Serge LETCHIMY "obligé" de la fonction d'Alfred MARIE JEANNE.


Rédigé le Vendredi 27 Mai 2016 à 14:49 |
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Serge LETCHIMY à défendu l’idée selon laquelle il n’avait pas laissé 80 et quelques millions de déficits à la nouvelle Collectivité de Martinique, la CTM. Loin de s’arrêter à une argumentation technique il termine sa démonstration en ne saluant que la fonction de président qu’occupe AMJ.
Voici la conclusion;" Je vous assure, monsieur le Président, de la considération que votre fonction oblige."

C’est amusant quand cette métaphore est dite une fois. On peut considérer que c’est sous le coup de la colère. Mais quand cette phrase est répétée deux fois c’est un acte volontaire, et appuyé et dommageable.
MAKACLA c’est toujours manifesté chaque fois qu’un Martiniquais insultait un autre martiniquais.
C’est le cas ici.
Nous ne chercherons pas à savoir qui a commencé. Est- ce celui qui accuse l’autre d’être mauvais gestionnaire ou est celui qui à préféré laisser ses collègues politiques seuls dans la fosse aux lions en démissionnant de son poste de chef de liste ?
Parfois vraiment des fois on peut se demander si ce PPM là ne mérite pas sa période de purgatoire.
Ce n’est pas avec des insultes que les meubles vont être sauvés. 70 000 martiniquais ont trop d’admiration pour Serge LETCHIMY pour que ce dernier joue à ce petit jeu des phrases absurdes ;
A moins que cela ne soit la responsabilité d’un nouveau service communication déjà incapable de raisonner son patron.
Dommage que cet appendis n' efface les arguments de fond !!!


La lettre de Serge LETCHIMY

Monsieur le Président,

Le 29 mars 2016, en Assemblée plénière, était voté le compte administratif 2015 du Conseil régional de Martinique. Au cours de cette séance, vous avez accusé l’ancienne majorité d’avoir laissé un déficit abyssal de « 87 millions d’euros » à la Collectivité territoriale de Martinique.

Or, ces chiffres sont faux et vos déclarations relèvent ainsi du mensonge.

Tout d’abord, en omettant de transmettre au Payeur tous les éléments de recettes de l’année 2015, ce sont près de 24 millions d’euros de recettes attendues que vous avez cachées à la population. Le comptable public n’a donc pas eu d’autre choix que de conclure à un déficit comptable de – 12 984 421,44 millions d’euros en lieu et place des 11 millions d’euros d’excédent attendus qui aurait dû être entérinés par l’Assemblée de Martinique.

Ensuite, cette manœuvre de votre fait n’est pas la seule que je dois dénoncer, car les dépenses engagées non mandatées se sont, elles aussi, vues trafiquées pour aboutir à un déficit de « 23 millions d’euros ».

Enfin, méprisant les règles comptables, vous avez annoncé et voté un résultat déficitaire final de « – 87 000 000 euros », supprimant ainsi la dimension pluriannuelle de certaines dépenses.
Cependant, malgré toutes ces démarches, visant clairement à manipuler l’opinion publique, vous renoncez à déclarer ce déficit mensonger.
En effet, ce jeudi 26 mai 2016, déclarant l’affectation du résultat 2015 de la Collectivité régionale vous affichez « - 12 984 421,44 millions d’euros » de déficit et non les « - 87 millions d’euros » votés en plénière afin d’éviter toute saisine pour contrôle de la Cour des comptes.

Toutes ces manœuvres constituent ainsi, dans leur incroyable accumulation, une véritable forfaiture qui engage durablement votre responsabilité.
Ce renoncement confirme les faits : par cette décision de déclarer « - 12 984 421,44 millions d’euros » de déficit, vous confirmez qu’il n’y a jamais eu de déficit de « 23 millions d’euros » et encore moins de « 87 millions d’euros ».

Au final, aucun déficit n’est imputable au Conseil régional de Martinique puisque le déficit ainsi déclaré ne résulte que du non-respect, par l’exécutif que vous dirigez depuis décembre 2015, des règles comptables et budgétaires.

L’opposition restera vigilante sur tout autre acte de manipulation que vous pourriez imposer à l’Assemblée de Martinique risquant d’entacher d’illégalité l’ensemble de ses délibérations.

Je vous assure, monsieur le Président, de la considération que votre fonction oblige.


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