SEM ENERGIE: Une liquidation qui inquiète le monde des banques !


Rédigé le Mardi 31 Mai 2016 à 04:56 |
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Toutes classes politiques confondues il existe une unanimité sur la domiciliation du maximum de pouvoir en Martinique. C’est un point de convergence même si tous ne voient pas la porte de sortie du même coté. Certains ne jurent que par une départementalisation plus accrue, d’autre s’invente une troisième voie et les derniers plus radicaux pensent que c’est l’indépendance qui permettra à la Martinique de s’en sortir.


Ce qui fait la différence entre les uns et les autres c’est la mise en cohérence des idées et des actes.

A ce titre le monde des affaires est particulièrement affecté d’une décision brutale et unilatérale du patron de la CTM AMJ et la DROITE de Yan MONPLAISIR.

Cette fois c’est l’affaire de la SEM énergie qui nous le prouve.

Cette société d’économie mixte énergie, la SEM énergie, qu’avait mise en place l’ancien Conseil Régional qui a été purement et simplement mise en liquidation judiciaire immédiate.
Le prétexte trouvé était que cette société était déficitaire. Daniel CHAUMET, qui était le conseiller régional en charge de cette affaire, avait très justement répondu qu’il y a bien des sociétés d’économie mixte, comme celle du galion, qui sont en déficit depuis des années et qui ne sont pas pour autant liquidées.

Il avait fait observer que sauf à de rares exceptions toute société, SEM ou pas SEM, est forcément déficitaire tant qu’elle n’a pas atteint sa vitesse de croisière.
Ce qui choque le monde des affaires ce n’est pas le projet politique de centralisation de toutes les activités de la CTM au sein de l’institution. Ce qui inquiète c’est que cette liquidation se fait au moment même où la CTM fait le tour des banques pour lancer un emprunt de plusieurs millions d’Euros.
Cette action dégrade considérablement la notation de la CTM auprès des banques qui se trouvent embarrassées par la nouvelle notation de la CTM causée par cette liquidation.

Plus grave encore les milieux d’affaires réfléchissent déjà à un plan B et de survie des entreprises qui vivent de la commande publique si par toutes ces agitations le climat ne revenant pas à la confiance la CTM ne parvenait pas à obtenir sur les banques locales l’ensemble de la somme demandée aux organismes financiers.

Le théâtre politique est proche de l’agitation des médias, c’est donc sur RLDM que Monsieur Marie-Jeanne a reproché à l’ancien conseil régional le fait d’être majoritaire par rapport au secteur privé dans la SEM énergie.
Comment un indépendantiste ou même tout simplement un Martiniquais normal peut-il reprocher à une assemblée politique Martiniquaise de vouloir garder la maîtrise d’une structure qui a vocation à gérer l’énergie de notre région.

Fallait-il confier cette maîtrise à une de ces sociétés privées étrangères qui sont un véritable épouvantail pour le MIM. Le grand public n’ayant pas connaissance de ces tractations en coulisse ignore le regard que porte le monde des banques sur la situation politique. Il se dit que certains sont agacés par cette bataille politique digne d’une tuerie et que d’autres rient au coin du feu de tant d’erreurs manifestes.

Comment croire dans un tel contexte à la réussite de l’emprunt envisagé auprès du peuple si comme veulent le faire croire les indépendantistes la CTM ne serait que déficit.

D’ici que le rétro pédalage ne commence vous aurez constaté que le montant déficit annoncé au moment du vote sur le compte administratif n’est déjà plus le même sur les reports. La preuve que la guêpe n’est pas si folle qu’il se dit !

N’est ce pas là la preuve que politique et affaires doivent se dérouler dans un climat de confiance. D’ici là que certains finissent par parler de mauvaise foi et de manipulation de l’opinion il n’y a qu’un pas que MAKACLA ne va pas franchir.

MAKACLA ne confondant pas piment et poivron.



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