RIEN NE VA PLUS AU SRPJ !


Rédigé le Lundi 7 Juin 2010 à 21:40 |

Par Camille CHAUVET : Très récemment le Préfet Ange Mancini, en bon grand flic a vite compris que si le chef n’est pas accepté la cohésion du corps en prend un sacré coup et perd en efficacité. Ces sacro-saints principes ont fait voltiger un commandant de la Compagnie Départementale d’Intervention venu du froid.


Cette fois il faut s’attendre au départ du patron de l’antenne du SRPJ des Antilles-Guyane. Les mêmes causes produisent sans doute les mêmes effets…

Que se passe-t-il à l’Antenne du SRPJ située sur le territoire de la ville du Lamentin ? Ce n’est certes pas la mangrove mais un véritable espace en manque de confiance.
Pas moins de onze fonctionnaires de ce service ont adressé vendredi 4 juin 2010 une demande de mutation à leur directeur interrégional Antilles Guyane.

Fait rarissime en police Judiciaire en Martinique.

Cette demande de mutation atteste le ras-le-bol général de tous ou de la plupart, de la politique managériale de leur chef de service en poste depuis dix huit mois. Manque de confiance mauvaise foi, les « faites ce que je dis, pas ce que je fais », manque d’écoute, propos déplacés de la part de cet homme sont les principaux reproches qui lui sont fait et qui ont conduit les hommes et les femmes de cette unité de la force publique à prendre une telle décision.

La Marabunta gronde, et les fonctionnaires de ce service qui a la charge dans notre Région de traiter des affaires de délinquance particulière, tels les homicides les trafics de stupéfiants, ou la délinquance financière, sont des policiers expérimentés qui annoncent leur volonté collective de ne pas subir l’inacceptable. Ils disent non à ce directeur qui doit prochainement effectuer un déplacement d’urgence.

L’Ange de la Préfecture saura sans doute exorciser le mal. Il sait faire, et armé de son glaive flamboyant, il chassera le démon de l’Antenne du Lamentin. N ‘est-ce pas ce que demande ses ouailles ? Rien que ça. Attendons donc , et suivons cette affaire avant que le Marmot y mette un coup d’accélérateur.


SOCIETE
Dans la même rubrique :