Peugeot / les dessous d'une sortie négociée .


Rédigé le Mardi 29 Septembre 2020 à 12:37 |
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Le conflit de Peugeot était arrivé dans l'impasse. Une fois que le tribunal avait demandé de lever les barrages dans l'entreprise sous astreinte , le personnel gréviste de l'entreprise n'avait plus de prise directe sur le patron.


A partir de ce moment c'est la guerre des nerfs et la capacité financière de chacun qui détermine la résistance des protagonistes. Ce communiqué de la direction est une manière de dire qu'il convient de passer à autre chose, c'est à dire à la reprise du travail.

Ce 29 septembre, la CFDT a communiqué à la Direction de Peugeot Martinique que Monsieur Oswaldo Florimont renonçait à sa demande de réintégration au sein de l’équipe commerciale de Blue Automobiles, et souhaitait entamer des discussions.

Face à cette position, la Direction de Peugeot Martinique a confirmé sa proposition que l’avocat de Monsieur Florimont et l'avocat de Peugeot Martinique se rencontrent.

La Direction de Peugeot Martinique invite donc les derniers salariés en grève à reprendre le travail dans les meilleurs délais et confirme sa volonté de maintenir l’esprit d’échange qui a toujours animé la gestion de l’entreprise.

Patrick Ouensanga
Directeur général Peugeot Martinique
0596 609 833
0696 219 899

Les dessous de l'affaire.

Image la1ere.francetvinfo.fr
Le préalable du dossier, rappelons le, une goutte qui fait déborder un vase. Et quelle goutte ? Un post Facebook d'un client qui met en cause un vendeur. La réalité est toute autre, le vendeur mis en cause est dans le collimateur de sa direction.
Et c'est ainsi que la direction licencie Oswaldo pour faute grave.

La faute grave ne donne aucun droit, c'est la manière de traiter comme un chien un salarié.

Et c'est ainsi que dans cette entreprise sans vague, un tsunami se met en place, une grève qui a touché une majorité du personnel et une médiatisation du dossier qui bénéficie du manque d'actualité du pays. 1 mois de grève et de nombreux rebondissements dont l'ultime, une possibilité d'un accord de sortie de crise.

C'est donc dans cette affaire vers une négociation que se dirigent les protagonistes. Certainement une négociation financière qui permettra au salarié de sortir avec un minimum, un chèque.

Conclusion :

Dans ce type de dossier c'est souvent le même process pour peu que le dirigeant ait les moyens de tenir sa position. Le personnel dans ce cas généralement se fragilise à la perte du premier mois de salaire, et sait mettre en danger l'entreprise. Ce matin au lendemain de la journée de mobilisation 6 vendeurs sur 9 avaient repris le travail., dont 2 en congé. Le dernier étant le représentant syndical.

Est-ce pour autant que le climat social de l'entreprise est revenu au beau fixe? Un tel conflit laisse des traces d'autant qu'un autre dossier est sous tension, les congés payés des vendeurs.

Dans quelques mois nous saurons, mais une chose est certaine : la direction ne pourra plus traiter de la sorte son personnel. !


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