Daniel Chomet
A propos des démolitions des statues ce 22 mai : Apres l’arrivée triomphale de Fidel à la Havane à la tête des troupes victorieuses de la révolution , il s' est posé la question de savoir qu’ est ce que le nouveau gouvernement révolutionnaire devrait faire de certains symboles des ex tyrans..
Le CHE eut ce mot célèbre :
"On laisse au passé ses symboles rétrogrades, construisons les nôtres, plus grands et plus nobles avec les forces de la civilisation retrouvée"
le statut de victime perpétuelle est une impasse ! Détruire des symboles qui sont des marques du passé, tenter de les effacer , est un acte grave !
Cela s’appelle du révisionnisme!
Pourquoi accepter le choix brutal d’une poignée d’activistes ? Avec les mêmes théories d’autres ont justifié de brûler des livres et parfois des hommes !
Combattre des symboles est une chose qui peut faire débat et diviser sur le chemin à suivre . Cependant, je condamne sans concession ceux qui par la force veulent m’imposer leur vision de l’histoire et les nouveaux symboles de demain !
Construisons ensemble des symboles encore plus puissants , plus rassembleurs ! Voilà le vrai défi fondateur du bien vivre ensemble ! les démolir c’est imposer un choix par la violence . Aucun courage , aucun héroïsme, aucune issue !
Si cela fait la fierté de certains ,moi cela m’indigne profondément sans entamer ma détermination à participer utilement à la construction de mon pays .
Je combattrai toujours les démolisseurs de symboles , les brûleurs de livres et autres révisionnistes en herbe !
Non avec leur violence méprisable ...mais par les forces de l’esprit !
Le CHE eut ce mot célèbre :
"On laisse au passé ses symboles rétrogrades, construisons les nôtres, plus grands et plus nobles avec les forces de la civilisation retrouvée"
le statut de victime perpétuelle est une impasse ! Détruire des symboles qui sont des marques du passé, tenter de les effacer , est un acte grave !
Cela s’appelle du révisionnisme!
Pourquoi accepter le choix brutal d’une poignée d’activistes ? Avec les mêmes théories d’autres ont justifié de brûler des livres et parfois des hommes !
Combattre des symboles est une chose qui peut faire débat et diviser sur le chemin à suivre . Cependant, je condamne sans concession ceux qui par la force veulent m’imposer leur vision de l’histoire et les nouveaux symboles de demain !
Construisons ensemble des symboles encore plus puissants , plus rassembleurs ! Voilà le vrai défi fondateur du bien vivre ensemble ! les démolir c’est imposer un choix par la violence . Aucun courage , aucun héroïsme, aucune issue !
Si cela fait la fierté de certains ,moi cela m’indigne profondément sans entamer ma détermination à participer utilement à la construction de mon pays .
Je combattrai toujours les démolisseurs de symboles , les brûleurs de livres et autres révisionnistes en herbe !
Non avec leur violence méprisable ...mais par les forces de l’esprit !
Serge Bile
Quand on infantilise à ce point un peuple, comme le fait la préfecture de la Martinique, en officialisant l’ananas comme unité de mesure de l’intelligence collective, il ne faut pas s’étonner ensuite de voir des hommes et des femmes se tromper de combat en détruisant la statue de Victor Schœlcher au lieu de déboulonner l’idéologie qui perdure derrière la stature de cet abolitionniste, à savoir que tout a été octroyé et que rien n’a été conquis... Bref, vous n’aurez aujourd’hui comme hier que ce qu’on voudra bien généreusement vous donner !!
Annick Girardin
Hier, alors que nous célébrions la date d’anniversaire de la célébration du 172e anniversaire de l’abolition de l’esclavage en Martinique, deux statues de Victor Schœlcher ont été détruites à Fort de France et à Schoelcher, en Martinique.
Au-delà du vandalisme, c'est la mémoire de Victor Schœlcher que l'on a voulu salir. La mémoire d'un homme qui a fait de la liberté le principal moteur de son engagement politique. La mémoire d'un homme dont les cendres ont été transférées au Panthéon en 1949 pour saluer son action en faveur de l'abolition de l'esclavage.
S'il est permis à tous de questionner l'histoire, cela nécessite un travail méthodique et rigoureux ; en aucun cas, cela ne doit se faire à travers la destruction des monuments qui incarnent notre mémoire collective. #PasOubliye
Au-delà du vandalisme, c'est la mémoire de Victor Schœlcher que l'on a voulu salir. La mémoire d'un homme qui a fait de la liberté le principal moteur de son engagement politique. La mémoire d'un homme dont les cendres ont été transférées au Panthéon en 1949 pour saluer son action en faveur de l'abolition de l'esclavage.
S'il est permis à tous de questionner l'histoire, cela nécessite un travail méthodique et rigoureux ; en aucun cas, cela ne doit se faire à travers la destruction des monuments qui incarnent notre mémoire collective. #PasOubliye
Patrick CHAMOISEAU
1 - L’ennemi ce n’est pas Victor Schoelcher, mais le Schoelchérisme.
Face à esclavage dans nos pays, Schoelcher a sauvé l’honneur de la France (contre la France elle-même) par l’intransigeance de ses luttes. La récupération politicienne de son combat par l’idéologie assimilationniste, le schoelchérisme, visera à occulter la résistance incessante des esclaves, à nier leurs héroïsmes divers, et à magnifier une France abolitionniste généreuse. Il faut défaire le schoelchérisme et respecter Schoelcher.
2 – Le schoelchérisme a semé du Schoelcher dans tout l’espace martiniquais, à coups de statues et de dénominations. Conquérant génocideur et esclavagiste impériale trônent en place d’honneur dans notre ville capitale. Césaire n’a jamais voulu les enlever de Fort-de-France. Son argument était de ne pas effacer une réalité historique dont nous devons avoir conscience pour mieux la problématiser. Mais du point de vue symbolique, le rééquilibrage n’est toujours pas effectué. Ni en panneaux d’explication pédagogique ni en élévations centrales et signifiantes.
3 – La nuit politique qui pèse sur la Martinique s’accompagne d’une absence de pensée politique des plus préoccupantes. Des ferveurs et des énergies se retrouvent à la dérive.
Face à esclavage dans nos pays, Schoelcher a sauvé l’honneur de la France (contre la France elle-même) par l’intransigeance de ses luttes. La récupération politicienne de son combat par l’idéologie assimilationniste, le schoelchérisme, visera à occulter la résistance incessante des esclaves, à nier leurs héroïsmes divers, et à magnifier une France abolitionniste généreuse. Il faut défaire le schoelchérisme et respecter Schoelcher.
2 – Le schoelchérisme a semé du Schoelcher dans tout l’espace martiniquais, à coups de statues et de dénominations. Conquérant génocideur et esclavagiste impériale trônent en place d’honneur dans notre ville capitale. Césaire n’a jamais voulu les enlever de Fort-de-France. Son argument était de ne pas effacer une réalité historique dont nous devons avoir conscience pour mieux la problématiser. Mais du point de vue symbolique, le rééquilibrage n’est toujours pas effectué. Ni en panneaux d’explication pédagogique ni en élévations centrales et signifiantes.
3 – La nuit politique qui pèse sur la Martinique s’accompagne d’une absence de pensée politique des plus préoccupantes. Des ferveurs et des énergies se retrouvent à la dérive.