Toutes ces affaires seraient sans importance si nous n’étions pas dans un contexte où la moindre faute risque de peser lourd dans l’image de l’autorité du Président Claude Lise. Si profiteur de la vulnérabilité des personnes âgées est connu et déclare partout que s’il tombe d’autres aussi le suive… allusion à sa proximité du RDM de Claude Lise sans doute. COSDEM ET PRIVILEGES … Par contre l’affaire du COSDEM est autrement plus importante quand on va au fond des choses. C’est quoi cette machine de contrôle politique ? Le Comité des Œuvres Sociales du Département de la Martinique (COSDEM) est une association loi 1901 chargée de mettre en œuvre l'action sociale du Conseil Général en faveur des agents : chèques déjeuner, tickets service, prêts et aides non remboursables, aides sociales diverses, activités de loisirs et sportives … On voit tout de suite les ramifications sociales et les moyens d’influence à la disposition de ceux qui gèrent cet instrument. Des sommes considérables sont mises entre les mains de ces administrateurs de l’action sociale de l’assemblée départementale. Son financement est assuré par les cotisations des adhérents et une subvention très importante du Conseil Général (1.175.000,00 euros pour l'année 2009 et 990.000, 00 euros pour 2010) donc de fonds publics tirés des impôts des Martiniquais. Rien que ça, des montants de cette importance aux mains de personnes qui se croient au-dessus des lois. Ces trois dernières années, aucune autorité de l’assemblée départementale n’a été interpellée par le fait que de 2007 à 2010, le COSDEM a fonctionné dans l’irrégularité la plus totale. Comme nous dit une adhérente : « pendant plusieurs années les assemblées générales (AG) n’ont pas été tenues et il a fallu, maintes pressions de la base et notamment syndicales pour que les AG de 2007 et 2008 se tiennent enfin en 2010. Depuis, aucune assemblée générale n’a vérifié les comptes de la gestion des années 2009 et 2010. », une autre salariée présente ajoute que : « malgré différentes mises en garde et avertissements sur les dérapages relatifs à la gestion du COSDEM (opacité, manque d'explication donnée aux demandes des adhérents sur des dépenses incompréhensibles effectuées par la Présidente, activités réservées à une minorité gravitant dans l' entourage de la dite Présidente...), le principal bailleur de fonds du COSDEM, le Conseil Général, a financé cette association pendant toutes ces années, sans réaliser de contrôle de l'utilisation des fonds publics octroyés , en contradiction avec l’article 22 de la convention liant le Conseil Général et le COSDEM . Cette convention stipule en effet que «le COSDEM est astreint à une obligation de contrôle qui sera exercée par le Conseil Général» et que la demande de subvention annuelle doit être accompagnée du «rapport d’activité de l’exercice précédent, le défaut de ce document devant entraîner de facto, l'arrêt de tout versement. ». Du coup, force est de constater que cette structure navigue dans une odeur de scandale qui ne va pas manquer de toucher le Président Claude Lise qui apparaît comme complice par son silence. Scandale des scandales, la Présidente actuelle bénéficie depuis 2006, d’un emploi qu’on peut caractériser comme fictif. Infirmière de son état, elle n’assume plus cette fonction depuis décembre 2005. Elle est la Présidente qui assure, depuis lors, la fonction de Directrice, sans aucune convention de mise à disposition a relevé le commissaire aux comptes, Lauhon, dans ses observations. Des observations qui n’ont pas alerté le président Claude Lise. Dans cette affaire, c’est vraiment la mazurka des voyous, car depuis 2006, elle Malou reçoit un salaire du Conseil Général alors qu’elle ne travaille pas pour cette institution. Et chemin faisant les langues se délit des adhérents du Cosdem ,proche de la présidente Malou Broche disent lui avoir à maintes fois répétés que :l’association «n'est pas un service de la collectivité» a rappelé encore récemment le Président du conseil général dans une note en date du 27 Janvier 2011 adressée à son personnel, que la fonction de Présidente du COSDEM est bénévole comme pour toute association loi 1901,et sa fonction de fait de directrice du COSDEM est usurpée (cette dame n'y a pas été régulièrement affecté par la collectivité) ; aucune convention de mise à disposition ne liant sur ce point le COSDEM et le Conseil Général, La mazurka des voyous semble bien se danser car depuis 2006, un autre agent est affecté sur le poste d'infirmière, qu'occupait Malou Broche avant son élection en qualité de présidente . De fait, il y a une absence totale de fonction Malou au Conseil Général depuis six ans, qui c’est vrai n'a pas empêché le Président du Conseil Général, lors de la CAP du 14 décembre 2010, de proposer et d'entériner la nomination de Marie-Louise Broche comme infirmière chef, lui accordant aux dires même de l'intéressée «une superbe promotion». Et la rébellion fait des dégâts, car il est reproché au Président Claude Lise d’avoir nommé Conservateur, un de ses proches ne disposant pas des diplômes requis afin d'occuper un poste aussi prestigieux, et a refusé la nomination d'un autre agent de la même direction qui les possède et dont la compétence est reconnue au niveau national. Les personnes interrogées se disent habituées depuis plus d'une décennie à ces pratiques injustes, mais que cette fois, ces nouvelles propositions de promotions ont soulevé une sourde vague d'indignation au Conseil Général de la part des différents corps de métiers et singulièrement des infirmiers et infirmières qui s'impliquant au quotidien sur le terrain n'ont pas vu leur investissement professionnel récompensé et se sont sentis spoliés. Sans doute on peut penser que l’engagement politique de cette présidente suffit-il à expliquer l’inertie de Claude Lise, Président du Conseil Général et les avantages exorbitants dont elle bénéficie. Le profil de Broche Marie-Louise dite «Malou», ex membre du PS, actuelle conseillère municipale RDM à Schœlcher annoncée comme candidate RDM pour les cantonales de Mars 2011, est protégée au Conseil Général. Mais tout ne s’arrête pas là. COSDEM ET ELECTIONS Pour ce qui est des derniers rebondissements au COSDEM, le 18 Novembre 2010 se sont déroulées les élections en vue du renouvellement du Conseil d'administration (donc de l'équipe devant gérer pour trois ans le COSDEM). Deux listes étaient en présence dont celle Broche Marie-Louise candidate à sa propre succession et une autre menée par Barre Sonia. A l'issue du vote, chacune des listes a obtenu 8 sièges. La liste Broche seule organisatrice de tout le processus électoral. Les opposants ont signalé de fraudes consignées dans le procès-verbal du déroulement du vote. Cette égalité de sièges, était un coup de tonnerre pour la sortante qui le soir même de l'élection s'était rendu compte que c'était la fin d’un système organisé sans partage sur le COSDEM. Les statuts du COSDEM n'ayant pas prévu cette situation de parité totale, le respect des règles démocratiques imposait un partage équitable des sièges. La sortante déclare la guerre et se retranche dans une attitude d'hostilité déclarée, faisant obstacle à toute proposition par l'autre liste afin d'élire les instances statutaires de l'association et permettre son fonctionnement normal. Près de deux mois après les élections, le nouveau Conseil d'administration n'était toujours pas convoqué, Broche fait durer le plaisir usant d'artifices divers afin de faire perdurer le plus longtemps que possible, son pouvoir sur le COSDEM. La gestion des affaires courantes, est une gestion de fait au COSDEM car durant toute cette période Broche Malou engage les finances de l'association avec l'assentiment des Responsables du Conseil Général et notamment du DRH Heureux hasard, le jeudi 13 Janvier 2011 à 18 heures, veille de la présentation des vœux du Président Lise à son personnel (le 14 Janvier 2011), le conseil d'administration nouvellement élu est enfin convoqué. Le silence statutaire en matière d'égalité de voix implique inévitablement l’application du droit commun en matière d’élection, à savoir trois tours de vote et en cas d’égalité au dernier tour, l'élection du plus âgé. Pour la matador de l’avenue des caraïbes s'est la chronique d'une défaite annoncée car l'administrateur le plus âgé se trouve sur la liste adverse. C’est la fin d’une époque que refuse notre Malou et ses colistiers qui se lancent dans des manœuvres indignes d’un pays démocratique, mettant en œuvre des méthodes que l'on croyait uniquement usitées chez voisins d'Amérique Centrale. Comment expliquer qu’une socialiste militante puisse le soir du vote pour l'élection du bureau, arrêter brutalement le processus de vote après deux tours et se retirer avec ses colistiers convaincus d'avoir piégé les membres de l'autre liste qui n'ont dit-elle qu'à saisir les tribunaux pour un recours s'ils ne sont pas satisfaits, cette manœuvre dilatoire lui assurant, pense-t-elle, le temps d'un procès qui peut-être très long, la gestion du COSDEM. Cela relève de méthode de voyous que Claude Lise devrait juger inacceptable. Les huit autres membres restants, se fondant sur le droit commun et l'article 12 du statut du COSDEM qui prévoit que le conseil d'administration peut valablement délibérer avec le tiers de ses membres soit 6 administrateurs, poursuit le processus électoral, procède à l'élection de la Présidente, élit le bureau et installe le Conseil d'administration. Mise au pied du mur, Malou Broche refuse d'effectuer la passation des pouvoirs et de remettre les clés, elle s'incruste dans les locaux du COSDEM, fait le siège des élus et du Président afin d'obtenir un renouvellement de leur soutien, nie le processus électoral prévu statutairement à savoir la proportionnelle qui cette fois ne lui avait pas été favorable. Le cocasse des cocasses c'est qu'actuellement le COSDEM a 2 bureaux et 2 présidentes : l'ex-présidente et l'ancien bureau qui occupent les locaux du COSDEM (avec l'appui des instances du Conseil Général), refuse d'en sortir, de remettre les clés, la voiture, les documents comptables ; la nouvelle Présidente et le nouveau bureau régulièrement élus qui ne peuvent exercer leur fonctions, l'administration du Conseil Général leur ayant interdit l'accès aux locaux du COSDEM. Il y a là une forte une impression de déjà vu à la méthode ivoirienne. Pour pimenter le tout, l'ex-présidente a convoqué le 26 janvier 2011 à 11 heures au siège du COSDEM, l'ancien conseil d'administration pour demander aux ex-administrateurs (ne bénéficiant plus d'aucune légitimité) , l'autorisation d'ester en justice et celui de puiser dans les fonds du COSDEM pour payer les frais inhérents à cette démarche. Quelques ex-administrateurs éclairés ont décliné l'invitation, lui rappelant que leurs mandatas avaient pris fin depuis les élections du 18 novembre 2010. Les autres, en majorité issus de sa liste ont choisi de sombrer dans le ridicule et l'illégalité en lui donnant cette double autorisation. La situation du COSDEM choque nombre d'agents du Conseil Général, y compris certains encartés RDM qui trouvent que le Président aurait déjà dû y mettre un terme. Celui-ci n'ignore pourtant rien des tracts, écrits, pétitions et autres lettres ouvertes circulant depuis des semaines au Conseil Général. De la part du Président, aucune explication permettant de comprendre son positionnement vis à vis de l'association et son étonnante implication quant à sa présidente. Le président Claude Lise est-il dépassé ? Est-il trop concerné par les dysfonctionnements du COSDEM ?car à plusieurs reprises la gestion de l'équipe Broche a été pointée du doigt lors des assemblées générales et aussi pendant la campagne ayant précédé les élections. L'affaire sent le souffre !. Dans cette affaire ,le président Claude Lise risque gros si le SRPJ, y met le nez sur la question de l’emploi fictif et chemin faisant effectue un contrôle dans les activités du COSDEM où beaucoup de personnes risquent de laissez des plumes dans cette mazurka des voyous. Enquête de la Rédaction. NOUS REVIENDRONS DESSUS;
SCANDALE AU COSDEM DU CONSEIL GENERAL : LE SILENCE DE CLAUDE LISE SERAIT- IL UNE CAUTION ?
Rédigé le Jeudi 3 Février 2011 à 22:51 |
Enquête de notre Rédaction : Le Conseil Général de Martinique semble naviguer en eaux troubles entre l’attaque aux personnes vulnérables d’un de ses agents électoral et le viol des règles de la vie associatives d’une matador protégée dans une marzurka de voyous.
VACABONAGERIE
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