A l’aube de l’aboutissement d’une partie du combat légitime : baisse des prix, hausse des salaires, revalorisation des minima sociaux, j'magine la fierté que ressent certains Martiniquais.Il s"agit d'un véritable éveil de la conscience collective de tout un peuple.
J’émettrai une légère nuance quant à ce que certains dénomment une « grève générale », je pense qu’il est plus judicieux d’évoquer « un mouvement de masse et d’éveil populaire » contre l’injustice sociale, neutralisant l’appropriation des richesses par une infime minorité agissante complice et corruptrice de tous les pouvoirs.
Au-delà les réponses dans l’urgence d’une situation qui n’a que trop duré : exploitation, injustice, inégalité, privation ou refus de l’appropriation du pouvoir décisionnaire, le véritable combat sur le fond va devoir être ébauché dans la foulée, les satisfactions immédiates des besoins du peuple ne sont pas une fin en soi, j’en prendrai pour preuve les réactions de masse qui ce sont très largement manifestées, le non dit collectif s’est libéré.
Dans la rue, le peuple pour la première fois exprime son ressenti très clairement, la politique et bon nombre d’élus sont remis en question; tout va être aujourd’hui différent.
Le peuple est en attente d’un nouveau changement, sa conscience n’est satisfaite qu’en partie, ne le décevons pas. Le collectif du 05 février essentiellement composé de fonctionnaires et de représentants syndicaux a mené un extraordinaire combat politique qui a fédéré l’ensemble des Martiniquais, palliant de ce fait certaines carences politiques locales.
« La parole est le pouvoir sont dans la rue », son expression est claire, son message précis : « haro aux exploiteurs héritiers du crime, halte au néo-colonialisme, l’identité Martiniquaise s’est affirmée haut et fort, la souffrance s’est exprimée.
La jeunesse Martiniquaise revendique le droit de travailler au pays ses compétences ce sont affirmées pour assumer les postes au plus haut niveau même ceux réservés aux hauts fonctionnaires Français, les rapports politiques de nos élus face au pouvoir de l’Etat est à reconsidérer dans une autre dimension relationnelle, les rapports de force se modifient, la soumission à un pouvoir extérieur est remise en cause. »
Les questions de base doivent être posées: D’où venons nous? Qui sommes nous? Où allons nous? Que voulons nous être? Que voulons nous faire? Comment allons nous,le faire?
En tout cas ,l'environnement comme stratégie nouvelle de la connaissance , l'ordre- désordre - organisation, trois termes que nous disjoignons ordinairement alors que nous devrions savoir les penser ensemble, car c’est à partir d’interactions désordonnées que se créent certaines régularités. Tout ce qui ne porte pas la marque du désordre, de l’erreur et du bruit élimine l’existence de l’être, de la création, de la liberté. Les mouvements populaires amorcés depuis le 05 février en sont les prémices, l’attente est immense, c’est un devoir d’y répondre lorsqu’on maîtrise le savoir et la connaissance.
J’émettrai une légère nuance quant à ce que certains dénomment une « grève générale », je pense qu’il est plus judicieux d’évoquer « un mouvement de masse et d’éveil populaire » contre l’injustice sociale, neutralisant l’appropriation des richesses par une infime minorité agissante complice et corruptrice de tous les pouvoirs.
Au-delà les réponses dans l’urgence d’une situation qui n’a que trop duré : exploitation, injustice, inégalité, privation ou refus de l’appropriation du pouvoir décisionnaire, le véritable combat sur le fond va devoir être ébauché dans la foulée, les satisfactions immédiates des besoins du peuple ne sont pas une fin en soi, j’en prendrai pour preuve les réactions de masse qui ce sont très largement manifestées, le non dit collectif s’est libéré.
Dans la rue, le peuple pour la première fois exprime son ressenti très clairement, la politique et bon nombre d’élus sont remis en question; tout va être aujourd’hui différent.
Le peuple est en attente d’un nouveau changement, sa conscience n’est satisfaite qu’en partie, ne le décevons pas. Le collectif du 05 février essentiellement composé de fonctionnaires et de représentants syndicaux a mené un extraordinaire combat politique qui a fédéré l’ensemble des Martiniquais, palliant de ce fait certaines carences politiques locales.
« La parole est le pouvoir sont dans la rue », son expression est claire, son message précis : « haro aux exploiteurs héritiers du crime, halte au néo-colonialisme, l’identité Martiniquaise s’est affirmée haut et fort, la souffrance s’est exprimée.
La jeunesse Martiniquaise revendique le droit de travailler au pays ses compétences ce sont affirmées pour assumer les postes au plus haut niveau même ceux réservés aux hauts fonctionnaires Français, les rapports politiques de nos élus face au pouvoir de l’Etat est à reconsidérer dans une autre dimension relationnelle, les rapports de force se modifient, la soumission à un pouvoir extérieur est remise en cause. »
Les questions de base doivent être posées: D’où venons nous? Qui sommes nous? Où allons nous? Que voulons nous être? Que voulons nous faire? Comment allons nous,le faire?
En tout cas ,l'environnement comme stratégie nouvelle de la connaissance , l'ordre- désordre - organisation, trois termes que nous disjoignons ordinairement alors que nous devrions savoir les penser ensemble, car c’est à partir d’interactions désordonnées que se créent certaines régularités. Tout ce qui ne porte pas la marque du désordre, de l’erreur et du bruit élimine l’existence de l’être, de la création, de la liberté. Les mouvements populaires amorcés depuis le 05 février en sont les prémices, l’attente est immense, c’est un devoir d’y répondre lorsqu’on maîtrise le savoir et la connaissance.