
Nous citons les propos des dirigeants : Ce qui devait être une transition se transforme en fermeture...pour la deuxième fois mais il n'y aura pas de troisième!
#jeunemaispascon
Marre d’être baladées... nous avons fait une demande de mise à disposition d’un espace à la mairie de Fort de France qui a été acceptée, nous attendons l’accord signé depuis des semaines...
En attendant, nous ne pouvons pas nous développer et mettre en place les éléments qui nous permettraient de faire vivre correctement un Oeuf.
Nous sommes bloquées par l’architecture de la maison et par le manque de place, il n’est plus possible pour nous de continuer dans ces conditions et par principe parce qu’on est jeunes mais pas cons... Fin de citation
Notre remarque à chaud
Il est toujours regrettable qu'un lieu d'artistes ferme. C'est le signe d'une dévitalisation évidente. Mais dans le cas de l’Oeuf, c'est semble -t-il les infrastructures qui posent problème. Le lieu serait trop petit et inadapté à l’exercice de l'activité en particulier pour recevoir en toute sécurité du public et réaliser une activité de restauration. C'est pour le moins ce que nous avons compris.
Mais entre l’œuf au plat, l’œuf à la coque et les œufs brouillés, nous avons le sentiment qu'on nous fait une omelette aux esturgeons. Pour comprendre tourner la page en cliquant sur page suivante.
#jeunemaispascon
Marre d’être baladées... nous avons fait une demande de mise à disposition d’un espace à la mairie de Fort de France qui a été acceptée, nous attendons l’accord signé depuis des semaines...
En attendant, nous ne pouvons pas nous développer et mettre en place les éléments qui nous permettraient de faire vivre correctement un Oeuf.
Nous sommes bloquées par l’architecture de la maison et par le manque de place, il n’est plus possible pour nous de continuer dans ces conditions et par principe parce qu’on est jeunes mais pas cons... Fin de citation
Notre remarque à chaud
Il est toujours regrettable qu'un lieu d'artistes ferme. C'est le signe d'une dévitalisation évidente. Mais dans le cas de l’Oeuf, c'est semble -t-il les infrastructures qui posent problème. Le lieu serait trop petit et inadapté à l’exercice de l'activité en particulier pour recevoir en toute sécurité du public et réaliser une activité de restauration. C'est pour le moins ce que nous avons compris.
Mais entre l’œuf au plat, l’œuf à la coque et les œufs brouillés, nous avons le sentiment qu'on nous fait une omelette aux esturgeons. Pour comprendre tourner la page en cliquant sur page suivante.
Premièrement l'Oeuf est une affaire privée , et donc qui en appelle à la responsabilité des décideurs qui ont décidé d'entreprendre. Et ce n'est pas parce qu'il s'agit de filles et qu'elles sont jeunes, brillantes douées et intelligentes qu'elles ne sont pas soumises à la dure réalité de l'entrepreneuriat. C'est ainsi et pas autrement possible !
Cette affiche montre l'état d'esprit. Il n'y a que les bus dans la vie, sous entendu il y a nous aussi
Entreprendre à ses risques et périls c'est avant tout s'assurer que ce que l'on fait correspond à une attente du marché, savoir que l'on a les moyens humains de faire tourner son projet, et les moyens financiers de se donner un outil à la mesure de ses ambitions. Ceci même sous un modèle associatif. Dans le cas de l’OEuf, l'originalité du projet au départ c'était justement de partir sans rien et de faire avec le peu qu'on avait une expérimentation unique dans la ville qui se meurt.
Il se trouve que depuis le départ, les entrepreneurs de l’œuf ont sous-estimé les problèmes : Bruit et réaction de voisins, licence pour vente d'alcool, aménagement des lieux, fonds de roulement, ingénierie de projet et actions commerciales, et relation avec les collectivités. Il n'y a pas de mal à se tromper, c'est ainsi que l'on apprend, c'est même comme cela que l'on devient un expert, en tirant profit des échecs !
Alors qu'une première fois l’Oeuf fermait avec un bilan financier décourageant, le projet artistique restait exceptionnellement vivant. L'énergie, de l'huile de coude et beaucoup d'audace ont été suffisants pour repartir à la guerre comme en l'an 40. Mais il n'empêche que c'est dans la même infrastructure que l'activité économique continuait, sans changement notable en dehors de l'organisation administrative. En effet, une personne en charge de monter des dossiers a été connectée avec succès. Parallèlement on apprenait que les responsables gagnaient en visibilité et en marché. Le projet de décoration d'une rive du canal en témoignait. Mais il n'est toujours pas dit qu'économiquement les affaires tournaient rond !
Voilà que maintenant nous entendons parler de grève ! De grève d'artistes... Nous sommes ici interpellés pour ne pas dire choqués de l'utilisation du mot grève ! Pour savoir pourquoi cliquez sur page suivante. Merci.
Il se trouve que depuis le départ, les entrepreneurs de l’œuf ont sous-estimé les problèmes : Bruit et réaction de voisins, licence pour vente d'alcool, aménagement des lieux, fonds de roulement, ingénierie de projet et actions commerciales, et relation avec les collectivités. Il n'y a pas de mal à se tromper, c'est ainsi que l'on apprend, c'est même comme cela que l'on devient un expert, en tirant profit des échecs !
Alors qu'une première fois l’Oeuf fermait avec un bilan financier décourageant, le projet artistique restait exceptionnellement vivant. L'énergie, de l'huile de coude et beaucoup d'audace ont été suffisants pour repartir à la guerre comme en l'an 40. Mais il n'empêche que c'est dans la même infrastructure que l'activité économique continuait, sans changement notable en dehors de l'organisation administrative. En effet, une personne en charge de monter des dossiers a été connectée avec succès. Parallèlement on apprenait que les responsables gagnaient en visibilité et en marché. Le projet de décoration d'une rive du canal en témoignait. Mais il n'est toujours pas dit qu'économiquement les affaires tournaient rond !
Voilà que maintenant nous entendons parler de grève ! De grève d'artistes... Nous sommes ici interpellés pour ne pas dire choqués de l'utilisation du mot grève ! Pour savoir pourquoi cliquez sur page suivante. Merci.
Le mot grève est-il le bon, lorsque l'on est un entrepreneur ?
Une réouverture attendue de tous ! La jeunesse en action.
"La grève est depuis le XIXᵉ siècle, une action collective consistant en une cessation concertée du travail par les salariés d'une entreprise, d'un secteur économique, d'une catégorie professionnelle ou par extension de toute autre personne productive, souvent à l'initiative de syndicats". c'est une définition parmi d'autres.
Ici c'est quoi l'action collective quand il s'agit d'un projet privé, quand bien même il s'agirait d'une association ? Alors que nous avions compris que les instigateurs du projet étaient avant tout des entrepreneurs, nous découvrons que certains se considèrent comme salariés bénéficiant d'un droit de grève. Quand à la notion de syndicat on ne sait si les dirigeants de l'Oeuf sont connectés aux artistes et à des syndicats locaux d'artistes. C'est pour toutes ces questions que le mot grève nous gène, même s'il s'agirait de grève d'artistes.
Un entrepreneur ne se met pas en grève, il retrousse ses manches et adapte son projet à la réalité spatiale, temporelle, et économique.
De plus, concernant le motif de cette grève, à savoir la mise à disposition d'une friche historique, le propriétaire des lieux n'a pas la même lecture des reproches qui lui sont faits. Selon la ville de Fort de France, les lieux ne permettent pas de recevoir en l'état et pour l'instant des visiteurs dans des conditions de sécurités minimales. Point à la ligne. Le maire de Fort de France va-t-il donc, en toute connaissance de ses services du danger, mettre à disposition d'un entrepreneur un lieu insécure qui devrait recevoir du public et des manifestations ? Autre grand non... à la ligne !
Alors c'est quoi ces gamineries qui consistent à vouloir faire porter à la ville les responsabilités de ses choix d'entrepreneurs ? La couverture associative n'autorise pas tout, en particulier les responsabilités du gérant d'un établissement par rapport au temps administratif utile pour l'application des conventions ! Le projet artistique s'il est indiscutablement riche ne peut justifier tout et n'importe quoi.
Alors c'est quoi l'enjeu et la sortie ? Cliquez sur page suivante. Merci.
Ici c'est quoi l'action collective quand il s'agit d'un projet privé, quand bien même il s'agirait d'une association ? Alors que nous avions compris que les instigateurs du projet étaient avant tout des entrepreneurs, nous découvrons que certains se considèrent comme salariés bénéficiant d'un droit de grève. Quand à la notion de syndicat on ne sait si les dirigeants de l'Oeuf sont connectés aux artistes et à des syndicats locaux d'artistes. C'est pour toutes ces questions que le mot grève nous gène, même s'il s'agirait de grève d'artistes.
Un entrepreneur ne se met pas en grève, il retrousse ses manches et adapte son projet à la réalité spatiale, temporelle, et économique.
De plus, concernant le motif de cette grève, à savoir la mise à disposition d'une friche historique, le propriétaire des lieux n'a pas la même lecture des reproches qui lui sont faits. Selon la ville de Fort de France, les lieux ne permettent pas de recevoir en l'état et pour l'instant des visiteurs dans des conditions de sécurités minimales. Point à la ligne. Le maire de Fort de France va-t-il donc, en toute connaissance de ses services du danger, mettre à disposition d'un entrepreneur un lieu insécure qui devrait recevoir du public et des manifestations ? Autre grand non... à la ligne !
Alors c'est quoi ces gamineries qui consistent à vouloir faire porter à la ville les responsabilités de ses choix d'entrepreneurs ? La couverture associative n'autorise pas tout, en particulier les responsabilités du gérant d'un établissement par rapport au temps administratif utile pour l'application des conventions ! Le projet artistique s'il est indiscutablement riche ne peut justifier tout et n'importe quoi.
Alors c'est quoi l'enjeu et la sortie ? Cliquez sur page suivante. Merci.
Ce n'est pas parce que des amis biens placés sur un média mettent à la une des informations du jour, d'une question que le problème devient d'un coup vital !
Des solutions existent
Il convient bien entendu de tout faire pour faire émerger cette résidence d'artistes, mais il convient aussi que les entrepreneurs de ce projet se solidarisent par rapport aux enjeux de notre société, de la ville en particulier. Au moment même où la ville de Fort de France et la Chambre des métiers s'investissent pour faire de la rue Garnier Pagesse un haut lieu de passage, d'animation, et d'attractivité, quel serait le signal donné aux acteurs que d'encourager le dépaysement d'un pôle d'animation dont la créativité est indiscutable ?
Et pourquoi ne pas imaginer des solutions innovantes de collaboration, comme par exemple la mise à disposition régulière de la salle des cérémonies du Fort Saint Louis à cette structure d'organisation de spectacles. Ce lieu, le Fort est le repère des iguanes. Il est vide et inutilisé toute l'année. Pourquoi cette salle là, ne serait-elle pas mise en service par ces "entrepreneuses" pour peu que la soirée prévue soit annonciatrice d'un public plus important. Même que, par le SMA les stagiaires en formation hostellerie restauration pour le secteur du tourisme et de l'accueil pourraient y trouver expérience. D'autre part pour les spectacles assis pourquoi ne pas imaginer en partenariat avec le petit théâtre de la Croix Mission, ou encore l'utilisation du théâtre Aimé Césaire, toutes ces salles étant autorisées et organisées et souvent vides.
C'est ainsi que l'on construit un pays, en écosystème, en partenariats dynamiques et inclusifs. Pas en voulant à tout prix de son Appaloos'Aréna à soi, et sans investir ses fonds propres à hauteur de ses ambitions, surtout sans aller discuter avec sa banque.
Si nous comprenons que ces entrepreneurs refusent de se retrouver en périphérie de leurs idées, on ne peut que leur rappeler que rien n'est simple, pas même la mise en oeuvre du Chouval Bwa des époux Germany !
Bon courage donc à elles, mais c'est au prix d'un "dépassionnement" d'un projet que l'on trouve avec sagesse les points d'équilibres.
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Et pourquoi ne pas imaginer des solutions innovantes de collaboration, comme par exemple la mise à disposition régulière de la salle des cérémonies du Fort Saint Louis à cette structure d'organisation de spectacles. Ce lieu, le Fort est le repère des iguanes. Il est vide et inutilisé toute l'année. Pourquoi cette salle là, ne serait-elle pas mise en service par ces "entrepreneuses" pour peu que la soirée prévue soit annonciatrice d'un public plus important. Même que, par le SMA les stagiaires en formation hostellerie restauration pour le secteur du tourisme et de l'accueil pourraient y trouver expérience. D'autre part pour les spectacles assis pourquoi ne pas imaginer en partenariat avec le petit théâtre de la Croix Mission, ou encore l'utilisation du théâtre Aimé Césaire, toutes ces salles étant autorisées et organisées et souvent vides.
C'est ainsi que l'on construit un pays, en écosystème, en partenariats dynamiques et inclusifs. Pas en voulant à tout prix de son Appaloos'Aréna à soi, et sans investir ses fonds propres à hauteur de ses ambitions, surtout sans aller discuter avec sa banque.
Si nous comprenons que ces entrepreneurs refusent de se retrouver en périphérie de leurs idées, on ne peut que leur rappeler que rien n'est simple, pas même la mise en oeuvre du Chouval Bwa des époux Germany !
Bon courage donc à elles, mais c'est au prix d'un "dépassionnement" d'un projet que l'on trouve avec sagesse les points d'équilibres.
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