Rapport N°3 La proposition été adoptée..
Photographe Serge Boissard
Compte tenu de l’importance que revêtent dorénavant les tests dans la lutte contre le COVID-19, il y a lieu d’envisager que notre collectivité puisse contribuer très activement à la nouvelle étape qui commence et qui verra la quasi généralisation des tests.
Cette contribution consisterait à ce que le laboratoire territorial d’analyses (LTA) puisse pratiquer une campagne massive de tests, à l’instar de départements français qui ont, d’ores et déjà, montré la voie, d’autant qu’un décret et un arrêté très récents le permettent. Il s’agit du décret et de l’arrêté publiés au Journal Officiel du 06 avril 2020
Cette contribution consisterait à ce que le laboratoire territorial d’analyses (LTA) puisse pratiquer une campagne massive de tests, à l’instar de départements français qui ont, d’ores et déjà, montré la voie, d’autant qu’un décret et un arrêté très récents le permettent. Il s’agit du décret et de l’arrêté publiés au Journal Officiel du 06 avril 2020
Voilà aussi la déclaration de Louise Telle. Au titre de présidente de la commission Santé.
Déclaration Plénière COVID-19 du 09 Avril 2020 présenté par Louise Telle Présidente de la commission santé.
Commission Santé
Le contexte d’épidémie dû au COVID-19 et les dommages humains déjà causés en Martinique nous conduisent, avant toute autre chose, d’adresser aux familles ayant malheureusement perdu un ou plusieurs de leurs membres, aux malades luttant contre la maladie, un message de très forte solidarité de la part des élus de la Commission Santé.
Nous exprimons d’abord, toute notre admiration, notre soutien aux soignants qui sont en première ligne, dans cette guerre face à cet ennemi invisible, mais combien dangereux.
Il convient aussi de souligner le travail fait par tous ces autres professionnels non soignants, (aide à domicile, éboueurs, facteurs, etc) qui, eux aussi, sont engagés au quotidien auprès de la population martiniquaise confrontée à toutes les problématiques (économiques, sociales, sanitaires, psychologiques etc) découlant du confinement .
Les élus de la CTM, y compris ceux de la Commission Santé et ce, dès le mois de février, n’ont eu de cesse, d’une part d’alerter les autorités sur les conséquences sanitaires qui se trouveraient accrues par notre insularité, et d’autre part d’être force de proposition quant aux stratégies et actions mises en œuvre dans le cadre de la prévention tant primaire que secondaire de nos populations.
Mais force est de constater, qu’une fois de plus, le partage et la diffusion d’informations claires et scientifiquement prouvées - données essentielles en situation de crise - n’ont pas été au rendez-vous, notamment au niveau de l’Etat. Il y aurait même lieu de souligner que les informations diffusées, se contredisent très fortement, induisant, de fait, de très fortes difficultés d’organisation.
Il est aussi à souligner, le très fort déficit persistant, quant aux moyens de protection indispensables dans la gestion de cette crise sanitaire : masques, gants, etc.
Serait-ce lié à cette vision de certains corps d’état qui estiment que dans les territoires dits d’Outre-mer, la démocratie sanitaire se réduit à l’exercice rétréci des prérogatives régaliennes ?!!
Cette méthode, complètement anachronique au demeurant, conduit inéluctablement à des aberrations, comme celle qui consiste, dans le cadre d’un décret, à exclure les élus de la décision et ensuite de leur demander à faire face à certaines dépenses liées à ladite décision ! Vous aurez compris que nous visons par-là, le décret, attendu depuis un an, permettant le recours aux médecins étrangers dans les territoires français dits d’Outre-Mer.
Il en est de même pour cette fameuse commission dite « Commission Territoriale d’autorisation d’exercice » ou « Conseil Scientifique » pour laquelle il n’est pas prévu la participation d’élus. Cette exclusion est d’autant plus incompréhensible que, dans nos rangs figure un médecin, qui est d’ailleurs membre du Conseil de Surveillance de l’ARS !
Depuis l’affaire du chlordécone, la perte de confiance des Martiniquais envers la gouvernance de leur système de santé est telle, qu’il semble aujourd’hui opportun de favoriser la mise en place de procédures qui répondent aux exigences de la démocratie sanitaire.
Notre collectivité, bien que n’étant pas chef de file au niveau de la santé a pris et continue de prendre ses responsabilités, soit pour accompagner la stratégie mise en place pour favoriser la sortie de la crise actuelle, soit pour proposer et mettre en œuvre des actions innovantes et ce, tant sur le plan individuel que sur le plan collectif .Cette situation de crise inédite qui a mis en exergue les failles du système, doit nous permettre d’entamer une véritable réflexion sur la politique de santé territoriale menée avec l’ensemble des partenaires (Etat, société civile, etc).
Les Martiniquais, dont une majorité d’élus refusent cette mise à l’écart, d’une part, et exigent, d’autre part plus de lisibilité et de visibilité dans les décisions à prendre pour et au nom du peuple martiniquais.
Je vous remercie.
L.TELLE
Présidente de la Commission Santé.
Commission Santé
Le contexte d’épidémie dû au COVID-19 et les dommages humains déjà causés en Martinique nous conduisent, avant toute autre chose, d’adresser aux familles ayant malheureusement perdu un ou plusieurs de leurs membres, aux malades luttant contre la maladie, un message de très forte solidarité de la part des élus de la Commission Santé.
Nous exprimons d’abord, toute notre admiration, notre soutien aux soignants qui sont en première ligne, dans cette guerre face à cet ennemi invisible, mais combien dangereux.
Il convient aussi de souligner le travail fait par tous ces autres professionnels non soignants, (aide à domicile, éboueurs, facteurs, etc) qui, eux aussi, sont engagés au quotidien auprès de la population martiniquaise confrontée à toutes les problématiques (économiques, sociales, sanitaires, psychologiques etc) découlant du confinement .
Les élus de la CTM, y compris ceux de la Commission Santé et ce, dès le mois de février, n’ont eu de cesse, d’une part d’alerter les autorités sur les conséquences sanitaires qui se trouveraient accrues par notre insularité, et d’autre part d’être force de proposition quant aux stratégies et actions mises en œuvre dans le cadre de la prévention tant primaire que secondaire de nos populations.
Mais force est de constater, qu’une fois de plus, le partage et la diffusion d’informations claires et scientifiquement prouvées - données essentielles en situation de crise - n’ont pas été au rendez-vous, notamment au niveau de l’Etat. Il y aurait même lieu de souligner que les informations diffusées, se contredisent très fortement, induisant, de fait, de très fortes difficultés d’organisation.
Il est aussi à souligner, le très fort déficit persistant, quant aux moyens de protection indispensables dans la gestion de cette crise sanitaire : masques, gants, etc.
Serait-ce lié à cette vision de certains corps d’état qui estiment que dans les territoires dits d’Outre-mer, la démocratie sanitaire se réduit à l’exercice rétréci des prérogatives régaliennes ?!!
Cette méthode, complètement anachronique au demeurant, conduit inéluctablement à des aberrations, comme celle qui consiste, dans le cadre d’un décret, à exclure les élus de la décision et ensuite de leur demander à faire face à certaines dépenses liées à ladite décision ! Vous aurez compris que nous visons par-là, le décret, attendu depuis un an, permettant le recours aux médecins étrangers dans les territoires français dits d’Outre-Mer.
Il en est de même pour cette fameuse commission dite « Commission Territoriale d’autorisation d’exercice » ou « Conseil Scientifique » pour laquelle il n’est pas prévu la participation d’élus. Cette exclusion est d’autant plus incompréhensible que, dans nos rangs figure un médecin, qui est d’ailleurs membre du Conseil de Surveillance de l’ARS !
Depuis l’affaire du chlordécone, la perte de confiance des Martiniquais envers la gouvernance de leur système de santé est telle, qu’il semble aujourd’hui opportun de favoriser la mise en place de procédures qui répondent aux exigences de la démocratie sanitaire.
Notre collectivité, bien que n’étant pas chef de file au niveau de la santé a pris et continue de prendre ses responsabilités, soit pour accompagner la stratégie mise en place pour favoriser la sortie de la crise actuelle, soit pour proposer et mettre en œuvre des actions innovantes et ce, tant sur le plan individuel que sur le plan collectif .Cette situation de crise inédite qui a mis en exergue les failles du système, doit nous permettre d’entamer une véritable réflexion sur la politique de santé territoriale menée avec l’ensemble des partenaires (Etat, société civile, etc).
Les Martiniquais, dont une majorité d’élus refusent cette mise à l’écart, d’une part, et exigent, d’autre part plus de lisibilité et de visibilité dans les décisions à prendre pour et au nom du peuple martiniquais.
Je vous remercie.
L.TELLE
Présidente de la Commission Santé.
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