Depuis peu Francis Carole a changé de registre, il est devenu amnésique : Il oublie qu'avant 2015 les travaux du TCSP avaient commencé, mieux ils avaient été lancés alors que le président Lise était encore président du Conseil Général. Et alors qu'il cherche à se justifier quand ce n'est plus utile, ce dernier produit un texte ne prenant en compte que la période à partir de décembre 2015, comme si avant, le temps avait été suspendu !
TCSP : UNE BRÈVE HISTOIRE DE LA PÉRIODE 2016-2018
Le 13 août 2018, l’exploitation commerciale des Bus à Haut Niveau de Service commençait. Le projet du TCSP avait pris naissance dès les années 90 et, progressivement, plusieurs pans de cet important chantier avaient été réalisés. Mais jamais avant 2016, ce projet n’avait été au centre de l’effervescence « kankannesque » que nous avons connue ces deux dernières années. La raison principale en est qu’il a constitué, pour l’ancienne gouvernance, un des champs privilégiés de la politique de la terre brûlée menée après le 13 décembre 2015 contre la majorité de la CTM.
Cette brève chronologie du TCSP entre 2016 et 2018 permet de dissiper l’épais rideau de fumée des accusations gratuites et fantaisistes que nous avons entendues et de mieux appréhender les contraintes et enjeux techniques, administratifs et financiers de ce dossier. Elle met en évidence l’important travail réalisé par la CTM durant cette période et la volonté politique forte de notre majorité de mener à terme cette grande ambition d’un système de transports profondément rénové.
🔸Avril 2016 : les travaux d’infrastructures sont enfin totalement exécutés.
🔸Juin 2016 : la formation des chauffeurs est achevée.
🔸Novembre 2016 : les travaux de signalisation lumineuse tricolore sont réceptionnés.
🔸Décembre 2016 : le Plan d’Intervention et de Sécurité (PIS) et le Règlement de Sécurité et d’Exploitation (RSE), documents indispensables pour l’exploitation, sont approuvés par la DEAL.
🔸Janvier 2017 : l’équipement des stations est réalisé (vidéo-protection, distributeurs automatiques, poste de commande centralisé...).
🔸23 mars 2017 à fin août 2017 : la marche à blanc est décidée par le président de Martinique Transport. Cette opération a pour finalité « la vérification et l’ajustement du fonctionnement du système sur les plans sécuritaire et technique». Il s’agit d’un passage obligé avant l’exploitation commerciale.
🔸15 septembre 2017 : synthèse finale du bilan de la marche à blanc. Ce document est élaboré par l’exploitant. En effet, en décembre 2014, la CACEM, dans le cadre d’une Délégation de Service Public, a confié l’exploitation du TCSP à la CFTU.
Après étude attentive de cette synthèse, Martinique Transport, soucieux de la bonne gestion de l’argent public, a, fort légitimement, exigé des précisions et des justificatifs sur les coûts réels d’exploitation annuels et les déficits prévus par la CFTU. Le coût prévu en décembre 2017 par la CFTU, l’exploitant, était estimé entre 14 et 15 millions d’euros !!! Accepter une telle proposition revenait, à terme, à mettre en danger le fonctionnement du TCSP. Il a donc fallu engager des discussions afin de définir le juste coût d’exploitation et faire la transparence dans les comptes.
🔸Juin 2018 : après plusieurs rencontres entre Martinique Transport et la CFTU, un accord est trouvé sur le coût d’exploitation qui sera retenu, à savoir 9,8 millions d’euros. Dès lors, le 21 juin, le Conseil d’Administration de Martinique Transport pouvait planifier la mise en œuvre de l’exploitation commerciale réussie du TCSP.
Une étape importante a donc été franchie, dans la satisfaction générale. Il faut désormais accélérer le processus de modernisation des transports sur l’ensemble de notre pays.
Francis CAROLE
Le 13 août 2018, l’exploitation commerciale des Bus à Haut Niveau de Service commençait. Le projet du TCSP avait pris naissance dès les années 90 et, progressivement, plusieurs pans de cet important chantier avaient été réalisés. Mais jamais avant 2016, ce projet n’avait été au centre de l’effervescence « kankannesque » que nous avons connue ces deux dernières années. La raison principale en est qu’il a constitué, pour l’ancienne gouvernance, un des champs privilégiés de la politique de la terre brûlée menée après le 13 décembre 2015 contre la majorité de la CTM.
Cette brève chronologie du TCSP entre 2016 et 2018 permet de dissiper l’épais rideau de fumée des accusations gratuites et fantaisistes que nous avons entendues et de mieux appréhender les contraintes et enjeux techniques, administratifs et financiers de ce dossier. Elle met en évidence l’important travail réalisé par la CTM durant cette période et la volonté politique forte de notre majorité de mener à terme cette grande ambition d’un système de transports profondément rénové.
🔸Avril 2016 : les travaux d’infrastructures sont enfin totalement exécutés.
🔸Juin 2016 : la formation des chauffeurs est achevée.
🔸Novembre 2016 : les travaux de signalisation lumineuse tricolore sont réceptionnés.
🔸Décembre 2016 : le Plan d’Intervention et de Sécurité (PIS) et le Règlement de Sécurité et d’Exploitation (RSE), documents indispensables pour l’exploitation, sont approuvés par la DEAL.
🔸Janvier 2017 : l’équipement des stations est réalisé (vidéo-protection, distributeurs automatiques, poste de commande centralisé...).
🔸23 mars 2017 à fin août 2017 : la marche à blanc est décidée par le président de Martinique Transport. Cette opération a pour finalité « la vérification et l’ajustement du fonctionnement du système sur les plans sécuritaire et technique». Il s’agit d’un passage obligé avant l’exploitation commerciale.
🔸15 septembre 2017 : synthèse finale du bilan de la marche à blanc. Ce document est élaboré par l’exploitant. En effet, en décembre 2014, la CACEM, dans le cadre d’une Délégation de Service Public, a confié l’exploitation du TCSP à la CFTU.
Après étude attentive de cette synthèse, Martinique Transport, soucieux de la bonne gestion de l’argent public, a, fort légitimement, exigé des précisions et des justificatifs sur les coûts réels d’exploitation annuels et les déficits prévus par la CFTU. Le coût prévu en décembre 2017 par la CFTU, l’exploitant, était estimé entre 14 et 15 millions d’euros !!! Accepter une telle proposition revenait, à terme, à mettre en danger le fonctionnement du TCSP. Il a donc fallu engager des discussions afin de définir le juste coût d’exploitation et faire la transparence dans les comptes.
🔸Juin 2018 : après plusieurs rencontres entre Martinique Transport et la CFTU, un accord est trouvé sur le coût d’exploitation qui sera retenu, à savoir 9,8 millions d’euros. Dès lors, le 21 juin, le Conseil d’Administration de Martinique Transport pouvait planifier la mise en œuvre de l’exploitation commerciale réussie du TCSP.
Une étape importante a donc été franchie, dans la satisfaction générale. Il faut désormais accélérer le processus de modernisation des transports sur l’ensemble de notre pays.
Francis CAROLE