Cette marche arrière toute, engagée par les gérants des stations était prévisible, nous l’avions annoncée. Elle a été précipitée avec la mise sous pression des gérants par les réseaux sociaux et la montée dans la rue d’un ras-le-bol généralisé. Les vols et incivilités dont certains furent victimes montrent que la situation pouvait vite devenir préoccupante. Les services des renseignements généraux dans tout l’Outre-Mer sont sur les dents. Les instructions sont claires de PARIS. Pas question qu’une étincelle depuis les Antilles enflamme la France.
La grimace des gérants des stations-services qui consistait à faire croire qu’ils sont les plus malheureux sur terre et qu’ ils sont à la fois victimes de tous les maux, garant des emplois, usés par braquage, dangerosité, norme purge des pétroliers, n’a pas fonctionné. Les gérants qui sont des interfaces entre le client et les compagnies apparaissent maintenant comme des fusibles qui vont à terme cramer. L’automatisation est au bout de la piste, l’insécurité chassera les espèces, caisses et autres coffres forts dont étaient responsables les gérants. La machine est en marche. HOLLANDE veut réformer l’économie de comptoir. Il reste encore des sous à prendre, si peu en trop peu de temps. Les modèles économiques changent. Bernard HAYOT avait depuis longtemps fait cette analyse, anticipant la situation actuelle par la vente de ses stations-services, ELF à l’époque.
Le fatalisme actuel, et la considération de ce qu’est un patron dans nos pays ne sont pas de nature créer un soutien entre les clients et les gérants de station. La population veut du service, du prix 24 sur 24 et en toute sécurité. Les gérants se sont discrédités définitivement en prenant en otage la population, égoïstement.
Le renouvellement des contrats de location gérance, la méthode LUREL, les prix après la réforme à la pompe, la transparence ne sont plus que des prétextes, de vieux souvenirs, des arguties pour justifier une grève sans fondement
Seul compte maintenant la réconciliation entre des patrons abandonnés et des ouvriers désabusés. Ces ouvriers attendent toujours le paiement de leur prime. Ce n’est ni le Ministre l’Environnement, ni celui de l’Économie et encore moins celui Outre-Mer qui le feront à la place des gérants.
En attendant payons… payons… payons !
Le renouvellement des contrats de location gérance, la méthode LUREL, les prix après la réforme à la pompe, la transparence ne sont plus que des prétextes, de vieux souvenirs, des arguties pour justifier une grève sans fondement
Seul compte maintenant la réconciliation entre des patrons abandonnés et des ouvriers désabusés. Ces ouvriers attendent toujours le paiement de leur prime. Ce n’est ni le Ministre l’Environnement, ni celui de l’Économie et encore moins celui Outre-Mer qui le feront à la place des gérants.
En attendant payons… payons… payons !