Ou les régions ont les athlètes qui seront prêts pour 2024, ou il est encore temps de former ceux qui seront au top niveau pour la période. Tous les dirigeants sportifs et ceux faisant de la politique devraient lire cet article extrait du site de la Caisse des dépôts, sous la rubrique sport loisir.
La nouvelle ministre des Sports a élaboré une feuille de route pour les mois et les années à venir. Feuille de route qui devait encore recevoir l'aval, début août, du Premier ministre Edouard Philippe.
Selon nos informations, le programme de Laura Flessel devrait s'articuler autour de quatre priorités. La première porte sur le thème de "la France qui rayonne". Sans surprise, il est ici question de la candidature de Paris à l'organisation des Jeux olympiques de 2024. Si les chances de Paris d'obtenir cette organisation semblent aujourd'hui très élevées, le ministère respectera, avant de s'exprimer plus avant, le calendrier du CIO (Comité international olympique), lequel doit faire une annonce officielle sur l'attribution des Jeux de 2024 et 2028 au plus tard lors de son vote du 13 septembre prochain.
En tout état de cause, si les Jeux olympiques de 2024 étaient effectivement attribués à Paris, cela constituerait bien évidemment une formidable "locomotive" pour l'action ministérielle. Avec pour conséquences en termes de "rayonnement", au-delà de la préparation de l'événement et de son organisation, le développement de la diplomatie sportive de la France, et indirectement celui de la filière économique du sport via l'exportation du savoir-faire français dans l'organisation de grands événements sportifs internationaux. Lancée sous le précédent quinquennat, la filière économique du sport sera renforcée et sa structuration accélérée.
Côté "rayonnement" toujours, le ministère des Sports travaillera à accroître la performance sportive, en lien avec le CNOSF (Comité national olympique et sportif français) et le CPSF (Comité paralympique et sportif français).
500 maisons du sport-santé à l'étude
Le deuxième axe de travail portera sur "la France qui bouge", selon le souhait du président de la République d'augmenter le nombre de pratiquants sportifs de trois millions durant son quinquennat. Cela suppose de renforcer la culture sportive amatrice, d'ouvrir à la pratique dès le plus jeune âge, en travaillant notamment avec l'Education nationale pour reconsidérer le sport à l'école. L'université et l'entreprise pourraient aussi offrir des terreaux fertiles au développement de la pratique sportive. Un travail de communication sera également entrepris pour lutter contre toutes les formes de discriminations et d'autocensure, notamment chez certaines femmes ou personnes handicapées.
"La France intègre" sera le thème du troisième axe de travail du ministère des Sports.
L'idée ici est de faire plus en matière d'éthique sportive au niveau mondial, en mobilisant tout d'abord les partenaires européens de la France, qu'il s'agisse de la lutte antidopage ou de la transparence dans la gouvernance des fédérations sportives.
Le quatrième et dernier axe s'intitule avec optimisme "une France en pleine forme" et vise à promouvoir le sport-santé. L'objectif central sera de mettre en place 500 maisons dédiées au sport-santé sur tout le territoire français, avec une priorité donnée aux "quartiers populaires".
Le but étant d'amener les personnes les plus éloignées de la pratique à découvrir des disciplines sportives méconnues, tout en mettant l'accent sur la pratique non compétitive, le bien-être et la prévention. Quelle forme ces maisons du sport-santé prendront-elles ? Seront-elles créées dans des sites ad hoc ou seront-elles adossées à des clubs sportifs travaillant déjà sur ce thème ? Le ministère des Sports réfléchit à différentes pistes.
En tout état de cause, le sport-santé, priorité affichée par Laura Flessel depuis sa prise de fonctions, sera donc effectivement un de ses grands chantiers.
Selon nos informations, le programme de Laura Flessel devrait s'articuler autour de quatre priorités. La première porte sur le thème de "la France qui rayonne". Sans surprise, il est ici question de la candidature de Paris à l'organisation des Jeux olympiques de 2024. Si les chances de Paris d'obtenir cette organisation semblent aujourd'hui très élevées, le ministère respectera, avant de s'exprimer plus avant, le calendrier du CIO (Comité international olympique), lequel doit faire une annonce officielle sur l'attribution des Jeux de 2024 et 2028 au plus tard lors de son vote du 13 septembre prochain.
En tout état de cause, si les Jeux olympiques de 2024 étaient effectivement attribués à Paris, cela constituerait bien évidemment une formidable "locomotive" pour l'action ministérielle. Avec pour conséquences en termes de "rayonnement", au-delà de la préparation de l'événement et de son organisation, le développement de la diplomatie sportive de la France, et indirectement celui de la filière économique du sport via l'exportation du savoir-faire français dans l'organisation de grands événements sportifs internationaux. Lancée sous le précédent quinquennat, la filière économique du sport sera renforcée et sa structuration accélérée.
Côté "rayonnement" toujours, le ministère des Sports travaillera à accroître la performance sportive, en lien avec le CNOSF (Comité national olympique et sportif français) et le CPSF (Comité paralympique et sportif français).
500 maisons du sport-santé à l'étude
Le deuxième axe de travail portera sur "la France qui bouge", selon le souhait du président de la République d'augmenter le nombre de pratiquants sportifs de trois millions durant son quinquennat. Cela suppose de renforcer la culture sportive amatrice, d'ouvrir à la pratique dès le plus jeune âge, en travaillant notamment avec l'Education nationale pour reconsidérer le sport à l'école. L'université et l'entreprise pourraient aussi offrir des terreaux fertiles au développement de la pratique sportive. Un travail de communication sera également entrepris pour lutter contre toutes les formes de discriminations et d'autocensure, notamment chez certaines femmes ou personnes handicapées.
"La France intègre" sera le thème du troisième axe de travail du ministère des Sports.
L'idée ici est de faire plus en matière d'éthique sportive au niveau mondial, en mobilisant tout d'abord les partenaires européens de la France, qu'il s'agisse de la lutte antidopage ou de la transparence dans la gouvernance des fédérations sportives.
Le quatrième et dernier axe s'intitule avec optimisme "une France en pleine forme" et vise à promouvoir le sport-santé. L'objectif central sera de mettre en place 500 maisons dédiées au sport-santé sur tout le territoire français, avec une priorité donnée aux "quartiers populaires".
Le but étant d'amener les personnes les plus éloignées de la pratique à découvrir des disciplines sportives méconnues, tout en mettant l'accent sur la pratique non compétitive, le bien-être et la prévention. Quelle forme ces maisons du sport-santé prendront-elles ? Seront-elles créées dans des sites ad hoc ou seront-elles adossées à des clubs sportifs travaillant déjà sur ce thème ? Le ministère des Sports réfléchit à différentes pistes.
En tout état de cause, le sport-santé, priorité affichée par Laura Flessel depuis sa prise de fonctions, sera donc effectivement un de ses grands chantiers.