La campagne électorale réelle ne nous a pas fait changer d'avis. De façon plus explicite, nous observons que la liste présentée par Combat Ouvrier n'a défendu aucune revendication se rapportant à la question coloniale dont la centralité ne peut être niée, quelque soit son originalité aux Antilles.
En réduisant son programme à la seule affirmation que les travailleurs sont contre les patrons, ces camarades se sont interdits de poser la globalité du problème des masses populaires. Ils font l'impasse sur la nécessité d'un programme prenant en compte l'ensemble de la situation vécue par le plus grand nombre.
Si l'évocation du mouvement du 5 février est évidemment incontournable pour tout courant se réclamant des travailleurs, il est clair que pour rester fidèle à l'esprit de cette grande lutte il convient de traduire en termes politiques les aspirations latentes qu'il contenait et de mettre toutes les batailles, électorales ou pas, au service d'un projet ouvrier et populaire martiniquais.
Le GRS a entamé le débat pour la définition d'un tel programme et souhaite partager la réflexion avec toutes et tous dans cette direction.
En attendant, en dépit des limites de la démarche de Combat Ouvrier, nous n'entendons laisser planer aucune ambiguïté sur notre position face aux autres listes en compétition : aucune de celles-ci ne se démarque du système capitaliste et de la domination de classe.
Nul n'est donc autorisé à se prévaloir de notre caution pour prendre part au combat de coqs qui semble devenu l'essence de la bataille électorale du jour.
L'abstention n'est pas davantage notre position. Elle n'a d'ailleurs besoin du soutien d'aucun parti pour être ce qu'elle sera.
C'est pourquoi faute de toute démarche unitaire nous voterons Combat Ouvrier sans que notre vote puisse être assimilé à un appui aux inconséquences programmatiques signalées plus haut, pas plus qu' à certaines méthodes en matière de rapports avec le mouvement de masses et les forces qui l'animent .
C'est dire que plus que jamais, au-delà de la péripétie électorale, nous croyons urgent que tou(te)s les partisan(e)s de l'émancipation se lancent dans la construction d'un programme commun du peuple martiniquais et d'un instrument politique capable d'en être un des porteurs les plus conséquents.
Cela suppose de mêler hardiment la lutte contre la domination coloniale et la lutte pour l'émancipation sociale, l' absolue urgence écologiste et le combat pour une autre répartition des richesses, l'exigence féministe (au-delà de..la journée du 8 mars ) et l'internationalisme (au-delà des discours sans implications concrètes), l'attachement à la démocratie et le rejet des sectarismes stérilisants.
SE POU LA VIKTWA NOU KA ALE ...ME FOK NOU ALE !
En réduisant son programme à la seule affirmation que les travailleurs sont contre les patrons, ces camarades se sont interdits de poser la globalité du problème des masses populaires. Ils font l'impasse sur la nécessité d'un programme prenant en compte l'ensemble de la situation vécue par le plus grand nombre.
Si l'évocation du mouvement du 5 février est évidemment incontournable pour tout courant se réclamant des travailleurs, il est clair que pour rester fidèle à l'esprit de cette grande lutte il convient de traduire en termes politiques les aspirations latentes qu'il contenait et de mettre toutes les batailles, électorales ou pas, au service d'un projet ouvrier et populaire martiniquais.
Le GRS a entamé le débat pour la définition d'un tel programme et souhaite partager la réflexion avec toutes et tous dans cette direction.
En attendant, en dépit des limites de la démarche de Combat Ouvrier, nous n'entendons laisser planer aucune ambiguïté sur notre position face aux autres listes en compétition : aucune de celles-ci ne se démarque du système capitaliste et de la domination de classe.
Nul n'est donc autorisé à se prévaloir de notre caution pour prendre part au combat de coqs qui semble devenu l'essence de la bataille électorale du jour.
L'abstention n'est pas davantage notre position. Elle n'a d'ailleurs besoin du soutien d'aucun parti pour être ce qu'elle sera.
C'est pourquoi faute de toute démarche unitaire nous voterons Combat Ouvrier sans que notre vote puisse être assimilé à un appui aux inconséquences programmatiques signalées plus haut, pas plus qu' à certaines méthodes en matière de rapports avec le mouvement de masses et les forces qui l'animent .
C'est dire que plus que jamais, au-delà de la péripétie électorale, nous croyons urgent que tou(te)s les partisan(e)s de l'émancipation se lancent dans la construction d'un programme commun du peuple martiniquais et d'un instrument politique capable d'en être un des porteurs les plus conséquents.
Cela suppose de mêler hardiment la lutte contre la domination coloniale et la lutte pour l'émancipation sociale, l' absolue urgence écologiste et le combat pour une autre répartition des richesses, l'exigence féministe (au-delà de..la journée du 8 mars ) et l'internationalisme (au-delà des discours sans implications concrètes), l'attachement à la démocratie et le rejet des sectarismes stérilisants.
SE POU LA VIKTWA NOU KA ALE ...ME FOK NOU ALE !