TROIS PROPOSITIONS CONCRETES POUR FAIRE AVANCER LES NEGOCIATIONS


Rédigé le Dimanche 15 Février 2009 à 05:23 |

Après plus d'une semaine de grève générale, la liste précise des revendications du collectif du 5 février n'est pas connue de la majorité des martiniquais qui soutiennent le mouvement.Dans ce contexte, voici trois propositions qui ne nécessitent pas de financements publics mais seulement une vraie volonté politique et qui pourrait avoir un effet bénéfique durable sur le pouvoir d'achat.


Après plus d'une semaine de grève générale, la liste précise des revendications du collectif du 5 février n'est pas connue de la majorité des martiniquais qui soutiennent le mouvement.

L'accord de principe sur la réduction de 20% sur une centaine d'articles de première nécessité, non définit à ce jour, n'est qu'une réponse très partielle et sans doute très provisoire au problème de fond du pouvoir d'achat.

Enfin, le désengagement de l'Etat sur la question de l'augmentation des salaires et la faible marge de manoeuvre des collectivités locales et de certaines entreprises fragiles, laissent présager de réelles difficultés pour la suite des négociations.

Dans ce contexte, voici trois propositions qui ne nécessitent pas de financements publics mais seulement une vraie volonté politique et qui pourrait avoir un effet bénéfique durable sur le pouvoir d'achat.



1.Exiger un double affichage. Pour répondre simplement au besoin de transparence réclamé par tous les acteurs de la négociation. Il peut être décidé de rendre obligatoire le double affichage des prix dans les grandes surfaces. Le prix en France et le prix en Martinique, dans une même enseigne, pour les produits importés, le prix d'achat au producteur et le prix de vente pour les produits locaux. Il appartiendra au consommateur d'accepter ou non d'acheter les produits sur lesquels les écarts sont manifestement excessifs.
2. Augmenter l'octroi de mer sur les produits de « dernière nécessité ». Pour compenser la baisse de l'octroi de mer sur les produits de première nécessité et éviter de dégrader les finances des communes, il semble logique d'augmenter l'octroi de mer sur les produits non indispensables, comme la hifi, les écrans plasmas, les voitures de plus de 100 ch. DIN et notamment les 4x4. La encore, il s'agit d'une mesure simple qui renvoi à la responsabilité du consommateur martiniquais, mais aussi à la solidarité entre « sa ki ni » et « sa ki pa ni ».
3.Redistribuer aux salariés 1/3 des bénéfices. Au lieu d'imposer une augmentation de salaire de 300 ? à toutes les entreprises, au risque de couler les plus fragiles, il semble plus juste de demander à celles qui réalisent des bénéfices d'en redistribuer 1/3 à leurs salariés en privilégiant les bas salaires. JEGO devrait être d'accord car l'idée vient de SARKOSY.

SOURCES ASSOCIATION DEVOIR DE MEMOIRE


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